Pour nous les Nationalistes Séparatistes et les Séparatistes Nationalistes (Noirs de la diaspora et d'Afrique), qui
se reconnaissent aux enseignements de Marcus Garvey, Lumumba et Malcolm X, le Congo n'est pas devenu indépendant ce 30 juin 1960: c'est Lumumba, qui devint indépendant et
libre. Lumumba s'était solennellement donné une mission, donnant simultanément une mission au Congo: faire du Congo, une puissance noire pour reconquerir, affirmer la
dignité du Noir dans le monde. La suite: l'ennemi du Noir, pris d'une psychose morbide, mit burtalement fin à ce gigantesque projet, à la mission de Lumumba, le 17 janier
1961. Cinquante-trois ans plus tard, l'Afrique et le Congo marchent à reculon dans l'Histoire, le dos courbé, le regard tourné vers le sol.
Dans quelles circonstances la RD Congo avait-elle arraché son indépendance à la Belgique?
Au mois de mai 1960, Lumumba eut vent de ses amis belges (tous les belges ne sont pas poltrons, fourbes, perfides,
sournois et perverses), que la Belgique avait mis en point un plan, qui dépasse même l'esprit diabolique de Machiavel: *proclamer l'indépendance du Katanga, deux semaines
avant celle du Congo, *vider les caisses de l'Etat et *reclamer les mêmes avantages socio-économiques aux agents du secteur public qui devaient tous gardaient toutes leurs
prérogatives.
Lumumba se rappela, que le léopard était l'animal toteml de l'Afrique noire, prit la Belgique à la gorge et lâcha,
lorsque le projet "Katanga" fut mis ad acta, mais reactivé deux semaines, après le 30 juin 1960 (Lumumba continua de se battre, alors que d'autres feux étaient allumés par
les Belges). La caisse de l'Etat était vide le 30 juin 1960: pas d'argent pour payer les soldes des soldats (la CIA s'en chargera en donnant à Mobutu une somme suffisante
pour payer les soldes). Suite à une mouvement de panique orchestré par les services belges, les Belges quittent précipitamment le Congo, malgré les assurances de
Lumumba et de son gouvernement. Pour éviter une année scolaire vierge, Haïti les Haïtiens de la diaspora, qui avaient suivi le discours inaugural de Lumumba, le 30 juin
1960) et son discuours inaugural de la Conférence panafricaine de Léo, viennent massivement au Congo.
La RDC, 53 ans plus tard: aucune politique de communication? Si, la RDC applique une politique de communication
basée sur la navigation à vue et la non-politique.
« Ne cachez rien aux masses de notre peuple, ne dites pas de mensonges… ne
cachez rien des difficultés, des mauvais choix et des échecs, ne vous complaisez jamais dans les victoires faciles (Amilcar cabral, 1965)».
Dans la politique, dans la gestion des entreprises, et, en PR, c'est: *Give good and
bad news (Donnez les bonnes et les mauvaises nuvelles), *Communicate or sink (communiquer ou couler, en d'autres mots on communique ou on coule/disparaît).
Lorsqu'on maîtrise les éléments de base de la communication, on est armé pour mener de batailles de la manipulation
et de l'inxtoxication psychologique de l'ennemi extérieur.
L'Ouganda (Museveni) et la UDF (armée ougandaise), le Ruanda (Kagame et l'Akazu II) et la RDF (armée ruandaise) ont
UN ENNEMI COMMUN: la RD Congo. Et la RD Congo? Les Fardc ne connaissent pas même pas LEUR ennemi? Elles sont dans la confusion totale (les opérations Amani, Kimiya etc. leur
ont pris l'ennemi): elles ont fait/font de groupes faibles de la societé congolaise, les femmes, les enfants et les populations civiles LEUR ennemi! Pendant la dernière
campagne électorale (2011), les Congolais sont dvenus des ennemis des Congolais au Congo. En Afrique du Sud, dans certains pays de l'Union européenne et en Suisse, aux USA
et au canada, des Congolais ont lynché d#autres Congolais présumès soutenir le candidat-président sortant, des officiels en viste privée ou officielle ont été lynchés, des
biens meubles et immeubles publics (bâtiemts, véhicules et matériels de bureau des amabassades et consulats) ont été saccagés, et pourtant ce sont les contribuables
congolais et l'Etat congolais qui en sont propritaires!
