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7 mars 2013 4 07 /03 /mars /2013 22:53

J'admire beaucoup les Chinois. Chez eux tout se fait en leur langue maternelle, y compris la science, même si la Chine a été elle aussi colonisée par les puissances occidentales!

 

 

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7 mars 2013 4 07 /03 /mars /2013 22:46

Toutes les institutions financées de l'extérieur fonctionnent mieux en RDC.Mais elles sont aussi des laboratoires par lesquelles les Congolais sont récrutés pour trahir leur pays (voir le 14.09.1960)

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7 mars 2013 4 07 /03 /mars /2013 10:57

La Conférence nationale épiscopale du Congo (CENCO) dialogue entre les Congolais CHEZ "FULBERT YOULOU" à Brazzaville 

La Cenco et l’opposition même combat
 
La Conférence nationale épiscopale du Congo (CENCO) a, dans son mémorandum adressé au Chef de l’Etat, exigé d’organiser le dialogue entre les Congolais. Dialogue qui doit avoir lieu à Brazzaville avec comme médiateur, le président Denis Sassou Ngwesso. Visiblement, la Cenco est dans le sillage de l’opposition. Simple coïncidence ou acte bien médité ? C’est à cela que cette plume s’exerce.
 
Il n’en était pas ainsi à l’origine
 
Le président de la République démocratique du Congo, Joseph Kabila, a, peu avant la fin de l’année dernière, voulu mettre tous les Congolais ensemble en parlant des « concertations » entre les forces vives de la République. Mais à sa grande surprise, le Chef de l’Etat voit son concept évoluer au gré des vagues, et selon les intérêts mesquins, jusqu’à être galvaudé et à perdre toute sa substance initiale. L’opposition s’est saisi du concept jusqu’à le transmuer dans le « dialogue national ». Aujourd’hui, cette opposition se fait joindre dans ses manigances et ses calculs très froids par la Cenco. Ce, sans la moindre jugeote de leur part.
 
Pourtant Lambert Mende, le ministre porte-parole, a, lors de la conférence de presse co-animée avec son collègue des Affaires étrangères, Raymond Tshibanda, tranché net : « Je rappelle qu’il s’agit de concertations. Il faut oublier le dialogue national, c’est déjà dépassé. Oublier Sun City. Nous n’irons pas à l’étranger pour régler des problèmes alors que notre peuple nous a offert un cadre institutionnel avec la ConstitutionLe président Kabila a déjà initié des rencontres et il proposera une initiative bientôt».
 
Une position qui, on le sait pertinemment bien, ne pouvait enchanter tous ceux qui mijotaient déjà sur ces pourparlers pour faire la politique du tube digestif. Les opposants croient avoir mené la RDC au point où l’on ne peut que se résigner à un tel dialogue politique inter congolais pour un tel partage du pouvoir. Hélas, il n’y a pas de mêmes causes qui ne peuvent aucunement produire les mêmes effets. Ils doivent se détromper ceux-là.
 
Les concertations nationales envisagent ceci : un débat institutionnel qui met ensemble opposition, majorité et forces vives de la nation en vue de mettre fin à l’agression du M-23. Elles constituent la réplique logique et pédagogique du Chef de l’Etat contrarié ou indigné par les faux bruits qui courent sur les causes et les acteurs de l’agression du M-23. Objectif : restituer la vérité.
 
Ces négociations veulent que les forces vives de la nation, ayant connu la vérité sur cette guerre, se l’approprient sans que cela donne lieu au partage du pouvoir rêvé par les politiques qui, à lui-seul, ne résout fondamentalement pas la crise. D’autant plus que la guerre est apportée de l’extérieur de la Rdc.
 
Dialogue inter congolais bis, une chimère 
 
Le vœu d’un nouveau dialogue inter congolais a été exprimé par des analystes politiques pro-opposition et les opposants dont Kamerhe et certains proches de l’un ou l’autre leader de l’opposition. Et cela s’inscrit dans le contexte des contestations postélectorales. Après la série d’initiatives qui se sont soldées par un cuisant fiasco pour donner l’imperium à Tshisekedi et étant donné les contestations permanentes, les initiateurs du nouveau dialogue inter congolais ont estimé que les solutions à la« crise » postélectorale ne peuvent être mieux trouvées qu’à travers un tel dialogue. Pour y parvenir, ils prônent la rencontre Kabila-Tshisekedi.
 
Il est cependant à notifier que cette idée, fondée sur l’exigence stéréotypée d’un Tshisekedi égal à lui-même et clamant sa victoire confisquée, ne rencontrait pas l’assentiment du camp de la majorité au pouvoir. Celle-ci y voyait un chantage ou une tentative savante de hold-up du pouvoir que le camp de Tshisekedi tirait d’on ne sait où. Et ce dialogue ne concernait que la classe politique et n’était pas institutionnelle.
 
La Cenco qui a eu à déployer un nombre important d’observateurs des élections du 28 novembre 2011 a eu à manifester une attitude, pour le moins, équivoque face à ces élections. Officiellement, sa position n’était pas acquise à l’opposition alors que certains de ses membres ne dissimulaient pas leur penchant à l’opposition par des prises de positions faisant planer le flou et le discrédit sur le processus électoral. On connaît l’épisode où le Cardinal Monsengwo s’est prononcé en faisant usage de faux chiffres lui transmis par un membre de la Monusco pour jeter le discrédit total sur la véracité des chiffres avancés par la Céni ; et donnant Kabila pour vainqueur.
 
Une prise de position qui, sans autre forme de procès, a conforté les opposants dans leur philosophie. Cette philosophie leur a longtemps servi d’argument a fortiori pour contester la victoire ou la légitimité de Kabila. Plus tard, lorsque le Président de la Céni intervint pour restituer toute la vérité sur la mauvaise source utilisée par le Cardinal pour fonder sa position, le désabusé cardinal a observé un silence sépulcral jusqu’à ce jour.
 
Soutien à l’opposition et du Clergé
 
La Cenco s’affiche donc tel un soutien moral et intellectuel évident à l’opposition. C’est une espèce de flirt politique. L’imaginaire collectif des Congolais garde encore fraiches dans leur mémoire les stigmates des messes organisées par la Cenco à Kinshasa dont les causes servies étaient celles de l’opposition. L’on se souviendra encore de l’appropriation de la journée du 16 février qui, au départ, est catholique mais récupérée politiquement par l’opposition.
 
Cependant, selon des sources de l’église catholique, une dynamique était née au sein de la Cenco. Deux blocs s’étaient dressés : les proches du cardinal – qui manifestaient une opposition farouche à Kabila–, et un autre groupe des Evêques éclectiques – qui étaient d’accord avec la Céni dont les résultats donnaient Joseph Kabila pour vainqueur au scrutin du 28 novembre 2011. Cette dynamique, selon les mêmes sources, prévaut encore au sein de la Cenco où les origines des Evêques jouent un rôle dans leur prise de position politique en rapport avec la crédibilité des résultats donnés par la Céni.
 
MAPAMITIBA

Lu pour vous,

Yvon Ramazani
L’OPPOSITION ALIMENTAIRE

L’évolution sur la scène politique des membres de l’opposition congolaise esquisse des tendances pour le moins intrigantes qui laissent pantelants les observateurs et qui posent tous les problèmes du rôle d’une opposition dans une République démocratique.

Si, en théorie, l’objectif d’une opposition est de s’opposer aux faits et gestes d’un pouvoir à la dérive c’est-à-dire qui ne respecte pas la Constitution et qui mène une gestion opaque de la chose publique et que dans une démocratie les règles d’actions et les procédures pour influer sur le pouvoir sont définies dans la Constitution, il est évident qu’une opposition n’opère pas n’importe comment dans l’aire ou l’arène politique. Les lois, en effet, fixent les attributions ainsi que les modes de fonctionnement de l’opposition. Il y a aussi l’honnêteté et l’élégance intellectuelles, l’orthodoxie, le code pénal en cas de débordement ou d’atteinte à la personnalité de ceux qu’on combat sous le prétexte d’exercer l’opposition, la décence et que savons-nous encore. Comme pour dire qu’un opposant n’est ni immunisé contre les poursuites judiciaires en cas d’infraction avérée ou de débordement, ni ne dispose d’un statut spécial, ni ne peut se permettre n’importe quoi sous la couverture de l’opposant. L’opposition joue donc le contrepoids et la sonnette d’alarme pour baliser la gouvernance performante et républicaine dans les strictes limites fixées par la loi ainsi que dans l’honnêteté, l’élégance intellectuelle et l’orthodoxie.
Un opposant ainsi donc n’opère que parce que motivé par l’intérêt suprême de la nation toute entière, sa bonne santé multisectorielle ainsi que le bon fonctionnement des institutions étatiques. Il ne crée pas de problèmes artificiels à la nation et n’est pas un chipoteur politique au service des causes et intérêts étrangers. C’est un pédagogue politique suffisamment outillé et animé des idéaux supérieurs et positifs et dont l’action ne commence qu’en cas du déraillement du train du pouvoir. Il appuie au besoin le pouvoir lorsqu’il fait bien son travail. Un bon opposant est ainsi, tout compte fait, celui qui ne se laisse pas guider par la maxime jésuite « La fin justifie les moyens » pour se lancer à la conquête du pouvoir en faisant usage de n’importe quel moyen. Même opérant au sein d’un parti politique, le rôle d’un opposant n’est pas une conquête aveugle et irresponsable du pouvoir. Ceci est particulièrement délicat pour un pays comme le nôtre qui revient de longues années de déchirement et de prédation étrangère et qui doit impérativement renforcer ses institutions étatiques, poursuivre le travail de reconstruction et continuer les réformes progressistes.

