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23 avril 2013 2 23 /04 /avril /2013 21:58

Qui est vraiment Matata Mponyo? La lettre d'indignation de Mr. Henri Thomas Lokondo donne raison à  Shungu Tundanonga!

 

Une lettre d’indignation en gestation contre Matata Ponyo. Henry Thomas Lokondo : « Ne mêlons pas le Président de la République qui est irresponsable devant le Parlement »



Le communiqué de la Primature paru la semaine dernière dans la presse pour remercier le chef de l’Etat à la suite du recalage de la motion de censure initiée contre le Premier ministre Augustin Matata a indigné l’Assemblée nationale. Dans une motion incidentielle, le député MP Henri-Thomas Lokondo a qualifié, au cours de la séance plénière du jeudi, de très grave cette publication du Premier ministre.

En réponse à la requête de l’élu de Mbandaka, le président de l’Assemblée nationale, Aubin Minaku, a rassuré l’Auguste plénière que le Premier ministre devra être invité pour un échange à ce sujet. Echange au cours duquel seront invités tous les présidents des Groupes parlementaires, des commissions y compris Henry Thomas Lokondo Yoka. A en croire le Président de la Chambre basse du Parlement, toute correspondance qui lie l’institution gouvernement à l’Assemblée nationale doit respecter le statut d’irresponsabilité du Président de la République devant le Parlement.

Dans sa motion, le député Henry-Thomas Lokondo Yoka a demandé au bureau de l’Assemblée nationale d’écrire au Premier ministre pour lui faire signifier que ce qu’il a écrit dans son communiqué est anticonstitutionnel. Selon l’auteur de la motion, ce communiqué met le chef de l’Etat en mauvaise posture surtout que ce dernier est irresponsable devant la Chambre basse.

« A ce que je sache, l’Assemblée nationale n’a pas débattu du tout de la motion. Je ne vois pas à quel moment le chef de l’Etat est impliqué dans ce qui s’est passé lundi lors de l’examen de la motion de censure contre le chef du gouvernement », a soutenu Henry-Thomas Lokondo. Et de poursuivre que le démenti du Premier ministre dans l’acquisition des biens immeubles ne doit pas être fait dans un communiqué, plutôt devant la représentation populaire.

Pius Romain Rolland

 

 Le gouvernement de RDC dénonce la position de Kigali sur la question des réfugiés rwandais

 

Par Josue Tundanonga

 

23.04.2013


Est-ce le Ruanda, qui fixe la ligne politique du gouvernement de Ponyo Matata? En vertu de quel article de la constitution congolaise? Y'a-t-il des accords secrets conclus entre le gouvernement de Ponyo matata et le gouvernement ruandais? Pourquoi ce silence du Parlement, de l'opposition parlementaire, de l'Eglise, des étudiants et des syndicalistes congolais?
 
Sacré nom de bon sang! Pourquoi cette politique sans queue ni tête, cette politique de l'autruche et cette attitude de chien battu chassé dehors sous la pluie du gouvernement congolais? Pourquoi cette politique, qui offense et profane la mémoire et le souvenir:
(1) de millions de Congolais que les Ruandais ont massacré et massacrent sur le sol congolais (le chiffre final ne sera jamais connu: le vih/sida contonuera de tuer pendant au moins 15 ans);
(2) de millions de cas de viols des femmes congolaises commis par les Ruandais sur le sol congolais?
 
Ponyo Matata a un ministère avec une double appelation dont "initiation à la Nouvelle Citoyenneté" dont le titulaire est un ancien haut cadre de RCD/Goma (ancien chef du département Information et Presse et porte-parole): personne ne connaît le contenu et le but des atributions de ceministère. Mas de cette Nouvelle Citoyenneté, nous n'en voulons pas, car chaque fois que l'unité et la liberté du Congo, la souveraineté nationale et l'intégrité territoriale du Congo ont été menacées, le peuple congolais a toujours pris ses responsabilités, depuis l'époque de l'Etat indépendant du Congo. Le peuple congolais a un principal ennemi extérieur immédiat: le Ruanda et deux ennmis intérieurs: le gouvernement et l'opposition parlementaire, complices direct de u principal ennemi extérieur. Comment ce ministère explique-t-il au peuple congolais, l'ansence de l'Etat dans les territoires sous contrôle de M23? comment ce ministfre explique-t-il au peuple congolais l'affront qu'il fait subir aux Fardc, en confiant sa mission aux boyscouts africains, alors que les autres byscouts se la font belle: salaires et primes de tout genre à gogo!
 
