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RECETTES DE LA
CYRÉNAÏQUE POUR DES PRINTEMPS ARABES.
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Nerrati Press25.09.2011
Le goût (immodéré, il faut le reconnaitre) du « sionisme » pour l'« exotique » est connu (qui n’a pas en mémoire l’inoubliable « Ya Bon Banania ? » des
occidentaux). Cette année, histoire d'oublier le cauchemar de la crise, il a jeté son dévolu sur une recette joliment appelé « printemps arabe ». Par bouhamidi mohamed,
revu et corrigé par nos soins.
Les mondialistes qui imposent la dictature de la liberté et de la démocratie.
Encore trop nombreux (c'est un des paradoxes de la toute puissance du règne des médias) sont ceux qui en ont entendu parler sans pour autant savoir de quoi réellement cette fameuse «
cuisine » est faite. Pour combler cette lacune qui peut avoir des conséquences tragiques insoupçonnées, voici la recette du « printemps arabe » variante «
Cyrénaïque ».
INGRÉDIENTS POUR UN PAYS DE 6 MILLIONS D'HABITANTS
Un Président non euro-dollar-siono-compatible. Vérifier que l'empire « euro-dollar-sioniste » a bien fixé sa date de péremption,
c'est une condition sinéquanon (qu'importent les raisons ADM, AVC ...). Un bouquet de califes en herbe (il n'y a pas de limite d'âge) du cru euro-dollar-siono-compatible, marque «
CNT », d'origine US-estampillée et Euro-labellisée.
Une pâte fraiche et aisément malléable ( genre Khobz eddar, Yaklou elbarrani), choisir de préférence dans la
tranche des 15 à 20 ans. Une information mqatra et mdjazra, assaisonnée de face de bouc ( modèle « ORTF (Office RadioTélé Festi). Quelques goualines de
renom, bi ou trilingues Taa hna wa lhik (genre entre les deux mon cœur balance). Un B.A.Shell disponible. Un batteur de type Amar Mossad (il n'est pas nécessaire
qu'il soit d'origine communautaire). Un jour de semaine choisi, selon la convenance personnelle, parmi ces 3 : vendredi, samedi, dimanche. Un air très en vogue his master's voice,
type « dégage ». Un drapeau de rechange (éviter les fanions de club sportifs, ils ne sont pas acceptés par l'« ONU »)
PRÉPARATION DE LA RECETTE DE LA CYRÉNAÏQUE
1ère étape : La guerre souterraine
Au commencement, les agents des services secrets et de renseignements étrangers provoquent des conflits ethniques, nationalitaires, confessionnels ou régionaux ; ils
fomentent un putsch armé et oriente son action dans la direction souhaitée.
2ème étape : La guerre
médiatique
Les médias au service de l'empire vont répandre dans le monde entier le mensonge sur le soulèvement populaire contre le régime répressif
3ème étape : La guerre
diplomatique
Vient ensuite, une étape de pressions et d’influence sur les gouvernements amis et laquais avec pour buts de bloquer toute tentation de dénoncer la violation des
procédures démocratiques internationales, de les pousser à appuyer l’instauration de sanctions et le gel des avoirs des banques nationales et d’accepter les résolutions exigées du « Conseil de
sécurité » de l’« ONU ».
4ème étape : La guerre de dernière génération
technologique
Ensuite, viendront, sous le prétexte de » la défense de la population pacifique » :
- Les attaques à coups de missiles « Tomahawk », de « drones » et de « vaisseaux » de
guerre et le bombardement systématique de l’infrastructure militaire et sociale
- la chasse aux représentants du régime
- On arme les révoltés et à leur tête émergent des instructeurs étrangers.
>> VIDÉO : « KADHAFI QUI ÊTES-VOUS ? UN RÉSISTANT ANTI MAÇONNIQUE ET
ANTI-MONDIALISTE. »
Dans le cas de la Lybie, parce que les révoltés étaient numériquement peu nombreux, on les a complétés par les éléments d’« El Qaeda » et des « Talibans »
recrutés dans les provinces du nord de l’Afghanistan et au Pakistan. Vu que même tout cela n’a pas suffi pour renverser le régime on a directement engagé pour la prise de Tripoli, les «
forces » du « 22ème régiment » des « SAS britanniques », la 2ème division de la « Légion étrangère française » et les «
forces spéciales » du Qatar, de Oman et de Jordanie qui ont directement débarqué dans le port de la capitale habillés et armés comme les « rebelles ».