Les mentalités sur le banc des accusés.

D’aucuns croient, et ils sont de plus en plus nombreux à être abreuvés par cette philosophie, que si un Congolais donné a pu avoir le pouvoir, donc lui-aussi peut briguer le pouvoir. Ainsi tout le monde veut être Chef ou Président en RDC.
En plus, les Congolais ont acquis la conviction, triste héritage des années mobutiennes, que c’est seulement la carrière politique qui paie le mieux et rend possible un enrichissement rapide ou par enchantement. Alors des Congolais de plus en plus nombreux vont à la politique par rêve ou par l’ambition de goûter à ce miel onctueux et abondant de surchoix.

C’est ainsi que, égocentrisme et jalousie aidant, des Congolais de plus en plus nombreux s’engagent dans la carrière politique de façon si décidée et ne donnent aucune chance à ceux qui peuvent constituer un obstacle à leurs yeux vers la concrétisation de leurs visées politiques.

Le tribalisme et le régionalisme aussi compliquent davantage cette équation congolaise en ce que ceux qui en sont mus se livrent aux actes séditieux réalisés sournoisement ou non, d’eux-mêmes ou par le concours des étrangers pour fragiliser la situation politique du pays afin qu’ils en tirent les dividendes liées à leurs convoitises du pouvoir. Doit-il en découler qu’on vote une loi en vertu de laquelle successivement les provinces fourniront des Présidents en RDC de façon continuelle avec des garde-fous puissants contre les dérives tribalistes, régionalistes ou népotiques ?

Le constat réalisé

Le constat réalisé est, hélas, tel que très rares sont les opposants qui le sont par profession de l’humanisme ou par motivation républicaine pure. De nombreux opposants congolais font preuve d’un mimétisme crève-cœur au gré de leurs visées égocentriques de gloire ou d’enrichissement. Selon ce qu’ils visent, ils prennent position pour telle ou telle autre cause, ils concluent telle ou telle autre alliance. Ainsi est née la locution opposition alimentaire pour désigner les opposants à options politiques mutables ou flexibles selon les axes des intérêts personnels. A cette classe d’opposants appartiennent des personnalités comme Roger Lumbala, Mbusa Nyamwisi, Vital Kamerhe et qui savons-nous encore, même si le degré de ce mal n’est pas uniforme chez tous ces opposants.

Les interrogations qui s’imposent

A quelle école appartiennent ces politiques ? Que retient-on de leur parcours politique ? Sont-ils de l’opposition, du pouvoir ou sont-ils à cheval entre les deux ?

Au cas par cas

Il semble que Vital Kamerhe ait toujours été de la majorité présidentielle. Au lendemain de sa brouille apparente avec Kabila, il a multiplié les déclarations et accru le nombre d’initiatives pour faire voir qu’il avait vomi la plateforme Palu-Udemo-Amp. Boudé par les autres opposants particulièrement les partisans de Tshisekedi, Kamerhe a fait usage de méthodes « tshisekedistes » pour se confirmer opposant et se faire accepter par les autres opposants qui le donnaient pour un espion kabiliste. Il a appelé à l’union des opposants et a instruit, à la Cours Suprême de Justice, un dossier en contestation des résultats du scrutin présidentiel alors que c’était plutôt Etienne Tshisekedi qui était autorisé par la loi électorale à entreprendre une telle démarche. Manifestement du zèle même avec l’absurdité rien que pour se faire accepter dans la famille des opposants. C’est comme si, par moments, il doute de l’aboutissement heureux de ses démarches ou efforts comme il milite pour sa propre visibilité politique et celle d’autres opposants même ceux qui ne sont pas au bon parfum avec la population. Vital Kamerhe, est-il convaincu d’être lui-même le prochain possible Président de la RDC ou se fait-il encore valet astucieux de Tshisekedi ? Il accepte l’idée des concertations nationales alors que Tshisekedi décrie cette initiative venue de Joseph Kabila.

Roger Lumbala, ne parlons plus de lui car son affairisme et son opportunisme politiques sont évidents aux yeux de tous les Congolais !

Tshisekedi lui-même n’exhale pas l’odeur de sainteté dans cet contexte. Autrefois, ami de Mobutu qu’il a accompagné dans son parcours politique totalitaire, son opposition à Mobutu n’apparaît, tout compte fait, que comme un chantage pour se faire soudoyer par celui-ci pour pouvoir se couler la vie douce. Après Mobutu, il s’allie avec les Rwandais du RCD/Goma qu’il estimait en position de force pour briguer le pouvoir en RDC. Après sa récente maladie qui l’a fait séjourner longtemps en Belgique, il prend gueule avec les néocolonialistes dans une voyoucratie lamentable et traitre pour se faire aider à supplanter Joseph Kabila. Après son fiasco électoral, de nombreux analystes attribuent ses contestations constantes à son dada ou son obstination à se faire soudoyer pour qu’il accepte de se taire. Et il continue à faire son théâtre politique tant qu’il ne s’estime pas au niveau voulu soudoyé. 

Mbusa Nyamwisi avait pris contact avec Kinshasa depuis longtemps s’étant rendu compte qu’il ne se retrouvait pas dans le RCD/Goma. N’ayant jamais travaillé pour les intérêts du peuple, il est resté longtemps mécontent d’avoir hérité, à la première mandature de Joseph Kabila, d’un ministère sans trop de frais, à savoir le ministère de la décentralisation. A un mois de la fin effective ou constitutionnelle de la première législature de Joseph Kabila, il a rejoint tambour battant l’opposition jusqu’à se remettre de nouveau sous tutelle de Kigali en œuvrant dans le M23. Il a estimé que c’est là que ses intérêts seraient bien garantis.

Les perspectives

Le Congo court de gros risques dont l’étendue peut a priori être mesuré d’avance pour invectiver les opposants congolais incriminés à changer à l’avenir pour laisser se  réaliser le programme d’émergence de la RDC d’ici l’horizon 2030 tel que préconisé et enseigné dans le programme dit « Révolution de la modernité ». Ce programme est pour les intérêts de toute la nation congolaise et est à continuer par les successeurs de Kabila après 2016. Il est bien de nourrir des ambitions hautes mais ces ambitions doivent être en harmonie avec les lois de son pays et les droits de ses compatriotes. Mettre le pays à feu ou à sang pour tirer son épingle de chaque combine politique fragilise le pays et l’astreint au statisme général. Ce n’est plus une lacune cognitive dont souffrent les Congolais mais il est plus question d’éthique pour que les opposants alimentaires cessent leurs sortilèges qui condamnent le pays à la fragilité dont profitent tous ses prédateurs acharnés et méthodiques. Ce qui doit les amener à se résigner devant l’acceptation de l’alternance constitutionnelle et à la mise à profit de leurs ressources à une opposition constructive et républicaine pour que la RDC cesse d’être le substrat des trophismes divers des faucons mondiaux, évite les risques de balkanisation  et fende le firmament de l’émergence possible sous peu.
Samy BOSONGO
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Mémorandum de la Cenco, NATHALIE NKOY DEVOILE L'AGENDA CACHE

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Catégorie : PolitiqueDate de publicationÉcrit par Nathalie NKOY
 
CENCO Chez TSHISEKEDI
CENCO Chez TSHISEKEDI
Mémorandum de la Cenco,
NATHALIE NKOY DEVOILE L'AGENDA CACHE 
Analyste politique de la Rdc et spécialiste des questions de la politique administrative, Nathalie Nkoy revient, dans cette tribune libre, sur le mémorandum par la conférence épiscopale nationale du Congo (Cenco) pour dire ce qu’elle pense de leur opinion. Votre site congovirtuel vous livre ci-dessous ce qu’elle pense de ce mémorandum.
Réunis en session ordinaire à Kinshasa du 18 au 22 février 2013, les Archevêques et Evêques, membres du Comité permanent de la Conférence Épiscopale Nationale du Congo (Cenco), ont saisi l’occasion pour relayer certaines voix qui se font entendre depuis un certain temps dans l’opinion publique nationale en rapport avec l’organisation d’un éventuel dialogue qui serait annoncé par le Président de la République dans son discours sur l’état de la nation du 15 décembre 2012 dernier.
 
