Voici comment Etienne Tshisekedi a dansé, jubilé, célébré, s'est réjouit, s'est félicité de l'assassinat de Mzee Kabila
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C'est n'était pas la première fois. La photo suivante dépeint Mobutu et Tshisekedi entrain de célébrer l'assassinat de Patrice Lumumba
RDC: entretien d'IRIN avec le chef de l'UDPS, Etienne Tshisekedi
Publié le 23 janv.2001 Publié initialement le 23 janv.2001
https://reliefweb.int/report/democratic-republic-congo/drc-irin-interview-udps-leader-etienne-tshisekedi
Traduit de l'anglais par le Dr LOKONGO
BRUXELLES, 23 janvier (IRIN) - Suite au décès du président congolais Laurent-Désiré Kabila, IRIN s'est entretenu avec Etienne Tshisekedi, chef de l'opposition Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS), le 20 janvier.
QUESTION: Les Congolais peuvent-ils espérer un avenir meilleur maintenant que Laurent-Désiré Kabila est mort?
RÉPONSE: Oui, une sérieuse pierre d'achoppement vient d'être levée, même si je regrette sa mort violente en tant que personne qui s'est battue par des moyens pacifiques. La voie est désormais libre pour une solution à trois volets envisagée dans l'accord de paix de Lusaka: le cessez-le-feu, le dialogue intercongolais et le déploiement des troupes de l'ONU. J'espère que cela ne prendra pas trop de mois. J'ai déjà envoyé des envoyés pour demander au fils de Kabila d'adopter une approche différente de celle de son père et d'entrer dans le dialogue intercongolais. Les dirigeants des groupes qui composent le dialogue - le groupe de Kabila, les trois groupes rebelles et moi - doivent se réunir le plus tôt possible sous les auspices de M. Masire, le facilitateur, pour sortir le pays de cette crise.
Q: Pensez-vous que Joseph Kabila est favorable à cette initiative?
R: Il doit être car il n'a pas le choix. Il n'est pas destiné à rester leader du pays. Son père a échoué et le fils doit en payer les conséquences. Il doit être sage et comprendre que le pouvoir doit être divisé par consensus. S'il ne veut pas prendre cette option, nous continuerons la lutte. Nous ne nous lasserons pas. Ce sera lui qui abandonnera.
Q: Qui est le plus à même d'exercer une influence sur cette situation?
R: Premièrement, j'appelle le Secrétaire général et le Conseil de sécurité de l'ONU à déployer les troupes nécessaires pour assurer la sécurité des Congolais dès qu'il y aura un cessez-le-feu. Mais pour ce faire, les Etats membres doivent leur donner les ressources. Maintenant que le verrou a sauté, nous devons agir et ne pas tergiverser. L'ONU a été créée pour instaurer la paix et la sécurité dans des endroits où elle n'existe pas pour ne pas rester dans des bâtiments climatisés à Manhattan. Les 5 500 soldats doivent se déployer là où il pourrait y avoir des affrontements à commencer par Kinshasa. Ensuite, les troupes étrangères devront se retirer du sol congolais.
Q: L'opposition non armée semble divisée. N'avez-vous pas d'abord à développer une position commune?
R: Il faut faire la distinction entre ceux qui agissent dans leur propre intérêt et nous, qui agissons au nom du peuple. Mes alliés sont des structures politiques unies avec un groupe de personnes derrière eux. Il s'agit dE PDSC (Parti démocrate social-chrétien, dirigé par André Bo-Boliko Lokonga), du PALU (Parti lumumbiste unifié, dirigé par Antoine Gizenga) et du FONUS (Forces novatrices pour l'Union et la Solidarité, dirigé par Joseph Olengakhoy). Les mobutIstes? Ne perdez pas de temps avec eux. Ils devraient être emprisonnés pour les crimes qu'ils ont commis. Quand ils sont à l'étranger, ils disent qu'ils sont l'opposition, mais ils ne représentent personne. Les autres sont des gens qui font beaucoup de bruit à l'étranger mais qui ne recherchent que des emplois ministériels au lieu de s'inquiéter de la pauvreté des gens. Ce sera comme le Burundi où les petits partis sans représentation veulent être dans le même bateau que tout le monde et qui rendent la vie difficile à tous.
Q: Certaines personnes vous accusent d'être plus intéressé à gagner le pouvoir à Kinshasa qu'à traiter avec le Rwanda et l'Ouganda qui occupent une partie de votre pays?
R: Kabila est arrivé à Kinshasa le 17 mai 1997, soutenu par ces deux pays. Le 23 mai, j'ai donné une conférence de presse à Kinshasa pour les remercier de nous avoir délivrés de Mobutu mais aussi pour leur demander de quitter le Congo immédiatement et de laisser les Congolais se débrouiller seuls. Mais Kabila a répondu qu'il n'y avait pas d'étrangers dans l'armée congolaise. Légalement, il a pris le pouvoir «par la force». Ce qui s'est passé alors était une lutte interne à l'AFDL parce que Kabila ne voulait pas partager le pouvoir. Alors l'autre aile a demandé le soutien ougandais et rwandais. Il n'a pas réagi contre le peuple congolais mais contre Kabila lui-même.
