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22 novembre 2020 7 22 /11 /novembre /2020 12:38

LE CONGO DE FATSHI TEL QUE VU PAR JO M. SEKIMONYO ET COLETTE BRAECKMAN

L'OPPULENCE DES UNS FAIT LE MALHEUR DES AUTRES

LA gratuite de l'enseignement est lui aussi une leurre à juger par le fait que les foyers sont maintenant condamnéà payer les factures d'eau et d'électricité consommées et accumulées penndnt la période de confinement à cause la  pandémie du Covid-19 pourtant tous les foyers ont été exemptés de ces factures par l'Etat à travers un décret présidentiel. 

Faits compilés par le Dr. Antoine Roger LOKONGO

1. JO M. SEKIMONYO :

Alors que la République Démocratique du Congo conclue 2020 avec une autre éminence des ratés économiques et gaffes sociales, une pensée triste se presse sur la soif des acteurs politiques pour les actes pervers semblent être non-périssables et inextinguible.

Sur les 202 pays au monde, le passeport Congolais à 185 $ US ou 99 $ US donne accès à 13 pays sans préalable visa.

En comparaison, les passeports les plus chers du monde tel que d’Australie (282 $ US) a 86 pays et la Turquie (255,66 $ US) a 52 pays sans visa. On peut aussi jeter un coup d’œil sur le Canada (161 $ US) a 71 pays et la Zambie (150 US $) a 34 pays.

Tandis que parmi les passeports africains les moins chers du monde, celui de la Tunisie (20 $ US) a 28 pays et de Botswana (17 $ US) a 39 pays.

Sans même ajouter le fait à quel point le processus d'acquisition d'un passeport congolais en RDC est insensé et instable, surtout si vous n'êtes pas à Kinshasa, la capitale nationale, exercice ci-dessus consiste à démontrer qu’au lieu de baisser le prix du passeport que le gouvernement devrait négocier avec d’autre nations pour plus d’accès sans préalable.

Sans gêne, j’aurai été parmi les premiers à danser sans musique toute une semaine si le gouvernement FCC-CACH avait élevé le prix du passeport congolais de 185 $ US à 282 $ US, égalant celui de l'Autriche, tout en égalant a 86 le nombre des pays d’accès sans visa que celui-ci fournit qui environ 4 fois plus de pays.

J’aurais vivement applaudi si le prix avait été maintenu mais le nombre d’accès des pays sans visa égalerait celui du passeport Zambien, 34, qui est plus du double de celui du passeport congolais actuellement. 

On peut aussi décompter un autre aspect. Etant donné que le passeport congolais donne accès à la moitié des nations que celui de la Tunisie, il devrait coûter la moitié de ce dernier, 10 $ US.

Ce document de voyage n'étant pas si spécial par sa valeur intrinsèque, il ne devrait pas être nécessaire de conclure des contrats coûteux avec une entreprise étrangère. Il existe un certain nombre d'entreprises d'impression autour du rond point Victoire qui peuvent faire le travail.

Il faut avouer que, à ce stade de la RDC, baisser le prix du passeport congolais est un autre des énormes exploits non pertinents du pacte FCC-CACH. Aux apôtres de la médiocrité et adeptes des banalités, il faut réaliser que même la Belgique, qui doit toute son existence sociale et sa gloire économique à la RDC par d'horribles crimes sociaux, politiques et économiques de plus d'un demi-siècle, a l'audace non seulement d'exiger aux congolais un visa d'entrée mais leur faisant aussi subir un spectacle humiliant, une douzaine de courbettes au minimum avant même d'examiner une demande, quelle que soit sa position sociale, économique ou politique. 

En tant qu'expatrié, une personne qui vend son expertise hors de son pays d'origine, et non pas membre de la diaspora, une personne qui a choisi d'adopter une autre patrie, ce qui indique que je voyage avec un passeport congolais, il y a longtemps que j'ai appris à mes dépens en me faisant ridiculiser à plusieurs reprises dans les aéroports, pour des raisons étranges, plus sur le continent africain qu'ailleurs, que la puissance d'un passeport ou puis-je dire le nombre d'aéroports que le titulaire peut traverser sans être harcelé ou interrogé importe plus que son prix.

