RDC: le peuple est encore naïf sur les mécanismes de prédation impérialiste à travers ses agences dont l’église catholique.
C'est cette naïveté ou disons cette hospitalité légendaire des Africains qui sont exploitées par l'impérialisme prédateur et agents locaux.
L'Afrique en général et la RDC en particulier constituent non seulement la chasse gardée de l'impérialisme occidental mais aussi sa bouée de sauvetage pour sa survie.
Il suffit qu'on ait au moins "5 Corées du Nord" en terme de tenacite en Afrique du Nord, du Centre, de l'est, de l'ouest et du sud pour porter un coup sévère à cet impérialisme sauvagement prédateur !
Quand le nonce apostolique fait de la tenue des élections la conditionnalité de la visite du Pape en RDC
Des faits, pour les consciences outillées, établissent des vérités niées. L’appartenance de l’Eglise catholique au système impérialiste du monde vient d’être confirmée par le Nonce apostolique, Mgr Luis Mariano Montemayor qui, au terme de sa visite de cinq jours au Kasaï Central, a déclaré, en début de la semaine, que le pape ne se rendra pas en RDC avant l’organisation des élections.
Il a, ainsi donc, conditionné la visite du pape en RDC par la tenue préalable des élections. « Evidemment, je l’ai déjà dit en public de façon élégante. Vous me le demandez de[le faire] très précisément. Mais, je l’ai déjà dit et le Gouvernement connaît parfaitement notre position. Ce n’est pas qu’il conditionne parce que pour venir, il faut une invitation. Pour venir, il faut une concertation pour préparer sa venue. Le Gouvernement nous avait dit qu’il serait content de la venue du Saint Père. C’était l’une des premières choses que le Président Kabila m’a dites quand je lui ai présenté ma lettre de créance[en 2015].[Il m’a demandé] quand va venir le pape. Avec une boutade, j’ai répondu : quand vous allez finir le dialogue congolais. C’est toujours clair pour nous. Et ce n’est un mystère pour aucune instance du Gouvernement. On ne cache rien. Quand il y aura élection, on sera sûr qu’il y aura les conditions d’une pacification du pays. Avant ça, [il ya] risque de manipulation, d’exploitation de la visite du Saint Père. Soit pour dire qu’il appuie la continuation du gouvernement illégitime. Soit pour ceux qui[…] espèrent expulser le régime en fonction des mouvements populaires », telle a été la réponse de Mgr Luis Mariano à la question du confrère de la radio Okapi « Donc, la pape conditionne sa venue par l’organisation des élections ? ».
Un rappel historique
Dans l’interview du pape accordée au journal allemand Die Zeit parue le 9 mars 2017, le pape, qui a commencé par se montrer neutre dans son arbitrage du cas congolais comme l’atteste son message orbi et urbi du 25 décembre 2015, est allé jusqu’à flageller le raïs congolais. A l’époque, il a déclaré au journal allemand « qu’il était prévu d’aller dans les deux Congo, mais, avec Kabila, ça ne va pas, je ne crois pas qu’on puisse y aller ». Dans les commentaires de Jeune Afrique à ce sujet, il est dit que la décision papale a été certainement murie avec le Cardinal Laurent Mosengwo, Archevêque de Kinshasa et membre du ‘C9’, le conseil spécial des cardinaux du pape. Une autre révélation du Jeune Afrique laissait alors supposer que le Pape François a laissé entendre que l’annulation du voyage qu’il envisageait de faire en 2017 en RDC ainsi qu’au Congo-Brazzaville était la retombée directe de la dénonciation du 7 mars 2017 de l’épiscopat catholique. Et selon cette dénonciation, il se faisait des manœuvres visant à retarder la mise en œuvre de l’accord du 31 décembre.
Pourtant le Pape était en bons termes avec le régime congolais ainsi que le certifient les visites de Joseph Kabila au saint siège de même que la réception de la première dame congolaise, Olive Lembe Kabila, par le pape. Dans son message urbi et urbi du 25 décembre 2015, le Pape François avait lancé un message en faveur de la tenue du dialogue prôné par Kabila alors que la CENCO s’inscrivait en faux contre ce dialogue, contrôlée qu’elle est par le Cardinal Mosengwo dont le label anti-kabiliste n’est plus à expliquer à l’opinion.
