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29 juillet 2016 5 29 /07 /juillet /2016 06:21

Le changement des mentalités constitue le 6ème chantier du Président Joseph Kabila

Dr. Lokongo

A notre cher Président Joseph Kabila que nous aimons et soutenons tant, nous disons que tapez du poing sur la table ne suffit pas! Mzee Kabila jettait les ministres qui se compromettaient en prison (y compris une dame eh, j'ai cité Madame Odette Babandoa Etoa).

“Soki nazalaki leki ya ministre mpo nazwa bomengo ya yaya...”, chantait King Kester Emeneya !
Avec raison! Etre ministre veut-il dire s'enrichir avec des fonds de l'Etat? Et bongo bomengo ya ministre euti wapi?

Hier, j'ai remaqué en passant qu'un service venu dégager les canivaux en plein Rond Point Victoire il y a de cela un mois, a laissé les immondices non-évacuées comme ça jusqu'a ce jour !

Le changement des mentalités constitue le 6ème chantier du Président Joseph Kabila. Car, la résistance au changement (même au sein du PPRD eh ) , qu'elle résulte d'habitudes psychologiques ou de l'appartenance à un groupe particulier (tribalisme, caucus, regionalisme...) est très forte et les habitudes et anti-valeurs de la 2ème République sont très profondément. et solidement enracinées et ancrées dans l'esprit des Congolais, dont il est très difficile de se défaire.et qui empêchent souvent le développement du plein potentiel de la RDC en général et de chaque Congolais (e) en particulier (s'ils se rendent compte que ton étoile brille, ah! ils feront tout pour qu'elle soit éteinte. Yo moko tala kaka ndenge ba-mibange ya mbula 90 bazo-combattre Joseph Kabila !) .

J'entends souvent les politiciens Congolais dire que la politique étant un jeu sale, il faut le jouer même en payant cach et en citant les versets bibliques pour défendre ou atteindre son objectif.
Mais alors s'il faut que nous soyons tous aux aguets, que deviennent les relations humaines? Le Congolais ne devient-il pas un loup pour un autre Congolais par la volonté des maîtres à penser de l'Ile de Gorée, de Genval, de Paris.... que sais-je encore ?
La main de Joseph Kabila et celle du peuple restent tendues ! Kabila travaille avec tout le monde y compris les anciens Mobutistes et les anciens rebelles (Mende, Kin Kiey Mulumba et consort) !

Malheureusement, Etienne Tshisekedi et ses compères sont entrain de se dépenser au service des fascistes et mouront en servant les exploiteurs et les oppresseurs impérialistes !

Dr. Lokongo

A titre de rappel:

Mao Zedong: “ Mourir pour défendre les intérêts du peuple a plus de poids que le mont Tai, se dépenser au service des fascistes et mourir en servant les exploiteurs et les oppresseurs a moins de poids qu’une plume d’oie sauvage.”

« Notre Parti communiste ainsi que la Huitième Armée de Route et la Nouvelle Quatrième Armée qu’il dirige sont les légions de la révolution. Nos légions sont totalement dévouées à la libération du peuple et travaillent entièrement dans l’intérêt de ce dernier. Le camarade Zhang Side est l’un des camarades de nos légions.

On dit que tout homme doit mourir un jour, mais toutes les morts n’ont pas la même signification. Un écrivain de la Chine ancienne, Sima Qian, a dit : « Les hommes sont certes tous mortels, mais la mort de certains a plus de poids que le mont Tai, la mort des autres en a moins qu’une plume d’oie sauvage. » Mourir pour défendre les intérêts du peuple a plus de poids que le mont Tai, se dépenser au service des fascistes et mourir en servant les exploiteurs et les oppresseurs a moins de poids qu’une plume d’oie sauvage. Le camarade Zhang Side est mort pour défendre les intérêts du peuple, sa mort a plus de poids que le mont Tai.

Parce que nous sommes au service du peuple, même si nous avons des insuffisances, nous n’avons pas à craindre les critiques. Quiconque peut nous critiquer, s’il a raison, nous nous corrigerons. Si l’on nous suggère une méthode qui soit favorable au peuple, nous sommes prêts à l’adopter. « De meilleures troupes, un gouvernement plus simple », c’est ce qu’a suggéré le professeur Li Dingming ; il n’est pas du Parti mais sa proposition est favorable aux intérêts du peuple, nous l’avons donc retenue. Si nous persistons, dans l’intérêt du peuple, à faire ce qui est correct et corriger ce qui est mauvais, les rangs de nos légions ne peuvent que se multiplier.