Q: Appelez-vous le Rwanda et l'Ouganda à partir aujourd'hui?
R: Je demande seulement que les dispositions de l'accord de Lusaka soient respectées. L'ONU doit se déployer pour sécuriser le pays, puis toutes les troupes étrangères doivent se retirer. L'Accord offre un équilibre car il ouvre également la voie au dialogue et, par conséquent, à la démocratie. Si nous avions condamné l'agression rwandaise et ougandaise comme Kabila voulait que nous le fassions, nous lui aurions laissé le champ libre pour consolider sa dictature. Nous ne voulions pas tomber dans ce piège. Cela dit, je suis conscient que les Congolais des Kivus et de l'Est en général souffrent de cette occupation et je tiens à leur exprimer ma sympathie et ma solidarité.
Q: Pouvez-vous me dire concrètement ce que vous comptez faire dans les semaines à venir?
R: Je suis en contact avec de nombreux dirigeants africains et européens pour souligner l'urgence de la situation. J'ai demandé aux militants de mon parti, l'UDPS, de recommencer des activités politiques, à l'Ouest comme à l'Est. Je suis prêt à retourner à Kinshasa dès que le dialogue sera engagé. J'ai demandé aux participants à la conférence de revenir dès que possible au facilitateur à Gabarone. Nous ne devons pas perdre de temps. Nous avons déjà les acquis de la conférence nationale souveraine et nous devons mettre les conclusions en pratique.
[FIN]
- MEDIAPART 6 JUIN 2019
- PAR FREDDY MULONGO
RDC: Etienne Tshisekedi, l'homme de coup d'État permanent !
Par Freddy Mulongo, jeudi 6 juin 2019 Radio Réveil FM International
Etienne Tshisekedi "Mula Nkuasa" !
L’homme qui a déjoué sciemment toutes les étapes de libération du peuple congolais et qui a toujours contribué profondément à les pourrir reste une énigme pour beaucoup de Congolais. Mais, son parcours éclaire sur l’homme, son action et sa traîtrise permanente contre la nation depuis ses premiers pas dans la politique jusqu’au dernier jour où il a rendu l’âme à son créateur. Le peuple l’a admiré, le peuple a fini par en faire un sphinx, un “Moïse”, une icône, oubliant complètement son passé et toute son histoire. Mais, au fait, qui était Tshisekedi ?
Parler de Tshisekedi serait sûrement sillonner une mythologie. Qui était donc Tshisekedi? Une icône, un sphinx, un Moïse congolais, un opposant éternel, un roi sans couronnes, ne serait-il pas plutôt un dictateur sans royaume, un traître sans émotions! De la logique anarchique du pouvoir à l’usurpation, il demeure certainement l’homme de coup d’état permanent!
Sa plus grande réussite dans sa fourberie était celle de prendre en otage la vie politique congolaise, faisant tout tourner autour de sa personne. Comme l’histoire peut nous paraître si étrange lorsqu’on la lit loin des passions du moment et surtout lorsque l’on regarde les événements à reculons pour mieux comprendre comment un peuple peut effacer ses souvenirs et reformater sa mémoire. On pourrait écrire des bêtises pour justifier la monstruosité, mais personne ne pourrait complètement effacer l’histoire.
Les générations qui se succéderont au Congo devraient savoir une chose que Tshisekedi a été de tous les coups contre la République.
1. À la fin de la table ronde de Bruxelles, tout le monde était sur le chemin de l’indépendance et de l’unité nationale, Tshisekedi, lui, se retrouvait ministre de la justice dans la sécession de l’empire sud-kasaien de l’empereur Kalonji.
2. Au moment où Lumumba traçait la ligne de démarcation qui devrait nous sortir de la colonisation, Tshisekedi se retrouvait dans le Collège des commissaires généraux issu du premier coup d’état de Mobutu contre Patrice Emery Lumumba, le 19 septembre 1960. De commun accord, l’ensemble du collège des commissaires généraux sans désistement d’un seul de ses membres avait décidé sous ordre de leurs maîtres américains et belges de livrer Patrice Emery Lumumba au régime sécessionnistes du Katanga détaché du Congo depuis le 11 juillet 1960. Un coup était porté à la jeune démocratie, à la vision de l’autonomie et de l’autodétermination du Congo. Les ennemis intérieurs et extérieurs du Congo venaient d’asséner un coup mortel à notre libération de l’esclavage de plus de 500 ans. C’est à ce même moment que Tshisekedi a personnellement ordonné le transfert de Pierre Léopold Elengesa, Jacques Fataki, Jean-Pierre Finant, Emmanuel Nzuzi, Jacques Lumbala, Christophe Muzungu, Joseph Mbuyi, Barthélémy Mujanayi, Camile Yangara vers ses partenaires du Sud-Kasaï sécessionniste qu’il venait de quitter pour un rôle national et surtout pour mettre en exécution le plan haineux contre Lumumba. Remarquez que les commissaires généraux ont renvoyés Lumumba et ses alliés vers deux régimes sécessionnistes qui n’avaient aucune relation gouvernementale avec le régime de Kinshasa qui ne reconnaissait pas leurs prétendus autorités et pouvoirs.