Sous LDK, les 3 Mousquetaires (au départ Athos, Porthos et Aramis, plus tard
D'Artagnan), Dos santos, Mugabe et Nujoma auxquels vint s'ajouter LDK, maîtrisaient toutes les ficelles de la communication. Ceci peut s'expliquer entre autres que tous les
4 avaient un passé de maquisards, avaient combattu les mêmes forces d'oppression en s'alliant idéologiquement et militairement avec les pays progressistes d'Europe (membres
du Pacte de Varsovie), d'Asie (RP Chine et Corée du Nord) et d'Amérique latine (Cuba), mais surtout: l'absence des conseillers occidentaux dans l'entourage immédiat de
centres névralgiques des pouvoirs et du Pouvoir. Pendant cette période, la communication était bien maîtrisée contre les géants de la manipulation et de l'intoxication du
monde: les USA, le canda, la GB, l'Allemagne, la France, 'Union européenne, l'Onu et leurs ominpotentes agences de presse et leurs médias.
Après l'élimination physique du maillon faible (LDK), la communication futt envoyée
à la saint glin-glin lors de la signature des accords de Sun City et Pretoria. Depuis lors, la RDC ne maîtrise aucune ficelle de la communication.
Ce matin, jusqu'au journal parlé de 7h30, la RFI a ignoré complètement la
commémoration du 53e anniversaire de l'indépendance de la RDC, le plus grand pays francophone du monde: Morsi (un an au pouvoir) et les erremments d'Obama en Afrique du Sud
ont fait la une.
Il est légitime que les rd-Congolais "fêtent" le 53e anniversaire de la libération
du joug colonial belge, même si le néocolonialisme, l'injustice sociale, la mauvaise politique et l'oppression interne sont entrés par la grande porte, toutes les fenêtres
et les orifices d'aération de la forteresse Congo. Après tout, fait unique dans l'Histoire des peuples et des anciennes colonies, sous Mobutu, la fête de
l'Indépendance fut supprimée, ne fût-ce que pour cela, le peuple congolais a le droit de "fêter" le 30 juin, comme il l'entend.
En Rd Congo, les officiels et une partie de la population (45-55%) commémorent,
pour la 53e fois la date du 30 juin avec de défilés militaires et de forces vives, avec de coctails, de banquets, des boums et des surboums, sans oublier quelques
conférences-débats, quelques éditoriaux et publication. Que faire des autres 45 -55% de la population, qui malgrè elle, est confontrée aux problèmes de survie physique,
psychque et mentale? Est-ce patriotique? Est-ce civique?
Qu'en est-il de nos militaires au front, de nos forces de sécurité et de victimes
de toutes formes de violences dans les zones terrorisées ou occupées par l'armée ruandaise, les mercenaires et les terroristes ruandais? Qu'en est-il de la population
congolaises vivant dans l'insécurité absolue sous les bottes des mercenaires, des sbires et des terroristes ruandais au Nordkivu, des populations de l'Ituri, du Sudkivu et
du Nordkatanga terrorisées par les bandits et les bandes armées? Qu'en est-il des laisser-pour-compte et de souffre-douleurs de la province de l'Equateur, du bassin du
fleuve du fleuve (Cuvette centrale congolaise), des villes et des zones urbaines vivant dans la misère? Qu'en est-ils de sheges (enfants de la rue), enfants disparus,
anciens enfants-soldats, des filles-mères, des malades, des paysannes et paysans du Congo profond, des ouvriers et des fonctinnaires impayés, de jeunes au chômage
etc.?
La Mémoire et le Souvenir sont des élèments importants pour la survie
existentielle de chaque peuple de chaque Nation. L'Afrique et la RD Congo sont champions du monde pour les efforts fournis contre la Mémoire et le Souvenir. La RD Congo
n'a pas le monopole de la culture de l'Oubli et du Mépris, toute l'Afrique se la partage: L'Union africaine célèbre (sic) son
cinquantenaire, mais ignore: *le discours inaugural de Kwame Nkruma, lors du Congrès panafricain d'Accra (1958): "Africa must unite", *le discours de Lumumba au séminaire
de l'Université d'Ibadan (1959): "Les Etats-unis d'Afrique" et scandale, pire *le discours de Kwame Nkrumah, à Addis Abeba, le jour de la création de l'Organisation
de l'unité africaine.
La RDC 2013
RDC vue d'ensemble:
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différents sujets:
*Développements recents et perspectives, * Politiques macroéconomiques, *Gouvernance
économique et politique, * Contexte social et développement humain, * Analyse thématique etc....