Si les 5 chantiers n'étaient pas l'oeuvre de Jokab sous sa supervison personnelle, si les 5 chantiers n'étaient pas en chantier, Ponyo et son giouvernemnt auraient réussi leur pari de maintenir le Congo au fond, sous terre.
 
Ces néonazis ruandais, ces fascistes ruandais  doivent être traités comme sont traités les néonazis et les fascites étrangers en Occident: les expulser  sans autre forme de procés, détruire leurs campements au chalumeau. La RD Congo n'a aucun compte à rendre à qui que ce soit: la communauté internationale (ONU et Croix rouge internationale incluses) ont. toujours soutenu ces refugiés de différents massacre ruando-ruandais au Ruanda, depuis 1959. Chaque fois qu'ils pratiquent leur sport favori: se massacrer reciproquement, ils traversent au Congo, quelque soit le régime et le système politique en place. Au Congo belge, en 1959. Au Congo (République du Congo-L, République du Congo Kinshasa, République démocratique du Congo): 1961, 1963. République du zaïre: 1973, 1990 et 1994. Mais jamais, ils ne rentrent chez eux. Ils utilisent toutes les astuces, parfois avec la complicité du dictateur zaïrois, Mobutu (1972), tous les moyens : *impression de fausses vraies pièces d'identité congolaises, *incendies des bureaux de l'état-civil congolais et des archives des hôpitaux et des églises (Walikale, Rutshuru et Masisi), *usurpation de la nationalité congolaise par autonaturalisation, tentatives perverses d'ethnogénèse: Banyamasisi et Banyamulenge, * nettoyage ethnique sournois et implatation des citoyens ruandais avec troupeaux et penates, *nettoyage ethnique utilisant le viol comme arne de guerre, 'acquisition de la nationalité congolaise avec les armes, infiltration des forces armées congolaises par les bataillons entiers des soldats ruandais, *création et soutien de pseudo groupes rebelles congolais (CNDP, M23 et autres) pour ne citer que ces exemples.
 
Ces gens peuvent trouver refuge au paradis ou aux enfers, mais pas sur le sol congolais: ils ont toujours été, sont et seront toujours des élèments perturbateurs de l'ordre public, des élèments d'instabilité et d'insécurité pour la RD Congo.
 
Je maintiens, signe et persiste: la RD Congo doit s'orienter sur les USA et Israel, en matière de sécurité, dans ses rapports avec le Ruanda, l'Ouganda et le Burundi.
Je maintiens, signe et persiste: Ponyo et son équipe roulent pour le FMI et la Banque mondiale et non pour le peuple congolais et la RD Congo. Son bilan, après un a,n est un de plus négatifs de l'histoire du Congo lipanda: il a tout un arsenal juridique pour retablir la sécurité des personnes et des biens en Ituri, au Nord-Kivu, au Sud-Kivu et Nord-Katanga, mais ne l'utilise pas. Ponyo et son gouvernement ont remis la souveraineté de la RD Congo à l'Onu, et par cet acte vandaliser officiellement la Mémoire de Lumumba, réduit les forces armées congolaises, en armée de soldats de plomb, en la démoralisant, car le Gl François Olenga était prêt d'en fnir une bonne fois pour toutes avec le M23. L'armée congolaise a suffisament une puissance de feu et de troupes de combat bien aguerries pour balayer le régime et le système ruandais et ougandais, si le gouvernement mobilise toute la nation, toutes les ressources du pays.
 
Mais pourquoi "dénoncer" au lieu de poser "le fait accompli": action speaks loader than words. Kagame et Kigali ne comprennent que la violence. Cet acte de refuser le retour des Ruandais, au Ruanda est anticonstitutionnel au Ruanda et n'a pas de précèent en droit public international. Le Ruanda fait de ses citoyens des apatrides, mais que ces apatrides soient dispersé dans tous les pays membres de l'Onu et le problème est résolu.
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Lundi 22 avril 2013
Le ministre Richard Muyej déjoue à Pretoria le piège de Kigali d’abandon à la RDC des réfugiés apatrides rwandais !

La Rdc par la bouche de son ministre de l’Intérieur Richard Mujej, vient d’opposer un non catégorique à la clause de cessation brandie par le Rwanda à la réunion de Pretoria pour préparer l’opinion à accepter comme apatrides ses ressortissants réfugiés dans les pays voisins, une qui astuce, visiblement, cache mal l’infiltration des sinistres agents déstabilisateurs à la solde de Kigali !

