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8 octobre 2020 4 08 /10 /octobre /2020 06:19
Tout le Peuple Congolais unanimement rejette la supercherie de la soi-disant "commune de Minembwe" et exige son démantèlement dans l'immédiat !m
Mais ifl faut en découdre avec tous réseaux mafieux et contrebandiers RD Congolais que nous qualifions de "complices des soit-disant banyamulenge, soit-disant originaires de Minembwe, et qui opèrent en Ituri, au Nord-Kivu et trafiquent l'or, le coltan, le bois, le café, évacués y compris par de petits porteurs... au profit de l'Ouganda, du Rwanda, du Burundi , des autres pays africains et du monde et donc au détriment de leur propre pays la RDC!
Un gouvernement qui ne se penche par sur l'industrie de transformation doit dégager ! 
 
Goma : le chef de l'État annule la décision de l'installation de Minembwe en commune rurale
 
 
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C'est au cours de la conférence de presse tenue ce jeudi 08 octobre à Goma (Est de la RDC, Nord-Kivu) que le chef de l'État Félix Tshisekedi a annoncé sa décision d'annuler tout ce qui a été fait (de ce côté-là).

"Je décide purement et simplement d'annuler tout ce qui a été fait de ce côté-là [Minembwe] et je mettrais rapidement une commission scientifique pour se charger notamment du processus de délimitation", a déclaré Félix Tshisekedi à la presse.

Le président Tshisekedi a indiqué que l'installation de Minembwe en commune rurale est arrivée à son insu, pendant qu'il était à l'étranger.

Depuis l'installation de Minembwe en commune rurale par le ministre de la décentralisation Azarias Ruberwa, plusieurs voix s'élèvent pour s'opposer à cette décision.

Daniel Aloterembi
MEDIA CONGO PRESS / mediacongo.net
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Sud-Kivu: Félix Tshisekedi promet de suspendre l’installation de la commune de Minembwe
 
 
 
 
 
 
 

 

Le Président de la RDC Félix Tshisekedi, a promis la suspension de l’installation récente des animateurs de la commune rurale controversée de Minembwe en territoire de Fizi.

 

Cette décision a été annoncée aux députés provinciaux du Nord et du Sud-Kivu; lors d’une audience leur accordée ce mercredi 7 octobre 2020.

 

Le rapporteur de l’Assemblée provinciale du Sud-Kivu qui l’annonce à Laprunellerdc.info; fait savoir que le chef de l’état Félix Tshisekedi leur a rassuré de son implication pour que l’installation de ladite commune soit suspendue; en attendant la descente d’une des experts non originaires du coin pour des études de faisabilité.

 

 

“Nous informons toute la population du Sud-Kivu que le Président de la République; s’inscrit en faux et donne sa ferme décision de sursoir l’installation de cette commune rurale; en attendant la mise en place d’une commission spéciale composée des scientifiques non originaires; pour l’analyse approfondie de ce problème qui le tient à cœur.” a indiqué Jacques Kamanda au sortir de l’audience avec le chef de l’Etat.

 

Il fait savoir que durant leur entretien, Tshisekedi est resté ferme quant à la division du pays. Selon lui, le Président a également insisté sur l’implication de tous pour le retour de la paix dans l’Est du pays.

 

 

“Il a également rassuré que tant qu’il est encore président de la République; aucun centimètre du territoire national ne sera cédé; et que nous devons tous nous impliquer dans la recherche de la paix et nous désolidariser des groupes armés; qui sèment terreur dans la population au Sud-Kivu.” explique Jacques Kamanda.

 

MediaCongo
MEDIA CONGO PRESS / Prunelle RDC
 
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7 octobre 2020
RDC : Il y a un an, Félix Tshisekedi annonçait être prêt à mourir pour la paix dans l’Est

 

« Notre combat sera celui de vous apporter la paix, une paix définitive, une paix nécessaire pour la stabilité de notre pays.

Et cette paix croyez-moi, je suis prêt à mourir pour qu’elle soit une réalité”.