Les prélats catholiques estiment que le Chef de l’Etat a fait une promesse qui a suscité plusieurs attentes au sein de toutes les couches de la population congolaise en général et de la classe politique en particulier. L’idée du dialogue qui est né de leur imagination ou de celle des autres politiques dont ils relayent le message  serait, selon eux, une voie de sortie à la crise qui secoue la RDC depuis la publication des résultats des élections de novembre 2011. Ils pensent ainsi que les violences qui ont conduit à des situations tragiques liées à la prise de la ville de Goma par le M23 dans l’est du pays sont tributaires de cette crise.
Ils pensent ainsi, comme ils l’ont toujours souligné qu’un énième dialogue serait une voie royale et pacifique de sortie de crise et un élément constitutif de tout système démocratique. Ainsi, pour eux, il faut bien appréhender le dialogue dans le contexte actuel de notre pays pour qu’il contribue à la solution des problèmes qui entravent la bonne marche de la RDC.
Aussi, pensent les membres de la Cenco, cette crise présente plusieurs signes dont ils soulignent ceux qui, selon eux, préoccupent le plus et aggravent les frustrations de la population congolaise. C’est sur ce point précis que les observateurs avertis ne peuvent se laisser tromper. En y regardant de près, les plus minutieux d’entre eux dénichent la démarche des Archevêques et Evêques de l’Eglise Catholique de la RDC.
Conscient de la portée de l’implantation de leur Eglise au pays, de la crédibilité dont ils jouissent  au sein de la société congolaise et de l’influence éventuelle qu’ils peuvent avoir sur les populations, les membres du conseil permanent de la CENCO tentent de se servir de la conjugaison de tous ces facteurs pour se faire les porte-voix de certains regroupement, partis et hommes politiques en mal de positionnement ainsi que des membres de certaines organisations de la société civile au service des ennemis de la RDC.
C’est ainsi que nous voulons apporter notre contribution au débat, en cours, sur la situation politique qui prévaut dans notre pays actuellement, en analysant, d’un œil avisé, les préoccupations librement exprimées tant au plan politique, socio-économique que sécuritaire en rapport avec la vie nationale de la RDC.
AU PLAN POLITIQUE
1.    Les prélats catholiques relèvent ce qu’ils qualifient d’« un malaise lié au manque de consensus national au lendemain des élections de novembre 2011, dû aux irrégularités dénoncées, aux contestations des résultats et à la manière expéditive dont la justice s’est employée à résoudre les contentieux électoraux ».
En relevant ces éléments, les membres de la CENCO s’attèlent à relayer un message qui revient sans cesse dans les bouches des opposants qui avaient perdu aux élections présidentielles et législatives dernières. Et ils semblent avoir oublié que le malaise et les contestations auxquels ils font allusion ont été volontairement suscités par les mêmes, y compris les déclarations d’un des leurs, en la personne du Cardinal Laurent Monsengwo Pasinya. Surtout que les contestations n’avaient jamais été les fruits d’une réaction spontanée des populations des solutions issues des laboratoires politiques et stratégiques internes et externes à la RDC ; quand bien-même certaines irrégularités ont été reconnues par tous, l’imperfection faisant partie de la nature humaine. Et même alors, le gouvernement ainsi que d’autres services spécialisés de la République avaient usé de tous les moyens à leur disposition pour limiter le plus possible les élaguer les risque d’embrasement dont avaient besoin ces laboratoires pour permettre le chaos et la balkanisation du pays. Ce qui nous tenterait d’affirmer qu’à les entendre parler, certains hommes d’Eglise seraient instrumentalisés pour aider certains acteurs du jeu politique malveillant à atteindre leurs objectifs
Quant à ce qu’ils qualifient de « la manière expéditive dont la justice s’est employée à résoudre les contentieux électoraux », la CENCO semble avoir oublié que la justice avait bel et bien fait son travail et que le seul contestateurs aux résultats de l’élection présidentiel n’avait pas eu raison de ses allégations, faute des preuves et de non respect de la procédure en la matière. Et pourtant, au niveau des législatives, la justice avait pris tout son temps pour traiter chaque dossier en passant par le recomptage des voix, la vérification des PV de la CENI, et écoutant les témoins, jusqu’à ce que toutes requêtes ont été épuisées.
En ce qui concerne la non organisation des élections locales qui ne sont pas encore arrivées jusque là, les Evêques cherche à faire porter le chapeau au gouvernement de la République. Ce qui est de bon aloi. Toutefois, nul n’ignore qu’au sortir de Sun City, les partenaires internationaux avaient pris l’engagement de financer également cette phase de scrutins.  Jusqu’à ce jours, ceux-ci n’on jamais posé un acte dans ce sens, s’étant limités à financer les présidentielles de 2006. Et pourtant, à ce jour, le gouvernement de la République tente de mettre tous les mécanismes en œuvre pour arriver à relever ce qui se présente comme un défit pour lui, à savoir l’effectivité de la décentralisation qui devrait passer obligatoirement par l’organisation des élections locales, municipales et urbaines. Sans oublié qu’un calendrier a déjà été  établi à ce sujet et c’est la nécessité des reformes voulues par tous qui a quelque peu retardé l’évolution de la situation.  Les Evêques, on d’ailleurs reconnu et apprécié à leur juste valeur la volonté et les efforts déployés par le gouvernement de la République quant à ce.
 
2.    Les membres de la CENCO attribuent l’entrave à la démocratie dans notre pays au foisonnement des portis politiques sans projet de société fiable et leur seul intérêt au seul pouvoir pour le pouvoir. S’il faut se poser la question de savoir : à qui profite cette situation ? Ils seraient les premiers à se gratter les têtes. Nous avons dis « démocratie » et les prélats catholiques le savent bien car l’Eglise en a payé du sans de ses fideles dans ce pays (16 février 1992). Puisque c’est le pouvoir du peuple par le peuple et pour le peuple, en quoi le gouvernement de la République ou les institutions démocratiquement instituées peuvent-ils tenter quoi que ce soit pour empêcher cet état de choses ? C’est au peuple d’en décider à travers ses représentants. Peut-être qu’un seul pourrait sortir du lot un jour pour proposer qu’il soit révisé la loi qui donne la possibilité des créer autant de partis et y intégrer certaines restrictions ou conditionnalités en vue de limiter l’hémorragie.
 
3.    Il en est de même avec celles d’entre les organisations de la Société Civile qui se détournent de leurs objectifs premiers. Sans oublier qu’eux-mêmes les Evêques semblent avoir été les premiers à donner le ton dans ce sens là. Le cas de Monseigneur Monsengwo aurait été l’exemple que bien d’autres acteurs de la société civile auraient suivi à sa juste valeur. Surtout, la CENCO a oublié la création des organisations de la Société civile basées sur les valeurs identitaires, l’appartenance régionales, tribale et ethniques, ce à quoi ils contribuent très impérativement.
 
AU PLAN SOCIAU-ÉCONOMIQUE
 
4.    La CENCO se montre préoccupée par le degré de pauvreté de la population, ce qui est tout à fait normal. Mais, il n’en reste pas moins qu’ils constatent avec satisfaction la maîtrise de l’inflation et la stabilité du cadre macro-économique. Nous osons croire qu’ils n’ignorent pas que tout développement est tributaire de l’environnement économique qui, lui-même, s’impose comme un véritable adjuvent aux investissements en grands capitaux étrangers et nationaux.   Et, au regard des efforts qui sont fournis en ce moment par le Gouvernement de la République, la création des industries de transformation et l’investissement dans le domaine agricole qui, d’ailleurs, ont déjà commencé petit à petit vont en croissance jusqu’à ce qu’ils atteignent le seul de la satisfaction des sociétaires
 
5.    S’agissant de l’élaboration d’une politique nationale de gestion des ressources naturelles, les Evêques sont sans oublier que depuis un certain temps, notre pays s’est inscrit dans une logique de la gestion efficiente de nos ressources naturelles. Ce qui a conduit à l’adhésion aux processus internationaux de traçabilité et de gestion transparente des ressources naturelles tels le processus de Kimberley, l’ITIE, l’OADHA, etc. Avec ça, des forums ont été organisés dont le dernier en date s’est déroulé à Lubumbashi il y a peu, toujours dans la démarche de la quête de la transparence et de la bonne gouvernance dans la gestion des ressources naturelles de notre pays. Associer à cela, la rigueur dans la gestion des entreprises et services publiques intervenant dans le secteur.
Toutefois, la CENCO doit savoir que notre pays est très souvent convoité et victimes des toute forme de pressions des multinationales à cause de l’affaiblissement du matelas de sa défense (la cohésion nationale, la l’efficacité de l’armée et des services de renseignement, etc.) auquel eux aussi ont contribué à depuis l’époque du feu président Mobutu. Mais, dans la configuration actuel du monde, les pays comme les notre qui regorges autant des potentialités seront toujours objet de convoitises et des pressions mais, nous savons que notre gouvernement s’emploie à gérer les ambitions de ceux qui veulent venir y investir et remettre sur les railles ceux qui veulent toujours passer par des voix clandestines et inappropriés pour exploiter nos richesses.
 