Le pape a eu donc à subir l’influence du Cardinal Mosengwo et de la CENCO pour adopter l’attitude qu’il a eu à afficher. Et l’église catholique dont ils font partie s’arroge un statut qu’il n’a pas étant donné que la RDC est un Etat laïc, comme le dit la Constitution du 18 février 2017.
Les critiques contre Mobutu, au reste, ne crédibilisent même pas cette église, car après avoir longtemps servi les intérêts occidentaux et ayant connu l’usure du pouvoir, les Occidentaux s’employaient déjà à le faire partir, en lui suscitant une opposition qui le vilipendait sans ménagement. La déchéance de Mobutu était alors une entreprise occidentale et comme à l’époque, quiconque critiquait Mobutu paraissait sage et aimer le peuple, l’église catholique au Zaïre-Congo a excellé en cette matière.
Mais là, il n’y a aucun débat biblique sur la nature de cette église qui est une émanation traditionnelle et historique des Romains. Elle utilise termes, titres comme le Souverain Pontife, pratiques tirés de la religion du Rome antique. Selon plusieurs passages bibliques et des critiques, derrière chaque pratique religieuse de l’église catholique se cache une signification mystique, donc diabolique, que la plus part de ses fidèles ne maitrisent pas. En Matthieu 23 : 9, par exemple, la Bible dit : « …n’appelez personne sur la terre votre père ; car un seul est votre Père, celui qui est dans les cieux. ». Et pourquoi l’église catholique a-t-elle ordonné que le pape soit appelé Saint Père ? Pourquoi, en plus, l’église catholique consacre la divinité de Marie mère de Jésus et a institué l’assomption quand en Jean 3 : 13 la Bible dit que personne n’est montée au ciel sinon celui qui en est descendu le fils de l’homme… ? La description de Babylone la grande, la ville qui a la domination sur toute la terre convient bien au Vatican qui est le siège mondial de l’église catholique et où trône le pape. Ndlr ; Apocalypse 17 : 18. En Ezéchiel et en Esaïe, la Bible dit que les rois de la terres se sont livrés dans l’enrichissement, l’impudicité, les crimes et toutes sortes d’ivresse et de péchés avec Babylone la grande.
C’est donc dire que l’église catholique domine et contrôle le système impérialiste du monde. Selon des sources, le Vatican contrôle les gouvernements du monde et a des parts dans la plus part de grandes industries du monde. En effet, dévoile une source, « La cité du Vatican ne fait pas partie de l’Italie ou de Rome. Le Vatican est le dernier vestige véritable de l’empire romain. L’Etat d’Israël est le également dit être un avant-poste romain. La richesse du Vatican a des investissements avec les Rothschild en Grande-Bretagne, en France et aux Etats-Unis, avec le pétrole et les armes. Les milliards de milliards de dollars du Vatican sont censés être à Rothschild, qui contrôle la « Bank of England et la Réserve Fédérale Américaine. L’argent possedé par le Vatican est plus important que celui des banques des sociétés ou même des gouvernements… », Ndlr :https://changera.blogspot.com/2016/08/les-trois-corporations-qui-dirigent-le.html. Ainsi, en voulant remplacer le régime Kabila par un régime que le système impérialiste mondial contrôle, le Vatican cherche à s’assurer ses intérêts surtout dans un pays à poids géopolitique élevé dont le peuple est encore naïf sur les mécanismes de prédation impérialiste et sur ce que sont, en vérité, le Vatican et l’église catholique.
En bloquant le référendum et en exigeant les élections, l’église catholique sait donc que le nationaliste Kabila ne rempilera pas et que le scrutin présidentiel truqué portera à la magistrature suprême une marionnette de lignée pure des impérialistes mondiaux par laquelle on essayera d’exploiter au maximum les richesses naturelles de la RDC.
Léo Lipopo