Ces mots sont ceux du président de la République démocratique du Congo, Félix Antoine Tshisekedi lors d’un rassemblement public à Bukavu, dans le Sud-Kivu, le 7 octobre 2019.

Ce jour-là, il avait donc annoncé devant les habitants du Sud-Kivu, venus de tous les coins de la province, qu’il était “prêt à mourir” pour que l’Est du Congo, en proie à l’insécurité due à la présence des groupes armés depuis plusieurs années, puisse recouvrer la paix.


 Un an plus tard, alors que Félix Tshisekedi est de retour dans l’Est de la RDC, la promesse, applaudie par les populations du Sud-Kivu et des provinces touchées par l’insécurité, est demeurée sans effets.


 À l’instar de Zozo Sakali, responsable de la société civile dans la ville de Bukavu, de nombreux défenseurs des droits de l’Homme dénoncent l’insécurité dans les 20 quartiers de la ville où des corps sans vie sont trop souvent découverts, mais aussi les attaques contre des civils sans défense, les braquages et l’insécurité dont sont victimes les pêcheurs sur le lac Kivu.

 

Toujours selon Zozo Sakali, le chef de l’État devrait “s’activer” pour concrétiser sa promesse et mettre les moyens nécessaires à la disposition de l’armée et de la police pour sécuriser Bukavu et le Sud-Kivu.

 

Tueries en série


 Dans cette province, entre le 1er février et le 31 août 2020, 171 meurtres et 277 enlèvements ont été perpétrés par des hommes armés dans les territoires de Kabare, Walungu, Shabunda, Uvira, Fizi, Mwenga, Idjwi, Kalehe et en ville de Bukavu, selon un rapport publié par la Synergie des Associations des Jeunes pour l’Éducation Civique Electorale et la Promotion des Droits de l’Homme (SAJECEK).

RDCongo: une « République du Kivu » revendiquée à Bukavu

 

D’après Robert Njangala, coordonnateur du SAJECEK, “une année après le passage du chef de l’État, malgré un discours prometteur, on ne sent pas une implication forte de notre armée ni du président de la République pour résoudre les problèmes liés à l’insécurité au Sud-Kivu.

 

Si on parle de ce qui se passe sur les hauts plateaux de Minembwe, ce sont les groupes armés nationaux et étrangers qui tuent des civils et incendient des villages entiers.

Cela montre à suffisance que l’insécurité est en train de prendre une allure inquiétante.

On ne perçoit pas la volonté de trouver une solution aux problèmes d’insécurité car jusque-là, il n’y a pas eu d’opérations de grande envergure visant à neutraliser les groupes armés alors que notre armée possède tous les moyens possibles.

Certains mois, notre synergie enregistre plus de cinquante (50) victimes, tués par des groupes armés en province. Cela prouve que l’État congolais ne fait pas suffisamment d’efforts pour mettre fin à l’insécurité”

Du côté du territoire de Kalehe, les organisations de la société civile avaient demandé aux autorités provinciales le redéploiement de l’armée congolaise dans les zones qu’elle n’occupait pas pour mettre fin à l’insécurité.

 

En janvier dernier des militaires des Forces armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) étaient visibles plusieurs axes routiers.

 

Mais au mois de juillet 2020, ces militaires ont été réaffectés dans d’autres zones laissant sur place un effectif très réduit incapable d’assurer la protection des populations dans ces villages occupés par des groupes armés dont les rebelles rwandais du Conseil National pour le Renouveau et la Démocratie (CNRD), une dissidence des FDLR-FOCA.

 

Tout est à refaire

Selon Delphin Birimbi, Président du cadre de concertation territorial de la société civile de Kalehe, plusieurs éléments des différents groupes armés qui étaient à la base de l’insécurité dans le territoire de Kalehe s’étaient rendus aux autorités militaires entre février et mars 2020 suite à la traque menée par l’armée congolaise et à la sensibilisation des organisations de la société civile sur place.

 

Mais vu l’absence du processus de démobilisation et de réinsertion, certains de ces membres des groupes armés sont retournés dans la forêt pour reprendre les armes et les autres se sont mélangés aux communautés locales sans passer par le processus de reinsertion.

 
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