3. Entre 1961 et 1965, Étienne Tshisekedi est nommé recteur de l'École nationale d'administration (ENDA), avec comme titre académique un diplôme d’une année d’études en droit coutumier à l’université de Lovanium à Kinshasa qu’il transformera par magie en doctorat de droit. La médiocrité venait de faire son entrée dans l’éducation des cadres de notre administration étatique. Le Congo venait de perdre la boussole ne sachant plus comment s’orienter dans cet océan où Tshisekedi enseignait aux étudiants de l’ENDA que l’intelligence humaine se trouvait dans le sang humain. L’on naissait avec du sang bête ou du sang intelligent selon sa théorie rejoignant la théorie de la race pure hitlerienne. Qu’importe les études, le sang bête demeurait un sang bête, le sang intelligent demeurait aussi un sang intelligent, selon ses divagations. Tel père, tel fils, le fils va aussi usurper un diplôme en marketing qu’il n’a jamais reçu d’aucune école ni en Belgique ni dans une autre école de cette planète Terre. Mais le sang usurpateur a agi, il faudrait sûrement croire à la théorie stupide du Père.
4. La première république s’essoufflait, mais les bonnes intentions se conjuguaient pour lui donner un nouveau élan. Hélas, dans le décor, Tshisekedi et Mobutu réussirent un coup d’état le 24 novembre 1965. La fin de la démocratie envahissait les réalités congolaises comme une foudre, les vautours venaient d’instaurer un régime dictatorial basé sur les crimes. 4 vaillants fils du Congo, Anany, Bamba, Kimba, Mahamba ont véhément dénoncer leur fourberie, ils finirent par être pendus à la place publique comme des brigands, les yeux préalablement perforés. L’horreur s’imposa en maître des lieux. Ils entraînèrent le Congo dans une dictature sanglante et sans vision. Tshisekedi, numéro 2 du régime sera à tour de rôle, ministre de l’intérieur et des affaires coutumières, ministre de la justice, ministre du plan pour mieux asseoir le régime dictatorial qui n’avait d’autre but que d’écraser les libertés du peuple congolais. Le Congo ne comptait que 220 tribus recensées avant son indépendance. Mais la division servant comme atout pour mieux régner, ils multiplièrent nos tribus fois deux, le Congo comptait désormais 440 tribus. Quoi de plus facile pour Ruberwa, son ami de créer de toutes pièces la tribu de Banyamulenge et tant d’autres à l’Est de notre pays.
Après 20 ans de marche avec Mobutu, Tshisekedi se retrouvait comme par magie parmi les signataires de la lettre des treize parlementaires dont il n’a été ni partie prenante à la conception ni à la rédaction. Mais comme pour infiltrer ce mouvement qui allait à l’encontre de leur pouvoir dictatorial, le treizième apôtre Etienne Tshisekedi revêtît le costume d’opposant comme les 12 apôtres de la lettre contre le régime Mobutu dont il était un acteur de premier rang. Anaclet MAKANDA MPINGA SHAMBUYI, le lion comme le surnommaient tous ceux qui l’ont côtoyé dans ce mouvement est lâchement livré aux sbires de Mobutu par Tshisekedi afin que son charisme ne fasse pas ombrage au plan macabre de Mobutu et de Tshisekedi.
Le plan était clair: Tshisekedi devait prendre le contrôle total de ce groupe et du parti qui allait en découler pour que leur travail macabre contre le peuple congolais se perpétue. Personne ne s’est interrogé sur l’échec de Tshisekedi, malgré l’appui de l’armée, de l’élite et de la masse populaire pour son action contre le régime Mobutu. Seuls ceux qui étaient des hommes avisés pouvaient discerner le rôle de l’icône de la médiocrité congolaise et du prétendu Moïse congolais à faire échouer tous les mouvements et élans du peuple à en découdre avec le régime Mobutu.
Son dernier coup d’état était de faire de l’Udps sa propriété privée et un royaume familial. Lorsqu’il nommait son fils secrétaire chargé des relations extérieures, en quelque sorte le ministre des affaires étrangères de son parti, il savait bien que celui-ci n’avait aucune compétence pour servir à ce poste, pire il n’avait aucun diplôme qui pouvait le placer à cette position pendant que plusieurs cerveaux et diplômes pourrissaient au sein de l’Udps.
Tous les membres de l’Udps sont restés ignorants, fanatisés à outrance, croyant à un sauveur qui n’était au fait que leur bourreau. Combien des Congolais a-t-il entraîné à la mort sans qu’un seul membre de sa famille ne soit touché? Mais les fanatiques n’ont jamais rien vu! De même que les fanatiques de l’Udps étaient endormis, le peuple congolais a été roulé dans la farine du spectacle théâtral de l’incohérent Tshisekedi dont la fin de sa vie a dévoilé toute sa trahison contre la nation. Il a joué à la perfection son rôle dans le troisième faux penalty en faisant du zambien Moïse Katumbi, un opposant politique.
Patriote Congolais qui aime son pays !
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