6.    En ce qui concerne la mise en œuvre du plan de développement des infrastructures, les prélats catholiques doivent avoir vu de leurs propres yeux ce qui s’est fait et qui continuent de se faire. Hormis dans quelques zones où des difficultés liées à la situation sécuritaires ont été certaines, la reconstruction et/ou l’aménagement des infrastructures routières ainsi que d’autres tels des écoles et centres de santés sont perceptibles dans tous les coins du pays. Mais, ils ne doivent pas chercher à avancer l’absence de cette réalité comme une raison, pour certains de nos fils et filles, d’ambrasse  l’ennemi de la nation ou de s’investir dans des entreprises maléfiques tendant à déstabiliser le pays.
 
7.    Effectivement, les populations congolaises n’ont pas encore commencé à jouir suffisamment des retombés des actions menées par leur Gouvernement. Ce qui est sûr c’est que, tous les efforts qui ont été fournis depuis l’avènement de la troisième République et qui continuent de l’être jusqu’à ce jour, sont orienté dans ce sens là mais le mal a tellement été profond qu’en sortir, relève d’un parcours qui exige de tous la patience car déjà, certains signes d’améliorations ont perceptibles dans tous les secteurs de la vie nationale.
 
8.    Les frustrations sont réelles dans les provinces à cause des inégalités qui sont inévitables dans les capacités de chacune d’entre elles de produire à la hauteur de ses besoins. En tout état de cause, il faudrait reconnaître que la décision du gouvernement central de retarder un peu la mise en œuvre de la formule de rétrocession des 40%  des revenus et de la caisse de péréquation a été salutaire, sinon les tensions et frustrations qu’auraient engendré l’application stricte de ses prescrits légaux auraient été incontrôlables. Peut-être que c’est ce qui est voulu par certains hommes d’Eglise dont l’adhésion aux objectifs égoïstes et politiquement motivés enlève de sa place exacte la qualité pastorale
 
AU PLAN SÉCURITAIRE
 
9.    « Tous les conflits en RDC se déroulent dans les couloirs économiques et autours des puits miniers », constatent, depuis plus de 5 années, les Evêques membre de la CENCO. Ce qui prouve à suffisance que le problème n’est ni au niveau des institutions de la République ni, moins encore, entre les congolais. C’est justement, un problème d’intérêts des multinationales. Ces société qui finances les groupes armées, en passant parce les pays voisins que sont le Rwanda et l’Ouganda, pour exploiter clandestinement nos richesses. Ce qu’il faut, n’est pas uniquement, former des armées mais, aussi et surtout, déployer une diplomatie capable de persuader ces prédateurs sur l’intérêt à passer par des voies pacifiques indiquées pour investir proprement et gagner plus que par des voies clandestines qui sont les plus risquées. Rien à dire sur la reforme de l’armée et des autres services qui y sont connexes car la CENCO a été on ne peu plus claire sur les efforts que le Gouvernement de la République fournis depuis bien longtemps
 
10. Le constant quant à la modernisation et l’équipement de la Police nationale est plus ou moins acceptable. Mais les violences urbaines, bien que combattues et presque maîtrisées en ce jours à travers la majorité de métropoles du pays, nécessitent encore plus d’attention de la police. Elles pourront totalement être dissipées avec le développement socio-économique suite à la création des écoles professionnelles et des emplois pour tous les jeunes.
 
11. En ce qui concerne la corruption que les Evêques dénoncent au sein du système judiciaire congolais, l’Eglise aurait du mieux faire que de dénoncer et s’arrêter là. La population congolaise est à 80% composée des Chrétien dont la majorité est Catholique. Et les magistrats, juges et autres personnels de la justice son donc membre de l’Eglise et brebis de ces pasteurs qui veulent se mettre à l’écart.  L’Etat a certes le rôle coercitif de prévention des délits mais si l’Eglise avait commencé par bien moraliser tous ces gens, on n’en serait pas arrivé là. Les responsabilités sont partagées mais l’Etat ne cesse de fournir les efforts pour tenter d’éradiquer ce fléau qui est aussi un véritable frein au développement
 
CONCLUSION
Somme toute, les Evêques membre du conseil permanent de la CENCO ont tenu à affirmer que leurs préoccupations auraient été à la base de la fragilisation de la cohésion nationale, du retard dans la consolidation de la démocratie et du développement tant attendus par tous les congolais.  Ainsi, ont-ils tenu à proposer certaines pistes de solution pour, à leur avis, arriver à solutionner les problèmes qui se posent aujourd’hui en RDC.
Les propositions sont toujours les bienvenues. Mais, au regard du fait qu’elles sont fondées sur des revendications qui n’ont rien à avoir avec les vraies préoccupations des congolais elles devraient être prises avec des pincettes et analysées à fond, avant de pouvoir envisager leur mise en œuvre. Ce, à cause du fait qu’elles se ont foncièrement inspirées des imputations formulées par les politiciens en mal de positionnement  et leurs appuis qui se camouflent derrière des fausses casquettes des organisation de la société civile inféodées par des politiques et d’autres ennemis extérieurs de la nation qui les financent.
En guise de conclusion, nous sommes tentés de soutenir que les prélats catholiques tentent de jongler avec des concepts et des constructions sémantiques pour obliger le Président de la République à les suivre dans leur piège et s’y laisser prendre. Sans atermoiement, ils reconnaissent en chœur que la Nation se trouve à un tournant décisif : « Elle peut réussir un avenir meilleur si toutes ses forces vives s’engagent à respecter les règles de la démocratie et à observer scrupuleusement l’ordre constitutionnel ». Ce pourquoi ils en appellent vivement à la sagesse et à la responsabilité de tous les élus. A moins que des esprits ouvert soient entrés en léthargie pendant ce temps sinon, ils comprendraient pertinemment bien que cette appel est complètement porteur des germes de conflit et d’incitation à l’insurrection. Qui aurait soulevé, dans ce pays et dans le contexte qui est le notre, une quelconque question de modification de la constitution à laquelle la CENCO fait allusion lorsqu’elle affirme que « … dans le contexte qui est le notre, nous réaffirmons que notre Constitution, qui a fait objet d’un consensus national par un referendum et qui est le socle de notre démocratie, ne doit pas être modifiée en son article 220 ». Ce qui est dommage c’est de constater qu’en son temps, la même CENCO n’avait pas manqué de voix, par la bouche de son président pour dire haut et fort que les congolais n’avaient pas voté pour la constitution et que son application aurait été opté pour l’imposition au peuple d’une loi fondamental qu’il a rejeté. En quoi, cette même Constitution de 2006 a-t-elle fait objet d’un consensus national par un referendum ? De qui se moque-t-on ? Le peuple congolais n’est pas aussi dupe qu’ose le croire les Evêques.
Non seulement qu’ils tentent d’exploiter le peuple congolais en le prenant pour naïf, les prélats catholiques n’hésitent pas à dévergonder le  sens du propos du Chef de l’Etat Joseph Kabila Kabange qui, lui avait fait appel à des concertations nationales au cours desquelles les acteurs de différents secteurs de la vie nationale pourront essayer de tabler sur la situation qui prévaut dans l’est de la RDC. Sans honte ni vergogne, ils tiennent à faire passer l’idée d’un dialogue au cours duquel les uns et les autres viendraient s’assoir, une fois de plus, pour commencer à discuter du pouvoir, de l’impérium, de la légitimités, des postes au sein des entreprises publique et désaxer complètement l’ordre institutionnel établi. Alors que, pas trop loin dans ce même texte, la CENCO tient à ce que l’ordre Constitutionnel soit respecté. Quel paradoxe ?
Il n’est pas interdit à tout individu ou groupe d’individu de porter sa voix haut, d’analyser la situation sociopolitique du pays et proposer des pistes de solution. Ce qui en est inquiétant c’est le fait qu’un individu ou groupe d’individus, Evêques soient-ils, tente d’exploiter la naïveté doctrinale du au respect et à l’obéissance  imposés par l’Eglise à ses membres vis-à-vis de leurs pasteurs à des fins autres que religieux.   Dieu seul sait.

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7 mars 2013 4 07 /03 /mars /2013 10:43

Trois chercheurs Canadiens fournissent des preuves contestant la saintété de Mère Teresa de Calcutta. 

 

http://www.eurekalert.org/pub_releases/2013-03/uom-mta022813.php

 

Public release date: 1-Mar-2013
Print | E-mail  Share Share Close Window ] 

Contact: William Raillant-Clark
w.raillant-clark@umontreal.ca
514-343-7593
University of Montreal 

Mother Teresa: Anything but a saint…

Researchers dispell the myth of altruism and generosity surrounding Mother Teresa

The myth of altruism and generosity surrounding Mother Teresa is dispelled in a paper by Serge Larivée and Genevieve Chenard of University of Montreal's Department of Psychoeducation and Carole Sénéchal of the University of Ottawa's Faculty of Education. The paper will be published in the March issue of the journal Studies in Religion/Sciences religieuses and is an analysis of the published writings about Mother Teresa. Like the journalist and author Christopher Hitchens, who is amply quoted in their analysis, the researchers conclude that her hallowed image—which does not stand up to analysis of the facts—was constructed, and that her beatification was orchestrated by an effective media relations campaign.

