L'UDPS devient-t-elle une milice? Et puis, Kasumbalesa: L'UDPS (MPR PARTI-ETAT bis?) se substitue à l'Etat

Une fois FATSI élu, les Kamwina Nsapu ont déposé les armes. Les Kamwina Nsapu était-t-elle une milice de l'UDPS? 

Une bande des jeunes gens se réclamant pro président de la République démasquée en pleine « formation militaire » par la police à Kinshasa, Actualités
Politiquerdc.cd, août 27, 2020

Les vidéos ont envahi les réseaux sociaux depuis le mercredi 26 août soir. Des jeunes gens constitués sans doute en milice privée ont été surpris en pleine séance d’entraînement militaire, retranchés à l’intérieur d’une grande concession, dans la ville de Kinshasa.

En effet, la police nationale congolaise – appuyée par quelques éléments de l’armée – a mené un assaut contre ce centre hébergeant plus de 200 jeunes gens se réclamant « garde de paix » du chef de l’Etat, Félix-Antoine Tshisekedi. Ils étaient en pleine séance d’entraînement sur l’initiation aux combats militaires, dans le quartier Kingabwa situé dans la commune de Limete, à Kinshasa. Cette information a été confirmée à politiquerdc.net par de sources policières sous le sceau de l’anonymat.
D’autres sources rapportent que c’est Jean Marc Kabund – le président ai de l’UDPS Tshisekedi – qui aurait mis sa maison à la disposition de cette « milice » démantelée, sous la protection des éléments de la garde républicaine.
La police nationale a réussi à maîtriser ces « miliciens » après un échange de tirs, sous la conduite du commandant de la ville, le commissaire divisionnaire-adjoint, Sylvano Kasongo. Il y aurait eu quelques blessés dans les deux camps. L’événement s’est déroulé dans la soirée de ce mercredi 26 août 2020.

« Le commissaire principal de la police nationale congolaise ville de Kinshasa porte à la connaissance de la population kinoise qu’il a démantelé, le mercredi 26 août 2020 – sur ordre de la hiérarchie – un groupe d’inciviques au quartier Kingabwa, dans la commune de Limete; dont 23 personnes ont été arrêtées », lit-on dans un communiqué signé par le commandant de la ville. Et de préciser que, « les enquêtes se poursuivent pour retrouver le reste de la bande et les commanditaires de cette entreprise séditieuse , qui qu’ils soient et où qu’ils soient ».

Mais à en croire nos sources, au moins 30 personnes parmi lesquelles les formateurs de ce groupe sont déjà aux arrêts.
 
Du côté de l’UDPS/Tshisekedi, l’on ne reconnaît pas être associé ni de prêt ni loin à ce groupe.
Il convient de noter qu’il y a plusieurs mois circulaient déjà des informations faisant état de recrutement suivi de la formation militaire des jeunes gens venus du grand Kasaï à la permanence de l’UDPS Kibasa Maliba; à la 10e rue Limete. Certaines parmi les recrues auraient été envoyées à l’étranger pour poursuivre leur formation et ceux qui n’avaient pas été affectés, seraient devenus des wewa. À ce propos, Vital Kamerhe – le directeur de cabinet du chef de l’Etat – avait cru bien faire en offrant un lot de motos aux jeunes gens désœuvrés de l’udps pour leur permettre de se débrouiller, par l’exercice de ce métier, en attendant de trouver une solution plus efficace.
Dans les réseaux sociaux et même dans certains milieux politiques, les gens n’hésitent pas d’évoquer l’hypothèse d’une « Haute Trahison », si ces informations sur le recrutement et formation des jeunes gens venaient à se confirmer. Et ce, sur le pied de l’article 190 de la constitution qui stipule:
« Nul ne peut, sous peine de trahison, organiser des formations militaires, paramilitaires ou des milices privées, ni entretenir une jeunesse armée ».

Les actes de brutalité régulièrement posés par les militants de l’udps, en plus du démantèlement de cette milice, pourront être exploités par certains, pour ficeler un dossier d’accusation.

Rédaction

Kasumbalesa: L'UDPS (MPR PARTI-ETAT bis?) se substitue à l'Etat 

Kasumbalesa : la base « Bilanga » de l’UDPS occupée par des militaires

RADIO OKAPI, Publié le mar, 25/08/2020 - 14:08 | Modifié le mar, 25/08/2020 - 17:28

Une vue de Kasumbalesa (archives). Photo skyscrapercity.com

Les militaires FARDC et les policiers ont investi la base « Bilanga » à Kasumbalesa. Les militants de l'UDPS qui y exerçaient leurs activités sont invisibles.

Cette situation a été saluée par la société civile de Kasumbalesa qui espère que cela va permettre de lutter ainsi contre la contre bande et  faire en sorte que tout l'argent qui était perçu indûment par certains individus renfloue les caisses de l'État.
 

Le ministre provincial de l’intérieur, Fulbert Kunda Milundu, estime pour sa part que tout le monde doit se soumettre à l'autorité de l'Etat : 

« Depuis quelques temps il y a une situation tout ç fait anormale qui se déroulait à Kasumbalesa. Il y avait des compatriotes des certains partis politiques  qui commençaient à se substituer aux services publics ce qui était tout à fait anormal  et nous avons estimé que le moment était venu pour rétablir l’ordre. Les services chargés de rétablissement de l’ordre sont en train d’agir. Nous ne faisons que remplir nos obligations vis-à-vis de l’Etat pour lequel nous nous sommes engagés à travailler. L’Etat ne doit pas abdiquer devant ses responsabilités quand l’ordre public est rompu quand il y a déviation de certaines organisations privées, l'État a l'obligation de rétablir l’ordre. Et ce qui est en train de se passer à kasumbalesa n’est qu’un travail de rétablissement de l’ordre institutionnel, de l’ordre républicain des choses ».

Pour lui, ces policiers et militaires resteront à Kasumbalesa dès que l’ordre sera rétabli, avant de regagner leurs postes habituels.