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Pour rappel, en ce 30 juin 2013, des extraits des refléxions que j'avais publiées,
en septembre 1998, sous le titre dans plusieurs fora et réseaux: Quels sont les enjeux en RD Congo? Que faire contre l'agression néonazie en RD Congo? Consulter ce
lien: http://www.congonline.com/Forum1/Forum00/Shungu01.htm
(...) « Patrice Lumumba (Congo - Kisangani, Juillet 1960): «
Il n’y a plus d’ethnies au Congo: Il n’y a plus de Bakongo ou de Bangala. Il n’y a plus de Wagenia. Nous n’avons qu’un peuple libre. Nous sommes tous de citoyens et nous
devons sauvegarder l’unité nationale. »
(... ) Le peuple congolais est suffisamment mûr et conscient:
- pour savoir que la RD Congo possède ses criminels, ses traîtres, ses félons, ses
lâches, ses clowns, pitres et aventuriers en politique comme beaucoup de pays en possèdent et que ces individus sont toujours, depuis le 30 juin 1960, les interlocuteurs
privilégiés des ennemis et adversaires de son émancipation politique et socio-économique,
- que la pseudo-légende ethnogénétique fait parti, à côté de la guerre armée, de la
guerre psychologique et, des harcèlements sournois de tout genre orchestrés inlassablement par les mêmes milieux contre la RD Congo et le peuple congolais, depuis le 30 juin
1960,
- pour ne pas croire à une quelconque légende ethnogénétique dans la province du
Kivu ou ailleurs sur le territoire national.
- que la RD Congo est historiquement et géographiquement tournée vers la côte
Atlantique et vers le Sud et,
- que le danger nazi vient de Museweni et de Kagame, son poulain, les deux parrainés
par la coalition anti-congolaise qui avait vu le jour dès les premières heures de l’indépendance du Congo, coalition constituée entre autres la France, l’Afrique du Sud, les
Etats Unis, l’Allemagne, la Grande-Bretagne et la Belgique. Les prises de position de leurs leaders politiques, diplomates et médias en sont la preuve. (...) Plus de
cinquante ans après la défaite du nazisme en Europe, ce mal est en train, à travers la personne de l’actuel président ougandais Yoweri Kaguta Museweni, de connaître une
renaissance en Afrique. (...)
La RD Congo et ses alliés combattent le néonazisme en
Afrique. Depuis le 27.8.1998, le peuple congolais et la RD Congo sont confrontés à deux guerres: l’une armée venue de l’est du
pays et l’autre psychologique, menée par une certaine média internationale, surtout d’expression française. Nous estimons que certaines vérités qui expriment de réalités
doivent être dites. Mais dans la situation présente, il n’y a qu’une seule vérité: la RD Congo et ses alliés africains (Zimbabwe, Angola et Namibie) disent non au néonazisme en Afrique.
La RD Congo, ses alliés se battent pour la dignité de la race
noire. La RD Congo et ses alliés se battent pour la réhabilitation de la dignité de tous les noirs de l’Afrique et de la diaspora. La dignité de la race noire est
bafouée par l’actuel président ougandais Yoweri Kaguta Museweni. L’esclavage et la traite des noirs ont toujours étaient dénoncés par tous les hommes et toutes les femmes,
indépendamment de leur conviction idéologique, religieuse et, de leur race.
Comment réagir face à ces prises de position? Envers les ennemis du peuple congolais et de l’Afrique, il faut être intransigeant et collaborer avec toutes les forces vives antinazies et antifascistes,
qui expriment la volonté de respecter la dignité de l’Afrique, la souveraineté, l’unité, l’intégrité territoriale et l’indépendance de la RD Congo. (...)
P. E. Lumumba - Extrait du discours prononcé le 25 août 1960, lors
de la Conférence Panafricaine de Léopoldville (Kinshasa): "Entre la liberté et l’esclavage, il n’y a pas de compromis".
Le citoyen du monde que je suis, l’africain que je suis, le panafricaniste dans la
tradition de DuBois, Padmore, N’krumah et Lumumba que je suis, le noir que je suis, le congolais que je suis,
(1) dénonce de la façon la plus énergique le
néonazisme sur le continent africain: au nom de Lumumba, Félix Moumié, Barthélemy Boganda, Albert Lutuli, Marien Ngouabi, Thomas Sankara, Mortallah Mohammed, Samora Machel,
Augustino Neto, Kwame N’krumah, Abdel Gamel Nasser, Habib Bourguiba, Modibo Keita et autres combattants et martyrs de la liberté en Afrique, au nom de la diaspora noire, au
nom de tout le peuple congolais (exception faite de quelques égarés), des peuples angolais, zimbabwéen, namibien et au nom de tous ceux et toutes celles de part le monde
pour qui la dignité humaine garde encore une certaine valeur, et, avec la même vigueur la légitimation de toute forme d’esclavage et de la traite des noirs qui ont eu ou qui
auraient encore lieu en Afrique et dans le monde,
(2) salue et honore le pacte de sang qui lie désormais les peuples zimbabwéen,
angolais et namibien au peuple et aux patriotes congolais. Car comme l’avait prophétisé P. E. Lumumba: " voilà encore la preuve vivante de l’unité africaine. Voilà la preuve
concrète de cette unité sans laquelle nous ne pourrions vivre face aux appétits monstrueux de l’impérialisme. Nous sommes ici pour défendre l’Afrique, notre patrimoine
ensemble".