2. COLETTE BRAECKMAN

SUR LES CONSULTATIONS NATIONALES :

 Le chef de l’Etat FeliX Antoine Tshisekedi écoute les doléances et les propositions des uns et des autres mais surtout, il tente de mettre sur pied une majorité alternative, qui, au terme dedébauchages monnayés ou de promesses d’ordre politique,  lui permettrait sinon de se passer de son allié initial, du moins d’élargir sa marge de manœuvre et de l’emporter dans plusieurs différends, qu’il s’agisse de la Cour Constitutionnelle, de la nouvelle direction de la Commission électorale indépendante, de la nomination d’un nouveau Premier Ministre…

Ce « putsch pacifique », c’est-à-dire le reniement d’un accord conclu, est visiblement encouragé par l’ambassadeur des Etats Unis jouant un rôle de pro consul (du temps de Donald Trump…), se heurte cependant à de sérieux obstacles : la majorité de la plateforme FCC (Front commun pour le Congo) soutenant Joseph Kabila, avec ses 300 élus, s’avère difficile à éroder. Même s’il observe un lourd silence, celui que l’on appelle « le fermier barbu de Kingakati » c’est-à-dire l’ancien président reconverti en « gentlemen farmer », ne reste pas inactif : non seulement il tente de dissuader des défections au sein de ses partisans mais ses émissaires se sont adressés aux pays africains dont l’Afrique du Sud et l’Egypte qui avaient parrainé l’accord de paix, à la représentante de l’ONU à KInshasa, Mme Leila Zerroughi. Cette dernière avait désamorcé la crise post électorale en janvier 2019, ce qui avait pris de court ceux qui, en Europe et même en Belgique, avaient parrainé Martin Fayulu, opposant radical à Joseph Kabila et présenté comme vainqueur par les observateurs de l’Eglise catholique, qui cependant ne produisirent jamais leurs rapports…En outre, l’armée, régulièrement appelée à prendre parti a clairement balayé les appels à la révolte émis par certains protagonistes, faisant savoir, lors d’une conférence de presse, que les militaires devaient soumission et loyauté aux institutions légalement établies et qu’ils disposaient des moyens nécessaires à l’accomplissement de leur mission.

Pendant ce temps, le niveau de dépenses de la présidence a dépassé de 1400% le budget prévu (du jamais vu au Congo, ce qui n’est pas peu dire),

Braeckman conclut que la Blitzkrieg de Tshisekedi s avère moins foudroyante que prévu et au vu du rapport des forces, le « principe de réalité » pourrait l’emporter : de nouvelles élections s’avérant trop coûteuses, une rencontre au sommet entre Kabila et Tshisekedi serait imminente, menant à une renégociation des termes de l’accord initial et un rééquilibrage des forces, le terme « gentlemen’s agreement » ne faisant plus partie du vocabulaire… (autrement dit, les point de convergences pour l'intérêt supérieur de la nation). 

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Message de Colette Braeckman adressé à l’Université catholique de Bukavu

21 novembre 2020

L'Université catholique de Bukavu (UCB)a décerné à Colette Braeckman, journaliste au journal belge «Le Soir» qui publie également ses articles sur un blog «Le carnet de Colette Braeckman» et auteur de nombreux ouvrages sur l'Afrique centrale, le titre de Docteur honoris causa. UCB lui a rendu hommage pour sa contribution exceptionnelle et incomparable à l'information sur l'Afrique centrale en général et sur la RD Congo en particulier.