Nous somme venus de tous les coins du pays nous unir dans la poursuite d’un même objectif révolutionnaire, et nous voulons continuer dans cette voie avec la grande majorité du peuple de tout le pays. Dans les bases que nous contrôlons aujourd’hui, il y a une population d’environ 91 millions de personnes, mais ce n’est pas suffisant, il faut aller plus loin si nous voulons libérer la nation toute entière. Dans les heures difficiles, il faut se rappeler les succès passés et regarder le brillant avenir qui nous attend afin de nous redonner du courage. Le peuple chinois traverse une période douloureuse, il est de notre devoir de le libérer, et nous devons mener cette lutte de toutes nos forces. Qui dit lutte, dit sacrifices, la mort est chose fréquente. Comme nous avons à cœur les intérêts du peuple, mourir pour lui, c’est donner à notre mort toute sa signification. Nous devons néanmoins réduire au minimum les sacrifices inutiles. Nos cadres doivent se montrer soucieux du sort de chaque soldat, tous les membres des légions révolutionnaires doivent être soucieux du sort de chacun, doivent s’aimer et s’entraider.

Dorénavant, lorsque quelqu’un mourra dans nos rangs, quel qu’il soit, soldat ou cuisinier, s’il a fait du travail utile, nous lui organiserons une cérémonie funèbre et tiendrons une réunion funéraire en sa mémoire. Cette pratique doit devenir la règle et doit être introduite aussi au sein de la population. Si quelqu’un meurt dans un village, il faut célébrer sa mémoire. C’est ainsi, en témoignant notre affliction lors des décès, que nous réussirons à unir toute la population autour de nous. »

Dr. Lokongo



Rubrique : Nation
Ciment : chantiers fermés !
La mesure d’interdiction de l’importation du ciment produit déjà des
effets néfastes. Au lieu d’apporter l’accalmie au marché intérieur,
c’est le contraire. Le prix du ciment a été revu à la hausse,
atteignant à Kinshasa le record de 15.000 francs congolais le sac. En
prenant cette décision, les autorités centrales ont-elles pris en
compte la loi de l’offre et de la demande ? Etant donné qu’au
lendemain de cette décision, la spéculation a réapparu suite à la
rareté observée sur le marché. De nombreux dépôts du ciment ont fermé
leurs portes depuis le week-end dernier. Si à Kinshasa et dans la
province du Kongo Central, le prix peut tourner autour de 15.000
francs congolais le sac, qu’en sera-t-il des contrées enclavées et de
l’ensemble de la République, notamment les provinces situées à l’Est
et au Sud qui jusque-là s’approvisionnaient dans les pays voisins ?
Tout sera à l’arrêt, notamment les entreprises de construction et les
chantiers privés.

Si par cette mesure d’interdiction d’importation de ce produit
stratégique, les autorités centrales espéraient protéger l’industrie
locale, ce sont les effets contraires qui ont surgi, au grand dam des
populations et des entreprises de construction et autres dont le
ciment entre dans la chaine de production. Autrement dit, c’est le
chômage qui pointe à l’horizon avec ce que cela entraîne comme
conséquences à court et long terme, notamment la baisse sensible des
recettes fiscales, domaniales et autres. Elle risque d’être suivie de
la fermeture momentanée de la plupart des entreprises utilisant d’une
manière ce produit jugé stratégique.
Curieusement, ce coup survient juste au moment où dans la province du
Kongo Central, deux nouvelles firmes sont entrain de monter des usines
de production du ciment, particulièrement dans le périmètre situé
entre les localités de Songololo et Kimpese où se trouve déjà une
usine de ciment dénommée CINAT ou Cimenterie Nationale, à l’arrêt
depuis cinq à six ans pour des raisons inavouées. Le personnel
administratif, commercial, financier et technique se trouve au chômage
alors que les machines de l’usine sont intactes mais fermées. Pourquoi
les autorités centrales qui ont pris cette décision n’ont-elles pas
attendu la mise en service de ces deux nouvelles usines censées
répondre aux besoins d’une partie du pays ? Valable pour trois mois,
l’autorité centrale se garde le pouvoir de prolonger la dite mesure
indéfiniment, a-t-on appris.

