Ce que les Ivoiriens disent...

Crise postélectorale ivoirienne : les propos troublants de l’ambassadrice des Etats-Unis à l’ONU

(source : le Nouveau Courrier)

Conséquence de son incompétence ou formidable aveu lâché sous le coup d’une argumentation passionnée ? En tout cas, Susan Rice, ambassadrice des Etats-Unis aux Nations unies, en première ligne dans le dossier ivoirien, a prononcé des propos assez troublants sur la nature de la crise postélectorale ivoirienne. C’était le 8 mars dernier, à l’occasion d’une interview sur le plateau de la chaîne américaine MSNBC. Elle s’expliquait sur l’incapacité des Occidentaux à obtenir une résolution onusienne pour accentuer la pression sur la Syrie, ou plus clairement pour renverser Bachar El Assad. Critiquant vertement la position de Moscou et de Pékin, elle a dit : «La Russie et la Chine voient d’un mauvais œil la propension de plus en plus poussée de la Communauté internationale à intervenir dans les pays. La Russie plus particulièrement s’oppose à toutes démarches venant de l’extérieur tendant à orchestrer un changement de régime. Ils considèrent que c’est une immixtion dans les affaires intérieures de ces Etats. Et ils vont jusqu'à retourner en arrière en parlant même de la Côte d’Ivoire, alors que le cas de la Côte d’Ivoire est totalement différent. Dans le cas de la Côte d’Ivoire, le peuple avait élu effectivement un Président mais l’ONU s’est impliquée et a vu que ces élections ne s’étaient pas passées dans des conditions convenables et que les votes étaient manipulés et donc a décidé de s’impliquer afin d’installer  la personne appropriée. Et cela a été fait à l’aide de moyens militaires.»

Ces propos particulièrement ambigus peuvent laisser penser que Gbagbo a été élu et que l’ONU a contesté ces résultats pour installer Alassane Ouattara. Français et Américains ont pourtant affirmé pendant longtemps que c’est Gbagbo qui s’est opposé aux résultats des élections, et non l’ONU ! Visiblement, Susan Rice, qui passe du traitement d’un conflit à un autre, ne maîtrise pas bien les fiches que lui concoctent ses services. La confusion dans laquelle Susan Rice est plongée quand elle évoque le dossier ivoirien milite a posteriori en faveur du recomptage des voix par une Commission composée notamment des différents membres du Conseil de sécurité, Russie y compris. Ce recomptage aurait mis tout le monde d’accord.

De plus, les propos de l’ambassadrice américaine trahissent une réalité. Près d’un an après le renversement du président Laurent Gbagbo camouflée derrière une résolution 1975 violée sans scrupules par les Occidentaux, les Russes n’ont toujours pas digéré de s’être fait «avoir» sur le dossier ivoirien. Et continuent de reprocher très clairement à la France et aux Etats-Unis leur comportement. Pareil à propos de la Libye. C’est au nom de ces précédents fâcheux que Moscou ne veut plus faire le moindre compromis sur la Syrie, alors que les Occidentaux présentent leur résolution sur ce pays comme un simple texte de condamnation sans volonté d’intervention. Ne dit-on pas que chat échaudé craint l’eau froide ?

Philippe Brou

Côted'Ivoire: Un jeune économiste constate l'échec de Dramane Apollos Dan Thé

12 mars 23:52

L’usurpateur fait des deals de margouillat (usurier) sur le pétrole ivoirien

Il tente en vain de passer cela sous silence, mais nous savons que l’usurpateur vient d’essuyer un camouflet de la part du FMI qui n’a pas trouvé le bilan d’un an de pouvoir de l’économiste reluisant et a différé encore de six mois au moins le point d’achèvement du programme PPTE qui avait déjà été différé d’un an à la suite du coup d’état de la France pour installer son poulain.
Ainsi donc le FMI a fermé le robinet, la manne du PPTE n’est pas disponible pour au moins 6 mois - encore faudra t-il que le FMI soit convaincu du bilan après la période probatoire de 6 mois, ce qui n’est pas garanti. 
Dépité par le FMI, l’usurpateur voulait se tourner vers les banques internationales privées mais là aussi il n’y a aucune ouverture, la Cote d’Ivoire est dans la liste noire des mauvais payeurs depuis un an parce que l’usurpateur n’a pas honoré les tranches de paiement de la dette privée sur un Eurobond de 2,3 milliards de dollars (environ 1200 milliards de franc CFA) sur les marchés boursiers européens depuis l’arrivée au pouvoir du faussaire.
Il a lorgné du coté de ses amis supposés, mais l’usurpateur de sindou s’est retrouvé face à un refus catégorique, les gouvernements occidentaux étant eux-mêmes aux abois face à des crises économiques qui n’en finissent pas de menacer les fondements des économies européennes. Non seulement leurs caisses sont vides mais chaque chef de gouvernement européen lutte pour sa survie et donc le sort de la Cote d’Ivoire est le dernier de leur soucis. Ainsi donc, wari bana et c’est le gbreya total. Rien ne va, le chômage grimpe, la vie est de plus en plus chère et de la solution nous en sommes à la désillusion.
Que faire ? Les usurpateurs ont alors décidé de faire des deals de margouillat (usuriers) sur le pétrole ivoirien. Ils sont entrain de ficeler un deal pour mettre notre pétrole en garantie pour avoir une avance de 150 millions de dollars (environ 75 milliards de franc CFA) auprès de compagnies pétrolières. Le FMI s’est opposé à ce deal et a prévenu que cela va augmenter la dette de la Cote d’Ivoire et retarder encore le point d’achèvement du PPTE, mais n’ayant plus de solutions, le gouvernement fantoche s’entête à finaliser son deal de margouillat et la compagnie de courtage Russo-finlandaise Gunvor se charge de faire le montage financier. Pour rappel, Gunvor avait déjà placé le pétrole ivoirien pompé en haute mer en toute illégalité avec la protection des navires de guerre français pour le compte de dramane alors que la crise post-électorale battait son plein à Abidjan et aucune autorité ivoirienne ne pouvait savoir ce qui se passait en haute mer. Ainsi donc nos richesses nationales sont volées et hypothéquées par un régime d’incapables qui n’ont aucune solution et font du sur-place.
Il connait les grands du monde, il a l’argent, il va développer le pays, toutes ces litanies n’étaient que pur mensonge. C’est vraiment au pied du mur qu’on voit le vrai maçon. Les mensonges de l’imposteur venu de la volta tombent comme des châteaux de cartes et le gloss du vernis est fini sur dramane le bonimenteur, il est mis à nu dans toute la laideur de son incapacité là où notre Président Gbagbo faisait des prouesses avec le peu qu’une partie du pays générait.
Gbagbo kafissa !!!