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Message adressé à l’Université catholique de Bukavu à l’occasion de la proclamation des titres de Docteur Honoris Causa 2020

S’il est une reconnaissance professionnelle et humaine qui me touche particulièrement, c’est bien ce titre de Docteur Honoris Causa, décerné par l’ Université catholique de Bukavu . Recevoir ce titre en mains propres et au jour prévu aurait représenté une joie immense, une sorte d’aboutissement d’un long engagement aux côtés du Congo, qui avait pris, au milieu des années 80, r, un tournant décisif… J’avais rêvé revenir cette année à Bukavu en compagnie de Hugues Dupriez, ou au moins l’associer à cet honneur, mais le cours de nos existences en a décidé autrement : la situation sanitaire ne m’a pas permis de voyager et surtout Hugues Dupriez, de manière inopinée, a quitté cette vie terrestre. Pour être de cœur avec vous, les amis de Bukavu, avec qui j’ai cheminé durant d’aussi longues années et partagé tant de moments de vie, il ne me reste qu’une mémoire fidèle, colorée par tant de souvenirs…

Avant l’année 1985, le pays qui s’appelait alors le Zaïre ne m’était pas étranger. Depuis l’enfance je savais qu’un jour je découvrirais le Congo, que j’irais voir sur place si mes rêves correspondaient à la réalité. Mais en cette fin des années 70, ce que j’avais appris à connaître comme journaliste, c’était le prétentieux visage d’une dictature, l’ambition d’un homme, la sujétion d’un peuple, le combat de quelques opposants essayant de se faire entendre depuis la Belgique. J’avais déjà rencontré Etienne Tshisekedi, après sa rupture avec le parti unique, Laurent Désiré Kabila qui passait quelque fois par l’ Europe en quête d’hypothétiques soutiens, je connaissais les aller retour de Nguz Karl I bond entre le pouvoir et l’opposition. Mais en 1985, alors que se préparait le 25eme anniversaire de l’indépendance du pays, l’évidence qui s’imposait à moi était que je ne savais rien. Rien du peuple des campagnes, rien des creuseurs dans les carrières, rien des femmes commerçantes ou cultivatrices, rien des aspirations de la jeunesse, rien de ceux qui résistaient dans l’ombre et préparaient sans bruit un autre avenir.

Puisque le Soir préparait un numéro spécial consacré à cet anniversaire, c’est tout naturellement que je me portai volontaire pour quitter les salons de Kinshasa, oublier les indicateurs macro économiques et les polémiques avec la Banque mondiale, négliger les politiciens qui tenaient le haut du pavé. C’est un autre pays que je voulais découvrir, mais comment l’approcher ?

C’est à la fin d’une conférence organisée à l’Université Libre de Bruxelles et dénonçant le régime Mobutu, que tout s’est noué. Littéralement, mon premier voyage au Kivu n’a tenu qu’à un fil.

Ce fil, c’était un brin de laine dépassant du tricot de mon voisin et qui, au hasard d’un mouvement brusque, s’était accroché à sa chaise. A la fin de la réunion, la chaise fut distraitement traînée par le participant et lorsque je parvins à en faire la remarque à l’intéressé, son pull de laine vierge était déjà bien détricoté. Mieux valait rire de l’incident et faire connaissance.

C’est ainsi que je découvris un agronome qui se préparait à se rendre à Bukavu pour y retrouver les associations qu’il connaissait et qui faisaient partie du réseau de Solidarité paysanne, fondé par Pierre Lumbi. Comment aurais je résisté à l’envie d’avancer mes pions et de préparer mon reportage ?

Tentant ma chance, je proposai au voyageur de me joindre à lui, dans le but de découvrir en sa compagnie l’intérieur du pays, loin des salons de la capitale et en partageant les frais de transport…Moins d’un mois plus tard, nous nous retrouvions à Goma, avec l’intention de descendre en land rover jusque Bukavu en longeant le lac Kivu.

