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30 juillet 2020 4 30 /07 /juillet /2020 09:55
Terrorisme en France: Un Rwandais reconnait dans la nuit, devant le juge avoir allumé les trois foyers de l’incendie" qui ont ravagé la Cathédrale de Nantes.
En fait, les relations entre la France et le gouvernement rwandais dominé par les Tutsi ne sont pas au beau fixe.
Les familles des victimes françaises décédées dans ce fatal crash d'avion avec le président Hutu Habyarimana en 1994 demandent justice.
Ils accusent le Président Tutsi Rwandais Paul Kagame et sept membres de son entourage d'avoir abattu l'avion.
Le gouvernement rwandais dominé par les Tutsi est furieux.
Cet homme est-il un infiltré chargé d'une mission de vengeance? Toutes les pistes doivent être explorées
EN DIRECT - Cathédrale de Nantes - "Face aux preuves qui s’accumulaient, le bénévole a reconnu, dans la nuit, devant le juge avoir allumé les trois foyers de l’incendie" (Procureur) - L'homme a été placé en détention provisoire
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09h55: «Mon client a coopéré», a affirmé au quotidien Presse-Océan l'avocat du mis en examen, Me Quentin Chabert. «Il regrette amèrement les faits et évoquer cela a été pour lui une libération. Mon client est aujourd’hui rongé par le remords et dépassé par l’ampleur qu'ont pris les événements», assure-t-il.

08h41: Une semaine après l'incendie dans la cathédrale de Nantes, un bénévole rwandais du diocèse est passé aux aveux et a été placé en détention provisoire dans la nuit de samedi à dimanche pour "destructions et dégradations par incendie".

 
 
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L'homme "a reconnu, lors de l'interrogatoire de première comparution devant le juge d'instruction, avoir allumé les trois feux dans la cathédrale: sur le grand orgue, le petit orgue et dans un panneau électrique", a précisé le procureur de la République de Nantes Pierre Sennès au quotidien. Cet homme de 39 ans, qui était chargé de fermer la cathédrale la veille de l'incendie, a été mis en examen "des chefs de destructions et dégradations par incendie et placé en détention provisoire par le juge des libertés et de la détention", a indiqué dans un communiqué le procureur.

Le recteur de la cathédrale de Nantes, le père Hubert Champenois, avait expliqué la semaine dernière que le bénévole était un "Rwandais, venu se réfugier en France il y a quelques années".

Selon le recteur, le bénévole est "servant d'autel" et il le connaissait "depuis quatre ou cinq ans". "J'ai confiance en lui comme en tous les collaborateurs", avait-il expliqué à l'AFP. L'incendie de la cathédrale de Nantes, survenu 15 mois après celui de Notre-Dame de Paris, a suscité une vive émotion chez les Nantais, dont certains ont conservé le souvenir d'un précédent incendie de l'édifice, le 28 janvier 1972. L'édification de cette cathédrale, de style gothique flamboyant, a duré plusieurs siècles (de 1434 à 1891).

Le bénévole avait été placé en garde à vue le 18 juillet quelques heures après l'incendie et l'ouverture de l'enquête, puis remis en liberté le lendemain soir. Les enquêteurs souhaitaient l'interroger car après l'incendie aucune trace d'effraction n'avait été constatée sur les accès à l'édifice dans lequel trois points de départ de feu avaient été constatés.

Dans le cadre de cette enquête, "plus de trente personnes" ont été entendues et une vingtaine d'enquêteurs de la police judiciaire ont été mobilisés, avec notamment le renfort du laboratoire central de la préfecture de police de Paris, afin de déterminer la cause de l'incendie, selon le procureur. Le bénévole a été de nouveau interpellé et placé en garde à vue samedi matin, puis présenté dans la soirée au parquet de Nantes, qui a ouvert une information judiciaire, avant d'être mis en examen et placé en détention provisoire.

Il encourt "une peine de 10 ans d'emprisonnement et 150.000 euros d'amende", a précisé le procureur Sennés.. L'enquête avait révélé l'existence de trois points de feu distincts dans la cathédrale Saint-Pierre-et-Saint-Paul. "Entre le grand orgue, qui est sur la façade au premier étage et les autres feux, vous avez quasiment toute la distance de la cathédrale. Ils sont quand même à une distance conséquente les uns des autres", avait relevé le jour de l'incendie le procureur.

L'alerte avait été donnée le 18 juillet vers 07H45 par des passants qui avaient vu des flammes sortant de la cathédrale. Il a fallu environ deux heures aux sapeurs-pompiers pour circonscrire le feu qui a notamment détruit un tableau d'Hippolyte Flandrin du XIXe siècle et le grand orgue.

En dehors du grand orgue dont "très peu, voire pas du tout d'éléments seront sauvables", selon Philippe Charron, responsable du pôle patrimoine à la DRAC (Direction régionale des affaires culturelles), "la plupart des œuvres ont été sauvées" et sont remisées "notamment dans le château de Nantes". "On va compter en semaines la mise en sécurité du site, (...) en mois l'investigation qui va se faire pierre par pierre" et, concernant la durée du chantier de reconstruction précédé d'une phase d'études, "là, l'unité sera plutôt l'année", a estimé M. Charron. L’État "prendra toute sa part" dans la reconstruction, a promis le Premier ministre Jean Castex, venu à Nantes féliciter les sapeurs-pompiers le jour de l'incendie.