"While looking for documentation on the phenomenon of altruism for a seminar on ethics, one of us stumbled upon the life and work of one of Catholic Church's most celebrated woman and now part of our collective imagination—Mother Teresa—whose real name was Agnes Gonxha," says Professor Larivée, who led the research. "The description was so ecstatic that it piqued our curiosity and pushed us to research further."

As a result, the three researchers collected 502 documents on the life and work of Mother Teresa. After eliminating 195 duplicates, they consulted 287 documents to conduct their analysis, representing 96% of the literature on the founder of the Order of the Missionaries of Charity (OMC). Facts debunk the myth of Mother Teresa

In their article, Serge Larivée and his colleagues also cite a number of problems not take into account by the Vatican in Mother Teresa's beatification process, such as "her rather dubious way of caring for the sick, her questionable political contacts, her suspicious management of the enormous sums of money she received, and her overly dogmatic views regarding, in particular, abortion, contraception, and divorce."

The sick must suffer like Christ on the cross

At the time of her death, Mother Teresa had opened 517 missions welcoming the poor and sick in more than 100 countries. The missions have been described as "homes for the dying" by doctors visiting several of these establishments in Calcutta. Two-thirds of the people coming to these missions hoped to a find a doctor to treat them, while the other third lay dying without receiving appropriate care. The doctors observed a significant lack of hygiene, even unfit conditions, as well as a shortage of actual care, inadequate food, and no painkillers. The problem is not a lack of money—the Foundation created by Mother Teresa has raised hundreds of millions of dollars—but rather a particular conception of suffering and death: "There is something beautiful in seeing the poor accept their lot, to suffer it like Christ's Passion. The world gains much from their suffering," was her reply to criticism, cites the journalist Christopher Hitchens. Nevertheless, when Mother Teresa required palliative care, she received it in a modern American hospital.

Questionable politics and shadowy accounting

Mother Teresa was generous with her prayers but rather miserly with her foundation's millions when it came to humanity's suffering. During numerous floods in India or following the explosion of a pesticide plant in Bhopal, she offered numerous prayers and medallions of the Virgin Mary but no direct or monetary aid. On the other hand, she had no qualms about accepting the Legion of Honour and a grant from the Duvalier dictatorship in Haiti. Millions of dollars were transferred to the MCO's various bank accounts, but most of the accounts were kept secret, Larivée says. "Given the parsimonious management of Mother Theresa's works, one may ask where the millions of dollars for the poorest of the poor have gone?"

The grand media plan for holiness

Despite these disturbing facts, how did Mother Teresa succeed in building an image of holiness and infinite goodness? According to the three researchers, her meeting in London in 1968 with the BBC's Malcom Muggeridge, an anti-abortion journalist who shared her right-wing Catholic values, was crucial. Muggeridge decided to promote Teresa, who consequently discovered the power of mass media. In 1969, he made a eulogistic film of the missionary, promoting her by attributing to her the "first photographic miracle," when it should have been attributed to the new film stock being marketed by Kodak. Afterwards, Mother Teresa travelled throughout the world and received numerous awards, including the Nobel Peace Prize. In her acceptance speech, on the subject of Bosnian women who were raped by Serbs and now sought abortion, she said: "I feel the greatest destroyer of peace today is abortion, because it is a direct war, a direct killing—direct murder by the mother herself."

Following her death, the Vatican decided to waive the usual five-year waiting period to open the beatification process. The miracle attributed to Mother Theresa was the healing of a woman, Monica Besra, who had been suffering from intense abdominal pain. The woman testified that she was cured after a medallion blessed by Mother Theresa was placed on her abdomen. Her doctors thought otherwise: the ovarian cyst and the tuberculosis from which she suffered were healed by the drugs they had given her. The Vatican, nevertheless, concluded that it was a miracle. Mother Teresa's popularity was such that she had become untouchable for the population, which had already declared her a saint. "What could be better than beatification followed by canonization of this model to revitalize the Church and inspire the faithful especially at a time when churches are empty and the Roman authority is in decline?" Larivée and his colleagues ask.

Positive effect of the Mother Teresa myth

Despite Mother Teresa's dubious way of caring for the sick by glorifying their suffering instead of relieving it, Serge Larivée and his colleagues point out the positive effect of the Mother Teresa myth: "If the extraordinary image of Mother Teresa conveyed in the collective imagination has encouraged humanitarian initiatives that are genuinely engaged with those crushed by poverty, we can only rejoice. It is likely that she has inspired many humanitarian workers whose actions have truly relieved the suffering of the destitute and addressed the causes of poverty and isolation without being extolled by the media. Nevertheless, the media coverage of Mother Theresa could have been a little more rigorous."

 

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About the study

The study was conducted by Serge Larivée, Department of psychoeducation, University of Montreal, Carole Sénéchal, Faculty of Education, University of Ottawa, and Geneviève Chénard, Department of psychoeducation, University of Montreal.

The printed version, available only in French, will be published in March 2013 in issue 42 of Studies in Religion / Sciences religieuses.

This study received no specific funding.

Professor Serge Larivée is available only for interviews in French. Professor Carole Sénéchal will be available for English interviews on Friday, March 1st.

*The University of Montreal is officially known as Université de Montréal.

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7 mars 2013 4 07 /03 /mars /2013 10:25
L'hommage ininterrompu des Vénézuéliens à Chavez en images

 

http://www.lefigaro.fr/international/2013/03/07/01003-20130307DIMFIG00393-l-hommage-ininterrompu-des-venezueliens-a-chavez.php?m_i=HiIHc_DEVjY3nljv07USBOTc9qIQoDno_U6zL9J_qv%2BlJQuHO

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7 mars 2013 4 07 /03 /mars /2013 02:55
En tous cas, le Cardinal Monsengwo n'est pas candidat pape. Son nom n'est pas sur la liste de Colette Brackman. Qui s'y connait mieux en ces affaires que Colette Braeckman?

http://blog.lesoir.be/colette-braeckman/


L’heure de l’Afrique va-t-elle sonner à Rome ? Non seulement 18 cardinaux africains vont participer au conclave mais surtout, l’Afrique est le continent où le nombre de catholiques connaît la plus forte croissance. Jean-Paul II ne s’y était pas trompé, consacrant à l’Afrique noire 40 voyages sur 110. Alors qu’au début de son pontificat, en 1978, l’Afrique comptait 50 millions de baptisés, ils sont aujourd’hui 155 millions soit 17,1% du total de la population africaine. En 2050, sur les 1,8 milliards d’habitants que comptera l’Afrique, 322 millions seront catholiques.
Si elle a explosé au cours des dernières décennies, la christianisation du continent est presque aussi ancienne que l’Eglise elle-même : dès le 1er siècle, l’évangéliste Marc fonde des communautés chrétiennes en Egypte, qui s’étendront jusqu’en Nubie et en Ethiopie. Après dix siècles de veille, les Portugais planteront la croix sur les côtes du Mozambique et de l’Angola. Mais il faudra attendre le 19eme siècle pour que le christianisme pénètre dans l’intérieur du continent, car les puissances coloniales, France et Belgique, confient aux ordres missionnaires (Spiritains, Pallotins, Pères blancs, Scheutistes) le soin d’encadrer moralement les populations, de lutter contre les cultes indigènes et de contrer la progression de l’Islam, amené par les caravanes esclavagistes. Précieux auxiliaires de la colonisation, les missionnaires créent des écoles, des centres de santé et les missions deviennent des îlots où se formeront les premières élites, des hommes comme Joseph Kasa-Vubu au Congo Kinshasa ou Fulbert Yulu sur la rive d’en face.
Alors que les missionnaires ont depuis longtemps dépassé l’âge de la retraite, l’Eglise catholique a pris racine en Afrique: en 2008, elle comptait 32.370 prêtres et 23.580 séminaristes, 632 évèques et 18 cardinaux. En Afrique, l’Eglise pratique l’ « inculturation ». C’est le Zaïre du président Mobutu qui donna le là : l’un des premiers universitaires congolais, le cardinal Malula, réussit à faire accepter par Rome l’adaptation de la liturgie catholique aux rites africains. Grâce à l’inculturation, les messes, au Congo et ailleurs, sont des évènements conviviaux et joyeux, les chants se succèdent, les pas de danse sont fréquents, les longues cérémonies représentent aussi un acte social, communautaire. En République démocratique du Congo, les religieuses sont autorisées à porter le pagne. Cette adaptation de l’Eglise à la culture locale, s’ajoutant à l’urbanisation galopante du continent, explique la croissance du nombre de fidèles. Le mouvement même de la christianisation se trouve inversé : désormais c’est l’Afrique qui « exporte » des prêtres vers les paroisses déchristianisées d’Europe…
Dans un continent toujours miné par la corruption, où les barrières morales de l’Eglise n’empêchent pas génocide et violences, l’Eglise catholique fait face à deux concurrents de taille : l’Islam et les mouvances évangéliques et pentecôtistes.
Un Africain sur trois se définit comme musulman et la cohabitation pacifique, la tolérance qui ont toujours inspiré les rapports avec les chrétiens sont battus en brèche par des mouvements radicaux. Au Nigeria par exemple, si évèques et imams se parlent au plus haut niveau, la secte Boko Haram, clairement anti-occidentale, considère les catholiques comme les courroies de transmission d’influences étrangères ; dans les Etats de Jos et de Bauchi, des églises ont été incendiées, des chrétiens massacrés…
Au Congo Kinshasa, l’urbanisation accélérée, l’affaiblissement des valeurs traditionnelles, la crise économique, mais aussi l’engagement politique des « communautés chrétiennes de base » ont favorisé l’émergence des « « églises de réveil », introduites du temps de Mobutu dans le but d’affaiblir une Eglise catholique jugée trop militante. Leurs prédicateurs mobilisent des foules immenses et leurs collectes recueillent des sommes importantes. Au sein de la diaspora les églises de réveil sont également très actives.
Le succès de l’Eglise catholique en Afrique est souvent attribué à son ancrage social (les écoles, les soins de santé, le tissu associatif), au fait que dans les jungles urbaines les paroisses demeurent des lieux de rencontre et de solidarité.
Le message pastoral est cependant beaucoup plus conformiste qu’en Amérique latine. Non seulement la théologie de la libération est inconnue mais ce que le cardinal Tuckson du Ghana appelle les « modes de vie alternatifs » (dont les droits des homosexuels, hommes et femmes) sont jugés contraires à la tradition tandis que l’avortement est rigoureusement interdit, y compris dans des cas de viols et de tortures sexuelles comme au Congo. Il n’y a pas si longtemps que, dans des pays ravagés par le Sida comme l’Ouganda, des dispensaires catholiques refusaient de distribuer des préservatifs…
Les deux « papabile » les plus fréquemment cités, le cardinal Peter Tuckson du Ghana et le cardinal Robert Sarah de Guinée sont considérés comme étant à la fois très conservateurs sur le plan de la doctrine et des mœurs et très ancrés dans la réalité sociale, étant, l’un président de la Commission pontificale Justice et Paix et l’autre à la tête de Caritas International