Tout s’est joué à l’occasion de ce voyage : nous avons découvert le site de Kamituga, où la société belge Symetain était dirigée par Serge Lammens, frère d’Yvon, le cinéaste et ami avec qui j’allais réaliser un documentaire « l’or noyé de Kamituga ». Alors déjà, autour des installations industrielles, des centaines de creuseurs artisanaux essayaient de grappiller quelques miettes de minerai. Nous avons découvert aussi l’hôpital de Walungu que le Docteur Mertens s’efforçait de maintenir en état, rencontré une société civile qui voulait s’organiser indépendamment de l’Eglise catholique, nous nous sommes arrêtés sur la piste pour deviser avec un jeune médecin qui, au delà de son souci de la santé des femmes épuisées par trop de grossesses et de trop longs trajets, abordait déjà le contexte politique. Par la suite, pour avoir parlé avec une journaliste étrangère, il allait être interrogé par les services de sécurité de Mobutu… Si ma mémoire ne me trahit pas, ce médecin s’appelait Denis Mukwege et je ne me doutais pas que j’allais le retrouver des années plus tard à Panzi… Au cours de ce voyage l’ « agronome de terrain » qu’était Dupriez m’a fait découvrir les bananeraies, expliqué le savoir qui présidait aux cultures associées, la sagesse des agriculteurs traditionnels si souvent qualifiés d’ « arriérés » par des techniciens aux chaussures bien cirées et formés à l’occidentale. A plusieurs reprises, nous nous sommes enfoncés dans les ornières remplies d’eau et nous avons acheté des brochettes aux femmes des villageois qui nous avaient sortis de là en poussant et en tirant le véhicule…

A l’issue de ce bref périple, tout était joué : Bukavu faisait partie de ma vie, mon compagnon de voyage aussi.

Depuis lors, durant trois décennies, jamais je n’ai été séparée de ce Kivu où je me suis sentie chez moi. Durant les années 90, j’ai suivi, aux côtés de Hamuli Kabarhuza puis de Sylvain Mapatano les combats de la société civile et je me souviendrai toujours de ce moment où à Kinshasa, la délégation du Kivu invitée à la conférence nationale souveraine avait refusé dès son arrivée de loger dans les hôtels proposés par le dictateur. Installés sur les marches du Palais du Peuple, les gens de l’Est préféraient chercher des chambres dans la cité, chez l’habitant plutôt que se compromettre avec le régime…

Après le génocide au Rwanda, durant lequel les membres du groupe Jérémie m’informaient d’heure en heure de la tragédie qui se déroulait sur l’autre rive de la Ruzizi, j’ai vu le flux de réfugiés hutus traverser la frontière et s’installer dans des camps immenses. Là, en même temps que se déployait l’aide humanitaire, une autre guerre se préparait et le recrutement des futurs miliciens allait bon train. Deux ans plus tard, c’est à Bukavu, dans les jardins du gouvernorat, que j’ai retrouvé Laurent Désiré Kabila. Alors porte parole de l’AFDL il m’a salué avec chaleur en disant « cette fois c’est la bonne, on ira jusque Kinshasa ». Je me souviens d’avoir soupiré, sceptique: «bonne chance vous n’y êtes pas encore… » tandis que Kisase Ngandu qui allait être assassiné quelques jours plus tard, me ramenait à l’hôtel… Autour de nous, des combattants armés jusqu’aux dents, venus du Rwanda ou recrutés au Congo se préparaient à s’avancer dans la grande forêt . Ils étaient rejoints par de jeunes volontaires congolais, des étudiants ou des paysans qui voulaient libérer leur pays de la dictature et avaient quitté l’école ou le village pour prendre les armes…

Quelque temps plus tard, lorsque l’horreur s’est invitée à Bukavu, j’étais là aussi : j’ai vu les gens, Congolais et Rwandais côte à côte, fuir en masse en direction de Kisangani à travers la forêt ; j’ai vu la course- poursuite menée par ceux qui se présentaient comme des libérateurs ; j’ai vu au cœur de la forêt des arbres calcinés et de la terre fraîchement remuée et j’ai deviné au milieu des clairières, les ombres des fosses communes… J’ai partagé la surprise, l’indignation, la colère, la peur de la population congolaise prise en otage dans un conflit qui n’était pas le sien. J’ai rencontré, chez Marie Masson au BDOM ou en compagnie de Nono Mwavita de Sarcaf des dizaines de femmes brisées par le viol et j’ai découvert, dans une aile de l’hôpital de Panzi, des femmes au vagin pulvérisé, qui malgré les soins qui leur étaient prodigués par le Docteur Mukwege se considéraient comme des mortes vivantes. J’ai accompagné ma consoeur Maryse Jacob de la RTBF qui, à l’intention de ces femmes détruites en leur corps et en leur âme, avait rassemblé et transporté des caisses de savons, de shampoings, de déodorants et autres crèmes de soin… Des articles apparemment futiles mais qui rendaient aux bénéficiaires leur dignité de femmes… J’ai écouté Denis Mukwege dénoncer cette guerre menée contre les femmes, suivi Elisabeth Burdot qui, pour la RTBf et bien avant tout le monde, s’intéressait au travail de la justice et dénonçait l’impunité dont jouissaient les criminels avec ou sans uniforme.. J’ai rencontré Mouna Murhabazi qui s’efforçait d’arracher aux groupes armés des enfants qui avaient été recrutés de force. J’ai pris part à la marche internationale des femmes qui nous a conduits jusque Mwenga, au delà du parc de Kahuzi Biega et j’ai deviné la présence des tueurs qui, cachés dans la forêt, guettaient celles qui tardaient à rejoindre le cortège des voitures…