07h14: Face aux preuves qui s’accumulaient, "il a reconnu dans la nuit devant le juge avoir allumé les trois foyers de l’incendie de la cathédrale", a expliqué cette nuit le procureur de la République de Nantes, Pierre Sennès. Le bénévole avait été placé en garde à vue quelques heures après l'ouverture de l'enquête, le 18 juillet, puis remis en liberté le lendemain soir. Les enquêteurs souhaitaient l'interroger car après l'incendie aucune trace d'effraction n'avait été constatée sur les accès à l'édifice dans lequel trois points de départ de feu avaient été constatés.

L'homme a été mis en examen dans la nuit "des chefs de destructions et dégradations par incendie" et placé en détention provisoire, conformément aux réquisitions du parquet. Il encourt pour cette infraction "une peine de 10 ans d'emprisonnement et 150.000 euros d'amende", a ajouté le procureur. Le suspect continuait alors à nier les faits après avoir été interpellé ce samedi 25 juillet. 

«Mon client a coopéré», a affirmé au quotidien Presse-Océan l'avocat du mis en examen, Me Quentin Chabert. «Il regrette amèrement les faits et évoquer cela a été pour lui une libération. Mon client est aujourd'hui rongé par le remords et dépassé par l'ampleur qu'ont pris les événements», assure-t-il.

Il a reconnu, lors de l'interrogatoire de première comparution devant le juge d'instruction, avoir allumé les trois feux dans la cathédrale : sur le grand orgue, le petit orgue et dans un panneau électrique«, a précisé le procureur de la République de Nantes Pierre Sennès au quotidien.

Cet homme de 39 ans était chargé de fermer la cathédrale la veille de l'incendie. Il s'agit d'un «Rwandais, venu se réfugier en France il y a quelques années», avait expliqué la semaine dernière à l'AFP le recteur de la cathédrale de Nantes, le père Hubert Champenois. Selon le recteur, le bénévole est «servant d'autel» et il le connaissait «depuis quatre ou cinq ans».

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Samedi 25 juillet

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22h28: L'homme va être déféré dans la soirée et va être placé en détention provisoire fait savoir le parquet de Nantes. Celui-ci a ouvert une information judiciaire des chefs de "dégradations, détériorations ou destruction du bien d'autrui par incendie". Ce servant d’autel âgé de 39 ans travaille bénévolement pour le diocèse depuis quatre ou cinq ans, selon le recteur Hubert Champenois. Il était chargé de la fermeture de l’édifice vendredi 17 juillet, la veille du sinistre.

Le week-end dernier, il avait été interrogé dans le cadre d’une enquête ouverte pour incendie volontaire, pendant de longues heures, sous le régime de la garde à vue. Les enquêteurs cherchaient alors à vérifier son emploi du temps. Il avait finalement été libéré dimanche 19 juillet, après 22 h

22h24: Ce bénévole avait rapidement été entendu par les enquêteurs car il était "chargé de fermer la cathédrale" la veille précédent l'incendie qui avait ravagé une partie de la cathédrale Saint-Pierre-et-Saint-Paul et son orgue centenaire. Si, à l'époque, le procureur faisait preuve de précaution, indiquant qu'il était essentiellement question de "préciser certains éléments de l'emploi du temps de cette personne", les "développements de l'enquête" ont donc conduit à sa nouvelle interpellation.

22h18 : Le bénévole déjà entendu la semaine dernière dans l'enquête sur l'incendie de la cathédrale de Nantes a été de nouveau placé en garde à vue. Ce bénévole, qui travaillait depuis « quatre ou cinq ans » pour le diocèse de Nantes, selon le recteur Hubert Champenois, devait fermer les portes de l’édifice le vendredi 17 juillet, quelques heures avant que le feu ne se déclare en trois endroits espacés, à l’intérieur de la cathédrale. Ce servant d’autel avait été rapidement interpellé, le lendemain, dans un foyer nantais, par l’antenne de police judiciaire de Nantes, saisie de l’enquête ouverte pour « incendie volontaire ».

Des « contradictions » étaient en effet apparues dans le récit qu’il avait livré de sa soirée, selon le procureur. Au début de sa garde à vue, des difficultés s’étaient posées pour trouver un interprète. Cet homme, de nationalité rwandaise, avait seulement pu être entendu à partir du dimanche 19 juillet, avant que sa garde à vue soit levée, peu avant 23 heures ce soir-là.

«Les points de contradiction qui étaient apparus ont été éclaircis. En l’état, il n’est pas impliqué dans la commission des faits», avait alors déclaré Pierre Sennès.

22h08: Selon Presse Océan, le bénévole du diocèse entendu en garde à vue il y a une semaine, quelques heures seulement après l’incendie de la cathédrale de Nantes, était de retour dans les bureaux de la brigade criminelle de la police judiciaire ce samedi 25 juillet. Il doit être présenté à un juge d’instruction dans la soirée pour être mis en examen. Le procureur de la République requiert son placement en détention provisoire.

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  • : Congo Panorama. Le blog du soldat du peuple: Par Antoine Roger Lokongo, le Soldat du Peuple engagé dans la bataille des idées pour un Congo meilleur. Un Congo qui s'assume et devient un parténaire clé de la Chine, hier un pays sous-développé, qui, en un lapse de temps, a changé son destin en comptant sur ses propres efforts et devenu une puissance.
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