Loi de l’offre et de la demande

Il se fait que le prix du ciment produit en RDC a toujours été
considéré comme supérieur à ceux pratiqué par des pays voisins,
contraignant certains hommes d’affaires à recourir à la fraude. Même
s’il est arrivé quelquefois que le gouvernement intervienne en ouvrant
la porte à l’importation pour permettre aux entreprises de
construction de supporter le coût de leur production, mais cela a
toujours été provisoire, surtout lorsqu’il s’agissait de palier à des
pannes intervenues dans les deux plus grandes usines de production que
sont la CILU et la CINAT. Cependant, faute d’unités de production
locale, les provinces situées à l’Est et au Sud ont toujours recouru à
l’importation du ciment ougandais, kenyan, rwandais, tanzanien et
zambien. A Kinshasa, il est arrivé souvent que l’on importe du ciment
de la Chine, de la Turquie, de l’Egypte et du Maroc, étant donné que
la production locale ne répond pas à la demande. Et le client faisait
le choix du prix qui variait selon l’intérêt du vendeur.

La question de la surtaxe

Les responsables des entreprises de production locale du ciment se
sont toujours plaints de la multiplicité des taxes et autres impôts.
Une situation qui les contraignait de revoir régulièrement le prix du
sac à la hausse pour soutenir les charges administratives,
économiques, financières et sociales de leurs unités de production.
Combien de fois a-t-on assisté à des empoignades entre la Fédération
des Entreprises du Congo et le gouvernement au sujet de la
multiplicité des taxes et autres impôts qui grèvent sur le prix de
revient et par voie de conséquence sur la tête du consommateur. C’est
ainsi que les produits similaires produits par les entreprises des
pays voisins ont toujours été moins chers. La FEC avait même démontré,
chiffres à l’appui, le poids exorbitant des taxes inutiles qui pèsent
sur les entreprises congolaises. Mais hélas ! Le gouvernement a
toujours fait la sourde oreille poussant les observateurs à croire que
le pays est victime des groupes maffieux qui se font du beurre sur le
dos des congolais.

Le marché de Lufu paralysé hier !

Une autre retombée inattendue, c’est la paralysie depuis hier du
marché frontalier de Lufu à la suite du blocage de l’autre côté de la
frontière, du côté de l’Angola, d’une centaine de camions pleins de
ciment destiné au Congo. Une option prise par des hommes d’affaires
congolais pour dénoncer cette décision jugée contreproductive. La
tension dans cette localité est vive et explosive car des centaines
de milliers des familles congolaises vivent du commerce transitant par
ce marché. Il suffit d’observer le nombre très croissant des véhicules
de tous les calibres et marques qui circulent nuit et jour sur la
Nationale N° I pour comprendre l’importance de ce marché où se
négocient des nombreux produits en provenance d’Asie et d’Europe dont
le ciment produit en Angola. Dont le sac revient à quatre dollars Us
alors que celui de la RDC atteint aujourd’hui plus de 15.000 francs
congolais. Qui veut-on punir ?
F.M.

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  • : Congo Panorama. Le blog du soldat du peuple: Par Antoine Roger Lokongo, le Soldat du Peuple engagé dans la bataille des idées pour un Congo meilleur. Un Congo qui s'assume et devient un parténaire clé de la Chine, hier un pays sous-développé, qui, en un lapse de temps, a changé son destin en comptant sur ses propres efforts et devenu une puissance.
  • : A partir des idées de mes héros, Patrice Emery Lumumba et Laurent Désiré Kabila, je suis l'actualité politique de mon pays, la République Démocratique du Congo en partuclier et de l'Afrique en général et je donne mes commentaires. Antoine Roger Lokongo
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Hymne des Opprimés

  Ces CPP-ci sont la lumière des ouvriers
et des paysans,
ainsi que de tout opprimé.

Il n’y a point de doute d’abattre l’exploitation et de créer une juste société.

Notre serment est de ne jamais échouer,
enjoignons toutes nos forces en un faisceau,
tenons bien nos armes dans nos mains,
car ces CPP sont la force du peuple.


Dans sa noble cause,
jamais de spoliation.

Notre lutte revendique nos droits,
quoiqu’il en coûte,
jamais de servitude.


Pour les opprimés,
la Révolution est un rempart,
son ultime but est que le peuple gouverne.

Laurent Désiré Kabila,
lâchement assassiné le 16 janvier 2001.

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