Lorsque Monseigneur Munzihirwa a été assassiné après qu’il eut dénoncé cette guerre menée au bénéfice d’intérêts étrangers, j’ai partagé le chagrin et la colère de tous, de même que lorsque Monseigneur Kataliko fut emporté par une mystérieuse maladie ; j’ai applaudi Solange Lusiku lorsque l’Université de Louvain UCL lui décerna un titre honoris causa, mais je savais que malgré son prestige cette reconnaissance ne protégerait pas cette journaliste de ses ennemis et je me souvenais des nombreux journalistes et activistes qui avaient déjà disparu…

Au fil des années, Bukavu est devenu ma deuxième patrie. Mes nombreux amis, Mouna, Sylvain, Mwavita, Tonton et ses fils mes chers neveux , Luc et Espérance et tant d’autres dont Denis Mukwege, son épouse et son équipe sont devenus ma « famille de cœur »… A plusieurs reprises, Hugues Dupriez faisait le voyage et lorsque nous nous retrouvions sur les rives du lac Kivu, nous parcourions nos souvenirs et retrouvions les élans de notre jeunesse…C’est lui qui m’encouragea à interroger le Docteur Mukwege pour en tirer un livre- témoignage qui avait pour but de briser le silence qui pesait sur la souffrance des femmes.

En fait, jamais je n’ai quitté Bukavu, mon cœur est resté pris au bord du lac, jusqu’à ce jour où les circonstances sanitaires et d’autres raisons m’ont empêchée de quitter la Belgique contaminée…

Avec ceux qui ont morts, avec ceux qui sont vivants, avec ceux qui sont proches et ceux qui sont loin, je ne peux que reprendre cette expression que l’on prononce si souvent au Congo :« nous sommes ensemble ». Ensemble dans les tribulations de la vie, ensemble dans cet espoir d’un avenir meilleur que les Congolais ne cessent jamais d’entretenir, avec force et obstination…

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  • : Congo Panorama. Le blog du soldat du peuple: Par Antoine Roger Lokongo, le Soldat du Peuple engagé dans la bataille des idées pour un Congo meilleur. Un Congo qui s'assume et devient un parténaire clé de la Chine, hier un pays sous-développé, qui, en un lapse de temps, a changé son destin en comptant sur ses propres efforts et devenu une puissance.
  • : A partir des idées de mes héros, Patrice Emery Lumumba et Laurent Désiré Kabila, je suis l'actualité politique de mon pays, la République Démocratique du Congo en partuclier et de l'Afrique en général et je donne mes commentaires. Antoine Roger Lokongo
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Hymne des Opprimés

  Ces CPP-ci sont la lumière des ouvriers
et des paysans,
ainsi que de tout opprimé.

Il n’y a point de doute d’abattre l’exploitation et de créer une juste société.

Notre serment est de ne jamais échouer,
enjoignons toutes nos forces en un faisceau,
tenons bien nos armes dans nos mains,
car ces CPP sont la force du peuple.


Dans sa noble cause,
jamais de spoliation.

Notre lutte revendique nos droits,
quoiqu’il en coûte,
jamais de servitude.


Pour les opprimés,
la Révolution est un rempart,
son ultime but est que le peuple gouverne.

Laurent Désiré Kabila,
lâchement assassiné le 16 janvier 2001.

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