Aucun substantif, aucune expression n’est assez fort pour qualifier le néonazisme et
les néonazis de quel bord qu’il soit et surtout en Afrique. L’intervention du Zimbabwe, de l’Angola et de la Namibie à côté du peuple congolais n’est pas une question de
géopolitique ni de revendications de la nationalité congolaise ni une question de la situation politique intérieure comme certains spécialistes de la guerre psychologique et
de la propagande, tout comme un certain lobby anti-congolais et anti-africain qui contrôlent les médias internationales le laissent croire. Le vrai problème est le
néonazisme, cheval de bataille d’un chef d’Etat africain, en l’occurrence Yoweri Kaguta Museweni de l’Ouganda. L’enjeu est la création d’un Etat néonazi au coeur de
l’Afrique avec l’appui tacite et ouvert des institutions internationales (FMI, Banque mondiale), de la presse internationale et de certaines puissances non
africaines.
Et même si la volonté du peuple congolais ne vaut pas un pis de merle, qu’on
respecte au moins la mémoire de ses héros connus, anonymes ou oubliés. Et même si ce pays, la RD Congo qui avait fait le don suprême, en sacrifiant le meilleur de ses fils
P. E. Lumumba sur l’autel de la dignité humaine et de la liberté pour l’Afrique, pour tous les noirs de la diaspora et pour tous les opprimés du monde agonise, ses filles et
ses fils, les vrais africains et tout le monde épris de liberté veilleront que sa mémoire ne périssent pas et que sa patrie résiste à ses ennemis tant intérieurs
qu’extérieurs. Car, „si le Congo meurt, toute l’Afrique bascule dans la nuit de la défaite et de la servitude (P. E. Lumumba)", donc c’est plus qu’un acte de civisme pour
nous congolaises et congolais de rester éveiller et de veiller que l’ennemi ne triomphe. Nous ne devons pas nous permettre d’oublier que Lumumba, Mpolo et Okito sont morts
pour le Congo. Nous ne devons pas oublier que la mort de Tshombe est intimement liée à son recueillement devant le monument de Lumumba à Kisangani.
Que les deux pays voisins situés à l’Est de la RD Congo exigent l’instauration de la
démocratie dans notre pays pour garantir la sécurité de leurs frontières respectives est une insolence qui cherche son pareil sur le plan international. La démocratisation
du système politique en RD Congo est une affaire qui ne concerne exclusivement que le peuple congolais. Aucun pays au monde ne pourra imposer à la RD Congo un calendrier de
démocratisation, a fortiori ni l’Ouganda ni le Ruanda, qui démontrent au jour le jour à la fameuse communauté internationale leur incapacité à promouvoir un dialogue
national dans leurs pays respectifs, leur incapacité à démocratiser leur régime politique respectif. Ni une „démocratie dictatoriale" ni une „dictature démocratique" ne
verront le jour en RD Congo, mais une démocratie congolaise.
La RD Congo est la synthèse: du sens de la discipline du Congo (Brazzaville), de la
fascination du développement de la Côte d’Ivoire, de l’ouverture et de la convivialité des habitants du Sénégal, de la simplicité du Burkina, de la dignité du Mali, de
l’austérité du Niger, du sérieux et de la propreté des habitants du Togo, de la modernisation du Gabon, de la complexité et du dynamisme des hommes d’affaires du Cameroun,
de la capacité d’endurance de la Guinée, de la fierté du Maure de la Mauritanie (I. Baba Kake), de la fermeté du Zimbabwe, de la sagesse de l’Angola et de la sincérité de la
Namibie. Restons fiers et humbles, parce que nous savons que: Nzonku abosanaka moto azokisi ye te, et que liso ya likelele ekotaka
zelo te.
Congo uni, pays fort!
Berlin, septembre 1998.
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Dr. Shungu M. Tundanonga-Dikunda
Public & Policy Affairs Consultant
PF 62 02 45
D-10792 Berlin (Germany)