Pretoria a été choisi par le Haut Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés (UNHCR) pour d'abriter une réunion ministérielle sur la stratégie globale relative aux solutions durables pour les réfugiés rwandais. Douze pays qui ont accueilli des réfugiés rwandais dans les vagues de 1959 à 1998 y sont représentés par leurs ministres de l'intérieur ou leurs délégués.

Il s'agit du Burundi, de la RDC, de la République du Congo, du Kenya, du Malawi, du Mozambique, du Rwanda, de la République sud-africaine, de l'Ouganda, de la Zambie et du Zimbabwe.

Cette réunion de haut niveau se tient sous la facilitation d'une forte équipe du HCR à la tête de laquelle se trouve Mr Georges OKOTH-OBBO, Directeur du Bureau Régional pour l'Afrique.

La question principale débattue dans cette réunion était de demander aux pays d'asile des réfugiés rwandais de tous les temps d'adhérer à la clause de cessation du statut des refugiés rwandais.

Pour rappel, cette clause de cessation est une disposition prévue par la Convention de Genève à laquelle on fait recours lorsque le pays d'origine des réfugiés offre des conditions meilleures pour qu'aucun réfugié ne justifie plus sa présence à l'extérieur.

Se servant ainsi de l'amélioration proclamée tambours battant des conditions de vie sur son territoire, le Rwanda, à travers Mme Séraphine Mukantabana, son ministre en charge des catastrophes et des réfugiés appuyée par l'Ambassadeur en RSA, Mr Vincent Karega, a tenté de démontrer que le Rwanda est un pays de paix totale, classé selon l'indice de développement humain parmi les meilleurs Etats d'Afrique. Pour cela ses compatriotes se trouvant encore en refuge n'ont plus de raisons valables de continuer à mener cette vie pénible.

L'invocation de la clause de cessation du statut de réfugié, a poursuivi la ministre Mukantabana, d'ici le 30 juin 2013, sera un occasion pour le Rwanda de considérer qu'il n'y a plus de réfugiés à l'extérieur du pays et que le gouvernement rwandais était prêt à accorder des passeports à ceux qui seraient identifiés. Elle a, par ailleurs, poursuivi que le Rwanda respecterait le choix de ceux qui voudraient acquérir la nationalité du pays d'asile.

Cette position rwandaise a aussitôt soulevé des réactions en sens divers qui ne se sont pas fait attendre des participants qui se sont interrogés sur les conditions réelles que rencontrent les populations rapatriées au Rwanda.

Bon nombre de ces participants de se poser alors la question suivante : « Si le Rwanda constitue déjà un paradis et que ses réfugiés vivent en enfer, pourquoi ne veulent-ils pas quitter l'enfer pour rejoindre le paradis ? »

Il a même été signalé que depuis l'invocation de la clause de cessation, il s'observe une panique générale dans les camps des réfugiés situés dans les douze pays cités devant ce que ces réfugiés considèrent comme une manœuvre du gouvernement rwandais de les contraindre à devenir des apatrides.

Pour la RDC, il n'est pas question d'adhérer à cette clause de cessation et le Ministre de l’Intérieur, Sécurité et Décentralisation, Richard Muyej, proposera trois étapes pour y arriver à savoir :

  • organiser en urgence une réunion tripartite RDC-RWANDA-HCR en vue de l'évaluation et de la mise en œuvre effective de l'accord tripartite signé à Kigali, le 17 février 2010 et ses modalités pratiques, signées à Goma le 30 juillet 2010; procéder, avec l'appui de la communauté internationale,
  • procéder à l'enregistrement de tous les réfugiés rwandais vivant en RDC,
  • prononcer la clause de cessation après la mise en œuvre de l'accord tripartite et de ses modalités pratiques en vue de permettre à tous les réfugiés de rentrer dans la dignité et la sécurité dans leur pays d'origine.

Le ministre Muyej a fait constater qu’il y a encore une forte présence des réfugiés rwandais sur le territoire congolais. En témoignent les statistiques provisoires qui méritent une harmonisation avec le HCR.

Ces statistiques établissent et démontrent qu'à Kinshasa il y a 67 réfugiés rwandais, au Katanga : 598 réfugiés, au Kasaï Oriental : 1584 réfugiés, à l'Equateur : 287 réfugiés, au Nord-Kivu : 106.013 réfugiés et au Sud-Kivu : 18.988 réfugiés, soit un total de 127.537 réfugiés rwandais encore présents en RDC.