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7 mars 2013 4 07 /03 /mars /2013 01:53

 

Plus rusé qu'avant! Le déploiement imminent de la force d'intervention donne des insomnies au M23 qui veut projeter l'image d'être moins terroriste que les FDLR alors qu'ils sont tous des terroristes!

 

Rappellons que le M23 qui a pri les armes non contre les FDLR mais parce qu'il revendiquait l’application de l’accord du 23 mars, ajoutant d’autres points  notamment, la vérité des urnes, le départ du Président Kabila, l’état de droits, la sécurité et  la gestion socio-économique du pays...

 

Comment se fait-il que pendant 15 ans les FDLR n'ont pas été neutralisé mains plus de 8 million de Congolais ont trouvé la mort?

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7 mars 2013 4 07 /03 /mars /2013 01:46

DÉCLARATION DU GOUVERNEMENT RÉVOLUTIONNAIRE
Hasta siempre, Comandante !


http://www.granma.cu/frances/cuba-f/6marz-declaration.html


Chaavez, Fidel, EvoC’EST AVEC UNE DOULEUR PROFONDE ET LANCINANTE que notre peuple et le Gouvernement révolutionnaire ont appris la nouvelle du décès du Président Hugo Chavez Frias, et nous tenons à lui rendre un hommage vibrant et patriotique pour son entrée dans l’Histoire comme un enfant illustre de Notre Amérique.

Nous adressons nos plus sincères condoléances à ses parents, à ses frères, à ses filles et à son fils, ainsi qu’à toute sa famille, qui est désormais la nôtre, tout comme Chavez est aussi un enfant de Cuba, de l’Amérique latine et de la Caraïbe, et du monde.

En ce moment d’immense tristesse, nous partageons les plus profonds sentiments de solidarité avec le peuple vénézuélien, que nous accompagnerons en toutes circonstances.

Que la Révolution bolivarienne soit assurée de notre soutien le plus total et inconditionnel en ces journées difficiles.

Nous tenons également à réitérer notre soutien, notre encouragement et notre foi dans la victoire aux camarades de la Direction politico-militaire bolivarienne et du Gouvernement vénézuélien.

Le Président Chavez a livré une bataille extraordinaire tout au long de sa vie courte et féconde. Nous nous souviendrons toujours de lui comme le militaire patriote au service du Venezuela et de la Grande Patrie ; comme l’honnête, lucide, téméraire et vaillant combattant révolutionnaire ; comme le leader et commandant suprême qui a réincarné Bolivar, accomplissant son œuvre inachevée ; comme le fondateur de l’Alliance bolivarienne pour les peuples de Notre Amérique et de la Communauté des États latino-américains et caribéens.

Son combat héroïque et courageux contre la mort constitue un exemple inégalable de fermeté. Le dévouement admirable de ses médecins et infirmière a été une prouesse d’humanisme et d’abnégation.

Le retour du Président dans sa très chère Patrie vénézuélienne a changé l’histoire. « Nous avons une Patrie ! », s’était exclamé Chavez avec émotion le 8 décembre dernier, et il y est retourné pour affronter les plus grands risques que lui imposait sa maladie. Rien ni personne ne pourra arracher au peuple vénézuélien sa Patrie retrouvée.

Toute l’œuvre de Chavez nous apparaît invaincue. Les conquêtes du peuple révolutionnaire, qui le sauva du putsch d’avril 2002, et qui l’a suivi sans hésiter, sont désormais irréversibles.

Le peuple cubain le revendique comme l’un de ses enfants les plus illustres, et l’a admiré, suivi et aimé comme l’un des siens. Chavez est aussi cubain ! Il a senti dans sa propre chair nos difficultés et nos problèmes, et il a fait tout ce qu’il a pu, avec une extrême générosité, en particulier durant les années les plus dures de la Période spéciale. Il a accompagné Fidel comme un véritable fils, et son amitié avec Raul fut profonde.

Il a brillé dans les batailles internationales face à l’impérialisme, toujours dans la défense des pauvres, des travailleurs, de nos peuples. Enflammé, persuasif, éloquent, ingénieux et émouvant, il parlé depuis les entrailles des peuples, il a chanté nos joies et déclamé nos vers passionnés avec un éternel optimisme.

Les dizaines de milliers de Cubains qui travaillent au Venezuela lui rendront hommage en accomplissant avec ferveur leur devoir internationaliste, et ils continueront d’accompagner avec honneur et altruisme l’épopée du peuple bolivarien.

Cuba gardera une loyauté éternelle à la mémoire et à l’héritage du Commandant Président Chavez, et persistera dans ses idéaux d’unité des forces révolutionnaires et d’intégration et d’indépendance de Notre Amérique.

Son exemple nous guidera dans les prochaines batailles.

Hasta la victoria siempre !

 

Hugo Chavez n'est pas mort, 
il a semé l'espoir, 
nous sommes tous Chavez !


MICHEL COLLON

De tous les dirigeants politiques que j'ai rencontrés, c'est Hugo Chavez qui m'a le plus marqué. 

Bien sûr par sa vision très forte et son engagement pour son peuple et pour l'Amérique latine. Bien sûr par sa solidarité exemplaire avec tous les peuples en lutte (notamment les Palestiniens), par sa volonté de construire un front international pour que l'humanité échappe enfin à la pauvreté.

Mais aussi par ses qualités humaines. Quand on lui parlait, il écoutait avec une attention très forte, le temps qu'il fallait, sans interrompre, sans chercher à abréger malgré son emploi du temps hyper-chargé. Aucune prétention, mais au contraire une grande humilité, la volonté très forte d'apprendre de chacun, quel que soit son éducation et son rang, et la volonté de faire participer, de donner un rôle important à tous. C'est grâce à cela qu'il a réussi à mobiliser tout un peuple et à mettre l'Empire en échec.

Chavez n'est pas mort, il a semé l'espoir, il a rendu l'espoir à toute l'Amérique latine, et son oeuvre est inspirante aussi pour l'Afrique, le monde arabe et l'Europe.

Ce dossier Chavez, je l'avais préparé avec Meriem Laribi et Vincent Lapierre. Il vous permettra de comprendre pourquoi ce dirigeant est un des plus importants du siècle, pourquoi les médias le diabolisent, pourquoi les Etats-Unis vont essayer de renverser la révolution, mais aussi la force de celle-ci.

Chavez est un pilier de l'identité vénézuélienne contemporaine - Meriem Laribi
Interview de Romain Migus, sociologue français vivant à Caracas.

