LIBYE : LES DIVISIONS AU SEIN DU CNT DE PLUS EN PLUS VISIBLES DEPUIS LE DÉCÈS DU GÉNÉRAL FATTAH ABDEL YOUNÈS.
Nerrati Press
3.10.2010
Les dirigeants de l'une des tribus les plus puissantes de la Libye ont déclaré à la « BBC Newsnight » qu'ils prendront leur revanche sur les tueurs du
commandant rebelle, le général Abdel Fattah Younès, si les nouveaux dirigeants du pays ne parviennent pas à résoudre l'affaire.
Un cercueil de couleur beige.
Les sages de la tribu « Obeidi (tribu général Abdel Fattah Younès) » ont déclaré aux hauts fonctionnaires du « Conseil national de
transition (CNT) » a conspiré avec des extrémistes islamistes pour tuer le général, dont le corps mutilé a été retrouvé avec ceux de deux principaux collaborateurs dans
une vallée près de la ville rebelle de Benghazi le 28 Juillet 2011. Plusieurs de ses doigts avait été coupés, un œil arraché, son estomac à ciel
ouvert et son corps brûlé.
De hauts responsables de la tribu « Obeidi » d'origine Othmane, l'une des plus ancienne tribu dans l'est de la Libye ont déclaré
à la « BBC Newsnight » : « que Le complot a été concocté au Conseil exécutif et ils savent qui est derrière cet acte, Ils avaient émis une citation au général Younes à
comparaître devant un tribunal, et puis ils ont fait ce qu'ils ont fait pour lui ».
La « BBC Newsnight » a revelé qu'une copie d'une note manuscrite délivrée par le ministre de la Défense Jalal al-Dgheili à a été
retrouvée ce matin à 04:30, soit, le mandat d'arrêt n° : 0330BST, les raisons
évoquées, concernant ce mandat, qu'il a été délivré sans autorisation appropriée et sa divulgation risque d'endommager le moral des rebelles de la tribu de
Younès. Pour le « CNT » ce mandat d'arrêt était tout simplement lié à une série d'erreurs administratives qui involontairement a été livré à
Younes d'entre les mains de Obaida Ibn Jarrah, un dirigeant d'un une brigade de fondamentalistes islamistes, dont certains membres avaient une
dent contre lui. Selon certains fonctionnaires du « CNT », un homme a été arrêté, et l'identité d'un autre suspect est connu pour avoir participer à cet assassinat
de Younès, et on pense que ces deux personne font partie d'un groupuscule plus large composé d'environ 16
personnes.
Mais, Pour M. Jalil : « La nature de l'assassinat suggère qu'il s'agissait d'un acte de vengeance personnelle », ajoutant « qu'il s'agit de représailles pour venger une opération conduite par les forces de Kadhafi contre les combattants islamistes dans l'est de la Libye dans les années 1990 pendant qu'à l'époque Abdel Fattah Younès était à avec Kadhafi ». Cependant, la famille Younès, révèle que la population et les islamistes locaux de Benghasi disent qu'ils ne sont pas impliqués dans cette opération qui a conduit au meurtre du général. Son neveu Mohammed Hamid déclare que : « Younes était perçu comme l'ennemi le plus dangereux parce qu'il était un ancien soldat expérimenté et ayant du charisme, il avait l'ambition de désarmer les civils et les forcer à revenir à la vie civile ».
VIDÉO : >> LE CORPS BRULÉ DU GÉNÉRAL FATTAH ABDEL YOUNÈS TUÉ À
BENGHASI.
FUNÉRAILLE DE FATTAH ABDEL YOUNÈS (29/07/11)
Au cimetière, le fils du général Younès, Ashraf s'est effondré, en pleur et en crie : « Comme ils ont laissé le corps de mon père jonché au sol dans une ville qui a été la première à protester contre Kadhafi, il y a plus de 6 mois maintenant », plaide t-il, hystériquement, pour le retour du « Guide libyen » qui apportera la stabilité nécessaire. « Nous voulons le retour de Mouammar ! Nous voulons que le + drapeau vert + soit de retour ! » A t-il crié à la foule, en se référant à la bannière nationale de Kadhafi. « Ces milices sont hors la loi. Leur but principal est de contrôler le gouvernement de la Libye. Mais le + Conseil + a été faible en prenant des mesures contre eux », ajoute t-il.