Tenant compte de ces chiffres et pour tous ces motifs, la RDC a, au cours des assises de Pretoria, rejeté l'invocation de la clause de cessation, surtout en tirant des leçons malheureuses de la signature avec l'Angola de cette même clause.

Pour rappel, après que la RDC ait signé la clause de cessation du statut des réfugiés angolais, l'Angola a fermé ses frontières devant les nouvelles demandes de plus de 49.000 de ses réfugiés ayant exprimé l'intention de retour.

La RDC a donc dit non et alors non à cette disposition du droit international pour ne pas cautionner la présence sur son sol des apatrides ou des gens qui se considéreraient comme ayant acquis une nationalité congolaise de fait.

La forte délégation de la RDC ayant accompagné le ministre Muyej était composée, outre le ministre Richard Muyej lui-même, de : Pr.-Dr. Berthe Zinga, Secrétaire Permanente de la Commission Nationale pour les Réfugiés, Julien Paluku, Gouverneur du Nord-Kivu, Yav Tshibal, Vice-gouverneur du Katanga, François Luboya, Noël Kikwa Mwatambanza et Kalala, ces derniers en qualité d’experts.

Voici pour la bonne compréhension de la position de la RDC, le texte de la pertinente intervention du ministre Richard Muyej.

Adresse du ministre Muyej sur la situation globale relative aux solutions durables pour les réfugiés rwandais

Monsieur le Représentant du Gouvernement d’Afrique du Sud ;
Madame l’Assistante du Haut Commissaire Chargée de la Protection ;
Monsieur le Directeur du Bureau Régional du HCR pour l’Afrique ;
Distingués Invités ;

Qu’il me soit permis de m’acquitter d’un agréable devoir, celui de vous saluer et de remercier le Gouvernement sud-africain pour nous avoir offert l’hospitalité qui nous permet de nous entretenir à ce jour sur une situation considérée, à juste titre, comme celle étant à la base de la crise que connait, la République Démocratique du Congo, mon pays.

En effet, c’est depuis 1994 que la Communauté internationale a imposé à mon pays l’ouverture d’un couloir humanitaire pour la réception des réfugiés, des militaires et des hommes armés rwandais. Cette situation a entrainé des guerres successives avec comme conséquence la dispersion de ces réfugiés à travers le pays.

Depuis l’invocation de la clause de cessation du statut de réfugié par le Gouvernement rwandais, la position de la République Démocratique du Congo est demeurée inchangée. Elle a été communiquée aux instances du HCR en marge de la 63ème session du Conseil exécutif du HCR, tenue à Genève en octobre 2012.

A cette occasion, le délégué du Gouvernement de mon pays a fait part au Directeur Afrique et au Haut Commissaire de l’impossibilité d’appliquer cette clause.

L’Accord Tripartite signé à Kigali, le 17 février 2010, et ses modalités pratiques, signées à Goma, le 30 juillet 2010, n’ont jamais été mis en œuvre par une Commission Tripartite réunissant la République Démocratique du Congo, pays d’asile, la République du Rwanda, pays d’origine et le HCR.

Cette Tripartite, qui devait se tenir sur invitation de la République du Rwanda, avait pour objectif la mise en place d’un plan d’opération sur le rapatriement volontaire et organisé des réfugiés rwandais vivant en République Démocratique du Congo.

Les perspectives de la pacification de l’Est du pays, qui s’annoncent avec la mise en place de la Brigade d’Intervention neutre en vue de neutraliser les forces négatives opérant dans les zones du Nord et du Sud Kivu, peuvent faciliter la relance de l’enregistrement et du rapatriement des réfugiés rwandais dans leur pays d’origine.

Nous croyons fermement au niveau du Gouvernement de la République Démocratique du Congo que le moment est venu pour mettre fin à cette situation de réfugié qui a trop duré et éviter de créer une situation d’irréguliers et d’apatrides par l’invocation de la clause de cessation.