« ?L'amour est le combustible de la révolution? » - Meriem Laribi
Violence, dictature, populisme ? Entretien avec Vincent, le sous-titreur des vidéos de Chavez.

Chavez et la bataille planétaire - Charles Giuseppi
Pourquoi l'Amérique latine s'est embrasée.

Les athées prient pour Chavez - John Brown
Ni un professionnel de la politique, ni un expert, un homme du peuple.

« Tous sont Chavez même sans Chavez » - Fernando Morais
Pourquoi la révolution lui survivra.

La révolution, les femmes et la santé - Jean Araud
A présent, tous les Vénézuéliens ont droit à des soins de qualité et gratuits.

De la pauvreté extrême à la richesse humaine : les femmes au Venezuela - Jean Araud
Récit d'une rencontre de Michel Collon avec des Vénézuéliennes.

« A ceux qui me souhaitent la mort, je leur souhaite une très longue vie pour qu'ils continuent à voir la Révolution Bolivarienne avancer de bataille en bataille, de victoire en victoire.» - Hugo Rafael Chavez Frias (1954-2013)


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Thousands march with Chavez coffin

CCTV 03-07-2013 06:04 BJT Special Report:Hugo Chavez dead at 58 |

 

 

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Thousands of people have hit the streets of Venezuela’s capital Caracas to pay tribute to President Hugo Chavez who died Tuesday at the age of 58.

Chavez’s coffin has set off on a slow procession through the streets of the city. His body is being taken from the military hospital where he died to the city’s military academy. He will lie in state there until his funeral on Friday.

The procession is being led by several high ranking government officials including Vice-President Nicolas Maduro. Earlier, a priest blessed the coffin before its departure, where Chavez’s mother could be seen sobbing at the foot of the casket.

Thousands of people have hit the streets of Venezuela’s capital Caracas to pay
tribute to President Hugo Chavez who died Tuesday at the age of 58.
Thousands of people have hit the streets of Venezuela’s capital Caracas to
pay tribute to President Hugo Chavez who died Tuesday at the age of 58.

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6 mars 2013 3 06 /03 /mars /2013 14:39
Mon cher ami! La RDC est un Etat un État laïque ! Il n'est pas une "Catholicracie"! 
En plus, les systèmes réligieux étrangers nous imposéà coup de  chicottes et d'épées (Islam) n'ont pas le monopole de la vérité, référence à ce qui se passe au Vatican maintenaant. Ah! L'histoire a toujours donné raison au patriote Lokongo.
A cause de la crise financière en Occident, vous verrez des milliers de "missionaires" arriver au Congo maintenant, fuiyant le chômage! C'etait toujoiurs comme ça par le passé!

 
Les dessous de la démission du Pape donnent raison au patriote Lokongo qui a toujours dénoncé le rôle colonial joué par les systèmes réligieux occidentaux sur les mentalités des Congolais!
Le Congolais oublie facilement son histoire. Ce sont les missionnaires catholiques qui ont lancé la traite des esclaves au Kongo, les églises catholiques protestantes étaient les bras droits de Léopold II et l'église catholique detestait pas mal Lumumba et Laurent Désiré  Kabila.

 
Je n'ai pas droit à l'oubli: Un évêque Catholique Congolais (devenu cardinal) m'avait dit qu'il fallait renverser L.D. Kabila par la même méthode par laquelle 'il a accédé au pouvoir: A travers les Rwandais et les Ougandais.
 
Ça c'est mal connaître Mzee Kabila.
LE PARADOXE DE L’INITIATIVE DE LA CENCO

Il y a lieu de se demander ce que la CENCO a réellement voulu demander au Chef de l’Etat dans son mémorandum écrit le 22 février 2013 à Kinshasa. Outre que ce mémorandum insiste sur la non-révision de l’article 220 de la Constitution et s’approprie les revendications de l’opposition en rapport avec ses contestations postélectorales, elle est l’optique et constitue la proposition des solutions de la CENCO quant à la situation que connaît notre pays. S’appuyant sur  le discours du Chef de l’Etat du 15 décembre 2013 sur l’Etat de la Nation devant le Parlement et les forces vives de la Nation, la CENCO s’est appropriée à sa façon l’initiative du dialogue national annoncé par le Chef de l’Etat en vue de renforcer la cohésion nationale pour trouver une issue à la « crise postélectorale » et à la situation de guerre qui bat son plein à l’est de la RDC.

Après l’éloge adressé à ce dialogue comme « voie royale et pacifique de sortie de crise » et en tant qu’« élément constitutif de tout un système démocratique qui contribue effectivement à la solution des problèmes qui entravent la bonne marche de notre pays », le mémorandum de la CENCO a survolé les problèmes saillants qui, aux yeux des Evêques, sont signes de la crise congolaise. Les préoccupations des Evêques ont été exprimées sur les plans politique, socio-économique et sécuritaire.

Cet exposé des préoccupations est, dans le même document, suivi de l’étalage des propositions suivant la même architecture de l’exposé des préoccupations.

Cependant, l’analyse de ce mémorandum montre une CENCO qui s’est approprié l’approche de l’optique du statu quo congolais tel que le présentent les opposants congolais. Déjà à la première page du mémorandum, la CENCO solidarise avec l’opposition congolaise qui s’efforce de créer artificiellement une crise en RDC du fait de son refus arbitraire d’accepter le verdict des urnes qui a donné Joseph Kabila comme le lauréat du scrutin du 28 novembre 2011. Un débat déjà clos car l’opposition tout comme la CENCO n’ont jamais donné leurs résultats à eux de la présidentielle et que les irrégularités qu’il y a eues, aux conclusions des rapports de toutes les missions étrangères des élections couplées du 28 novembre 2011, n’étaient pas de nature ou de l’ampleur à modifier l’ordre d’arrivée des candidats lors de la proclamation des résultats par la CENI.

Le dialogue en terme de débats réalisés par ceux qui ont l’humilité intellectuelle de reconnaître les conclusions aux quelles vont conduire ces débats est une vertu démocratique sans être un élément définitionnel de la démocratie. Ceux qui voient en ce dialogue l’opportunité d’exiger un consensus pour le partage équitable et équilibré du pouvoir sous le prétexte que les élections n’auront pas été crédibles passent outre les trois piliers de toute démocratie moderne parmi lesquels l’accès au pouvoir par le suffrage universel. On tait cela arbitrairement, crée des tensions et réalise sans cesse la contestation pour parler d’une crise factice pour en appeler au dialogue en vue de partage du pouvoir. Cela est malhonnête et n’est ni plus ni moins qu’un chantage subtil. 

Cette attitude de la CENCO est partiale et partisane et favorise plus les opposants car la démocratie n’est plus respectée quand on foule aux pieds le verdict des urnes et qu’on exige un dialogue pour le partage du pouvoir entre politique comme si le pouvoir doit émaner, non plus peuple, mais des consensus entre politiques plus chipoteurs et créateurs des problèmes. Le Congo est à tous les Congolais qui, selon les conditions déterminées par la Constitution, peuvent le gérer chacun selon ses facultés et aspirations. Le Congo n’appartient pas plus à certains Congolais qu’à d’autres pour que si ceux-là ne sont pas au pouvoir, ils s’obstinent à entraver ou à combattre de plusieurs façons les autres qui sont au pouvoir pour avoir gagné les élections.

Les choses réclamées par les Evêques sont en voie de réalisation et la volonté du pouvoir pour bien les mener est connue et clairement affichée. Le pays faisant face aux impondérables dus aux revendications des Tutsis congolais minoritaires que les élections n’élèvent pas majoritairement aux postes de responsabilité, le pays connaît des guerres à répétition dont les acteurs majeurs sont les Tutsis congolais curieusement toujours appuyés par le Rwanda et l’Ouganda qui ont des visées expansionnistes et de prédation connues.

La décentralisation ainsi donc s’avère difficile ainsi que reconnue par la CENCO elle-même. Et la RDC a un problème moral et éducationnel si des partis politiques ne sont créés que pour la conquête du pouvoir pour le pouvoir ou l’enrichissement des cadres de ces partis.

De surcroît, il faut du temps et la bonne compréhension de vrais défis nationaux pour que tous les Congolais s’impliquent dans les efforts de l’ascension sociale de la RDC qui passe par beaucoup de préalables dont l’attitude des opposants et des prédateurs occidentaux empêche la bonne prise en compte pour un travail méthodique de les rencontrer.

Du reste, ainsi que reconnu par les Evêques eux-mêmes dans leur mémorandum au point 17 de leurs propositions : «…Cet espoir ne deviendra réalité que par l’engagement sincère de tous et de chaque Congolais dans l’édification de notre pays. Toutes les forces vives de la Nation ….ont à apporter leur concours dans la construction d’un Congo réellement démocratique. Mais, elles doivent s’engager sincèrement, de prime abord, dans le respect de la souveraineté nationale, de l’intégrité territoriale et de l’ordre constitutionnel. », le bonheur de la RDC, son émergence, sa stabilité ou son quelconqu’autre bien doivent être la résultante des efforts réalisés par tous les Congolais. Comme qui dirait, il ne faut pas qu’il y ait des spectateurs d’un côté et de l’autre côté des acteurs. Et l’engagement pour ce faire doit être sincère de la part de chaque Congolais qui doit se sentir concerné et mobilisé pour toutes les causes nationales.