Ainsi, le Gouvernement de la République Démocratique du Congo sous l’impulsion du Président de la République, Chef de l’Etat, Son Excellence Joseph Kabila Kabange, propose, pour ce faire, les étapes ci-après :

  • Organiser en urgence une réunion tripartite RDC-Rwanda-HCR en vue de l’évaluation et de la mise en œuvre effective de l’Accord Tripartite signé à Kigali, le 17 février 2010, et ses modalités pratiques, signées à Goma, le 30 juillet 2010 ;
  • Procéder, avec l’appui de la communauté internationale, à l’enregistrement de tous les réfugiés rwandais vivant en République Démocratique du Congo tant dans les zones accessibles telles que Katanga, Equateur, Kasaï Oriental, Sud-Kivu/Uvira, que dans celles d’accès difficiles comme le Nord-Kivu et le Sud-Kivu, notamment dans les groupements de Kigoma, Mukundu, Kijaga, Katala, Lulenge, Ngaja, Binza, Bukoma, Bishisha, Bapere, Batangi, Bakano, Wanyanga, Ruberiki, Bahunde et à Masisi ;
  • Prononcer la clause de cessation après la mise en œuvre de l’Accord Tripartite et de ses modalités pratiques en vue de permettre à tous les réfugiés rwandais ayant opté pour le rapatriement de rentrer dans la sécurité et la dignité dans leur pays d’origine.

A cet effet, les statistiques officielles provisoires des réfugiés rwandais vivant en République Démocratique du Congo se présentent, à ce jour, de la manière suivante :

  • Ville de Kinshasa : 67 personnes ;
  • Katanga : 598 personnes ;
  • Kasaï Oriental : 1.584 personnes ;
  • Equateur : 287 personnes ;
  • Nord-Kivu : 106.013 personnes ;
  • Sud-Kivu : 18.988 personnes.

Soit un total de 127.537 réfugiés identifiés sur le territoire congolais.

Pour nous permettre de disposer des statistiques fiables, harmonisées et définitives de tous les réfugiés rwandais vivant sur le sol congolais, le Gouvernement de mon pays pense qu’il est indispensable de procéder à l’enregistrement exhaustif de ces réfugiés, avec l’appui de la communauté internationale, en l’occurrence le Haut commissariat des Nations unies pour les Réfugiés et ses partenaires.

Concernant l’intégration locale, entendue comme statut légal alternatif, le Gouvernement de mon pays tire les leçons malheureuses de l’invocation de la clause de cessation du statut de réfugiés angolais au 30 juin 2012. A ce jour, 23.000 réfugiés, candidats au rapatriement volontaire, attendent toujours leur rapatriement, tandis que plus de 30.000 réfugiés candidats à l’intégration locale vivent en illégalité sans aucun document, faute de moyens du HCR.

Ces réfugiés devront se conformer à la législation congolaise en vigueur et la République Démocratique du Congo envisagera la mise en place de cette politique après le rapatriement des candidats au retour car, faut-il le rappeler, l’acquisition de la nationalité congolaise a des exigences strictes que toute personne doit individuellement remplir pour en bénéficier.

Mesdames et Messieurs,

Au nom du Président de la République, Chef de l’Etat, Son Excellence Joseph Kabila, et du Premier Ministre, Chef du Gouvernement, Son Excellence Augustin Matata Ponyo, ainsi qu’au nom de la délégation qui m’accompagne et en mon nom personnel, je réitère mon remerciement au Gouvernement sud-africain pour l’accueil chaleureux et l’intérêt qu’il ne cesse de porter dans la recherche des solutions aux problèmes qui se posent à mon pays. J’ai dit, je vous remercie.

Fait à Pretoria, le 18 avril 2013
Richard MUYEJ MANGEZE

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Si vous avez lu les commentaires, vous avez constaté qu'un Monsieur fait allusion à la situation des Juifs (analogie entre les Ruandais et les Juifs en Europe sous l'occupation nazie), dans ses commentaires suite à ma réaction. Il me reproche d'écrire Ruanda (u à la place de w): je me rappelle pas avoir utilisé le w, depuis que ces gens avait voulu prendre le pouvoir, en éliminant LDK, et en se comportant comme de vandales dans les villes congolaises. Je continuerai toujours écrire Ruanda.
 
Tundanonga
 
 
 
Dr. Shungu M. Tundanonga-Dikunda
Public & Policy Affairs Consultant
PF 62 02 45

D-10792 Berlin (Germany)
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  • : Congo Panorama. Le blog du soldat du peuple: Par Antoine Roger Lokongo, le Soldat du Peuple engagé dans la bataille des idées pour un Congo meilleur. Un Congo qui s'assume et devient un parténaire clé de la Chine, hier un pays sous-développé, qui, en un lapse de temps, a changé son destin en comptant sur ses propres efforts et devenu une puissance.
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lâchement assassiné le 16 janvier 2001.

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