Et le respect de l’ordre constitutionnel veut que tout ce qui doit être fait le soit selon le prescrit constitutionnel qui définit les règles du jeu et qui lève les options fondamentales dans tel ou tel autre secteur de la vie nationale. Comme par exemple, l’alternance au pouvoir suprême de la nation qui doit se réaliser après deux mandats de chacun cinq ans et qui met fin, si on l’applique, à bien des querelles entretenues par certains politiciens en mal du pouvoir au Congo.

C’est ainsi que la CENCO si elle est vraiment constituée des Evêques qui connaissent Dieu et qui pratiquent sa parole mieux et plus que quiconque, doit toujours juger selon la justice et non selon l’apparence. La justice ne signifie pas se positionner pour l’un contre l’autre. Elle est aussi le courage de faire amende honorable quand on a montré du zèle contre quelqu’un et de dire aux astucieux de cesser leurs artifices qui troublent en vain la nation. Si nous avons opté pour la démocratie et que nous nous en réclamons, acceptons l’alternance pacifique au pouvoir tout en soutenant celui qui passe pour le bien de la Nation en attendant son heure. La RDC, qui revient de loin et qui réalise sa remontée de la fosse, a beaucoup de problèmes dont la bonne résorption passe par l’élégance intellectuelle de tous les Congolais et par leur acceptation des efforts et sacrifices pour le décollage de la RDC. La grande crainte étant d’établir un mauvais précédent en RDC auquel se réfèreront tous les futurs politiciens pour se faire inviter au pouvoir après leur échec aux élections.

Yvon Ramazani
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6 mars 2013 3 06 /03 /mars /2013 09:44

Déploiement rapide d'une "brigade d'intervention avant que le Rwanda ne prenne la présidence du Conseil de sécurité en Avril, en dépit des doutes de la Russie, Chine, Pakistan et Guatemala?


Ces derniers ont des casques bleus sur le terrain et craignent que leurs soldats ne soient ciblés par les groupes armés en cas de l'inéfficacité de la force d'intervention.

 

Or la Monusco entretient de bon rapports avec le M23 et le Rwanda qui commandite le M23 et qui prend la présidence du Conseil de sécurité en Avril, est sensé ne pas tourner les canons contre les forces de l'ONU (sauf si la situation à l'est de la RDC est une mise en scène savamment orchestrée)!

Let us wait and see!

 

Les dépêches:

Ban faces questions over DR Congo intervention force

By Andre Viollaz 

 http://za.news.yahoo.com/ban-faces-questions-over-dr-congo-intervention-force-001350297.html

 

UN leader Ban Ki-moon on Tuesday called for the rapid deployment of an "intervention brigade" in Democratic Republic of Congo even though he faces mounting Security Council questions over the force.

Ban and several African nations want the 2,500-strong special brigade to take on the armed groups who have brought renewed strife to eastern DR Congo.

However, some countries have expressed doubts whether it will be strong enough. Nations that have troops in the regular peacekeeping mission in DR Congo also fear the brigade could make their soldiers a target of militant attacks, diplomats said.

"I call on the Security Council to authorize the deployment of this brigade and provide it with the necessary political backing," Ban told a Security Council meeting on the strife-torn African nation.

The UN plan is to let the intervention brigade carry out "offensive operations" that are rarely in a mandate for peacekeeping forces.

The force "seeks to address the imminent threats to stability and will provide the most appropriate response to the active conflict environment" in eastern DR Congo, Ban said.

But doubts about the feasibility of the force were raised in closed consultations, according to diplomats.

"Members of the Security Council regarded this approach as bold and innovative, but there were a number of questions asked," Russia's UN ambassador, Vitaly Churkin, said after the meeting.

"A lot of hard work is ahead of us in the next few weeks," added Churkin, the council president for March.

Russia and China raised doubts about the principle of the force, according to a diplomat who was in the consultations, speaking on condition of anonymity.

Guatemala and Pakistan, council members with troops in the DR Congo peacekeeping force, expressed concerns that their soldiers could become the target of reprisal attacks, the diplomat added.

The United States in turn has doubts about the proposed intervention force's military capability to take on the armed groups such as the M23 rebels.

The United Nations and countries which support the force want a Security Council resolution allowing the intervention brigade passed by the end of March.

Rwanda, which has been accused of backing M23 along with Uganda, takes over the Security Council presidency in April.

The UN mission in DR Congo, MONUSCO, has more than 17,000 troops at its disposal, but is hard pressed to cover a country almost as big as western Europe.

DR Congo's UN ambassador, Ignace Gata Mavita, also called on the Security Council to quickly authorize the new brigade, which diplomats have said could be made up of troops from South Africa, Tanzania and Mozambique.

Mavita said the UN leader should also quickly name a special envoy for the Great Lakes region as promised under an accord signed by 11 African leaders last month.

DR Congo, Rwanda and Uganda were among countries to sign the accord, under which the 11 vowed not to interfere in the affairs of their neighbors.

Ban said that 900,000 people have now been displaced in North Kivu, the heart of the M23 rebellion, and that 2.6 million had now fled their homes across eastern DR Congo.

 

U.N. hopes to approve Congo force by end of March: Russian envoy

http://news.yahoo.com/u-n-hopes-approve-congo-force-end-march-001929419.html;_ylt=AwrNUbDPxzZRPhYA3nnQtDMD

UNITED NATIONS (Reuters) - The U.N. Security Council hopes to approve by the end of March aspecial force to combat rebels in the Democratic Republic of Congo, but some members have concerns that need to be addressed first, Russia's U.N. envoy Vitaly Churkin said on Tuesday.

While Churkin did not divulge these concerns, some diplomats worry the creation of the intervention force within the existing peacekeeping operation, known as MONUSCO, could lead to two competing units. They want more detail on the new unit's command structure.

"We think it's very important that the intervention force is fully integrated into MONUSCO," said one senior council envoy, speaking on the condition of anonymity. "I don't see opposition" to the proposal, he said, "but we need a lot of clarification."

South Africa, Tanzania and Mozambique are the most likely candidates to supply the several thousand soldiers needed for the intervention force, but diplomats have questions about the ability of those troops to take on the rebel groups, including the M23, which have taken parts of eastern Congo.

"A lot of hard work is ahead of us in the next few weeks," Churkin told reporters after U.N. Secretary-General Ban Ki-moon briefed the 15-member council on his proposal to strengthen and define MONUSCO's mandate and create the intervention force.

"There are some issues to be sorted out ... Hopefully by the end of the month we will be able to adopt that mandate" resolution, said Churkin.

M23 began taking parts of eastern Congo early last year, accusing the government of failing to honor a 2009 peace deal. That deal ended a previous rebellion and led to the rebels' integration into the army, but they have since deserted.

"The intervention brigade will be tasked with containing the expansion of both Congolese and foreign armed groups, neutralizing these groups, and disarming them," Ban told the Security Council on Tuesday.

In practical terms, U.N. diplomats say, troops in the brigade will have more freedom to open fire without being required to wait until they are attacked first, a limitation that is standard for U.N. peacekeepers deployed around the world.

African leaders signed a U.N .-mediated deal late last month aimed at ending two decades of conflict in Congo's east and paving the way for the intervention force.

At least 70 people were killed and thousands more fled their homes after days of fighting between rebels and government forces in eastern Congo, aid agencies said on Tuesday.

The clashes that began last week underline the complex nature of the conflict in eastern Congo, where personal and local grievances fuel a wider battle between armed groups and the ill-disciplined army for control of land and the region's rich mineral deposits.

(Editing by Philip Barbara)

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  • : Congo Panorama. Le blog du soldat du peuple: Par Antoine Roger Lokongo, le Soldat du Peuple engagé dans la bataille des idées pour un Congo meilleur. Un Congo qui s'assume et devient un parténaire clé de la Chine, hier un pays sous-développé, qui, en un lapse de temps, a changé son destin en comptant sur ses propres efforts et devenu une puissance.
  • : A partir des idées de mes héros, Patrice Emery Lumumba et Laurent Désiré Kabila, je suis l'actualité politique de mon pays, la République Démocratique du Congo en partuclier et de l'Afrique en général et je donne mes commentaires. Antoine Roger Lokongo
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Il n’y a point de doute d’abattre l’exploitation et de créer une juste société.

Notre serment est de ne jamais échouer,
enjoignons toutes nos forces en un faisceau,
tenons bien nos armes dans nos mains,
car ces CPP sont la force du peuple.


Dans sa noble cause,
jamais de spoliation.

Notre lutte revendique nos droits,
quoiqu’il en coûte,
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la Révolution est un rempart,
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Laurent Désiré Kabila,
lâchement assassiné le 16 janvier 2001.

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