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7 juin 2013 5 07 /06 /juin /2013 03:33

Kagame qui vient d'effectuer une tournée aux Etats-Unis et en Grande Bretagne pour consulter  ses maîtres à penser Anglo-américains, surtout Susan Rice, sur les enjeux de l'heure, déclare: « Ceux qui estiment avoir encore besoin de la protection de l'ancien maître colonial se rendront à cette convocation. Ce n'est pas notre cas. ». Qui peut encore croire au faux panafricanisme et à la rhétorique anti-coloniale de Kagame?

Kagame a répondu à la proposition de François Hollande d'organiser un sommet sur la sécurité en Afrique, le 7 décembre, à Paris.

  

http://www.jeuneafrique.com/Article/JA2734p008-009.xml13/ 

 

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GRANDS LACS

Julien Paluku : « il faut démocratiser les institutions de Kigali ».

 

Pour monsieur Julien Paluku, Gouverneur du Nord Kivu, la paix dans la région des Grands Lacs passe essentiellement par la démocratisation effective des institutions au Rwanda. Il croit dur comme fer que c’est par un dialogue officiel et ouvert entre le pouvoir de Kigali et les rebelles des Forces Démocratiques pour la Libération du Rwanda (FDLR) notamment qu’une paix durable pourra s’installer dans la région. Un argument qui tombe après que la Tanzanie se soit refusée d’envisager toute démarche de réparation diplomatique avec le Rwanda toujours agacé dit-on, par les propos du président Jakaya Kikwete. Celui-là même qui avait ouvert le bal en proposant le plus officiellement du monde, cette formule magique qui indispose au Rwanda, tous les démons des conflits récurrents des Grands Lacs.

 

Le gouverneur Paluku qui gère depuis plus de cinq ans la province problématique du Nord-Kivu estime que tous les rwandais se trouvant à l'extérieur ne doivent pas être considérés comme des génocidaires. Puisque soutient-il, parmi eux l’on distingue trois catégories des personnes. Il y a d’abord les hommes les plus recherchés de la justice internationale. Les véritables criminels qui ont perpétré le génocide au Rwanda en 1994. Ces individus, bien qu’appelés à faire amande honorable auprès de leurs compatriotes pour les crimes imprescriptibles et crimes de génocide commis contre leurs propres frères, ils devraient avoir un traitement beaucoup plus sévère de la part du gouvernement rwandais. Il y a ensuite les réfugiés politiques rwandais qui fuient le régime monolithique et la terreur installés à Kigali depuis 19 ans et dont on ne sent pas la moindre tendance de partage du pouvoir entre tous les fils et filles du Rwanda. L'illustration est la condamnation d’une opposante de renommée internationale, madame Ingabire dont le seul péché est d’avoir osé se présenter candidate aux présidentielles de 2010. Elle a été condamnée à 8 ans de prison ferme, peine qui s’étendra jusqu'en 2018. Tout ceci, afin de l'empêcher de se représenter aux présidentielles de 2017. C’est ici que le Gouverneur Julien Paluku étale son exaspération et appelle le Président  Paul Kagame à dialoguer avec cette catégorie des rwandais qui n'ont rien à voir avec le génocide mais à qui on a toujours collé ces crimes contre leur silence.

 

Il y a enfin ces autres rwandais que le génocide a trouvé à fleur d’âge, alors mineurs (moins de 18 ans en 1994). Ces inconscients d’hier sont gratuitement taxés de participation au génocide alors qu’ils n’étaient ni de près ni de loin mêlés aux atrocités de 1994. A cette catégorie, il convient d’associer tous ceux qui sont nés à l'extérieur du Rwanda, c'est-à-dire, pendant tout ce temps de refuge. À ce jour, leur âge est compris entre 19 ans et près de 35ans. À ceux-là, il ne doit pas leur être attribué l'idéologie du génocide car n'ayant ni l'âge de la raison au moment du crime, ni avoir été présents sur le sol rwandais en ces temps là  parce que nés en dehors du pays.

 

Pour l'Autorité provinciale du Nord Kivu les propos du Président tanzanien concernent les deux dernières catégories des rwandais qui sont totalement exclus de la gestion politique de leur pays, le Rwanda. Évoquer cela n'est ni se faire porteur de l'idéologie du génocide, ni être porte-parole des FDLR.

 

La RDC, grand modèle de la démocratie politique pour les Etats des Grands Lacs

 

Le récent sommet de l'Union africaine (UA) couplé avec le 50ème anniversaire de cet organisme, qui s'est tenu le 26 mai à Addis-Abeba, en Ethiopie, s'est clôturé sur une  note de recommandations, qui ont laissé un goût amer à certains pays participants.

 

De ces recommandations l'une d'entre elles, focalisée sur la situation d'insécurité prévalant dans les pays de la sous-région des Grands Lacs, s'est avérée comme un pavé jeté dans la mare, par le président tanzanien, Jakaya Kikwete. Faisant l'analyse des conflits récurrents qui minent la sous-région. Kikwete  a, à cette occasion, demandé à ses pairs dont les pays sont concernés, à entretenir la culture du dialogue. En d'autres termes, il a demandé à ce que ces pays se mettent autour d'une table avec ceux qui sont les auteurs de ces conflits, autrement dit, les rebelles. Une catégorie que l'on trouve aussi bien au Rwanda avec les FDLR, en Ouganda avec l'ADF/NALU et en RDC avec le M23 et quelques satellitaires.

De ce  point de vue, la RDC est déjà engagée dans un processus visant à déboucher sur cette voie. Ce qui justifie l'organisation des assises en cours à Kampala en Ouganda, sous l'arbitrage d'un négociateur dont la neutralité ne cesse de faire douter les Congolais. Bien que ce forum n'offre pas encore toutes les garanties, l’Ouganda étant les pieds et les mains impliqué dans le financement et la fourniture au M23 en hommes et en armes de guerre, l'espoir demeure, estiment les organisateurs de processus politique.

 

Mais, cette question ne relevant pas que de la RDC, il est indiqué que cela soit utile pour l'ensemble des pays de la sous-région. Comme c'est le cas du Rwanda et de l'Ouganda, deux pays qui ne sont pas non plus exemptes de la présence de l'activisme des rebelles. C'est ce qui a poussé le président tanzanien à exhorter ces pays à opter pour la voie du dialogue, de négociation avec leurs compatriotes respectifs  en rébellion. Proposition pertinente saluée par le reste de la communauté internationale en commençant par Ban Ki-moon, le secrétaire général des Nations unies.

Mais loin de réunir l'unanimité,  Kigali a trouvé à redire, estimant ne pas se sentir intéressé par cette proposition. Point de vue exprimé par Louise Mushikiwabo, ministre rwandaise des Affaires étrangères, qualifiant d' "aberrant"  les propos du président de la Tanzanie, ajoutant que les FDLR sont un groupe de génocidaires qui ont quitté le pays après avoir participé à l'élimination de plus d'un millions de Rwandais. Elle a en outre laissé entendre que ceux qui pensent que le Rwanda devrait s'asseoir à la table de négociations avec les FDLR ne savent pas de quoi ils parlent.

Réagissant à ces propos, l'ambassadeur de la Tanzanie en RDC, Emedy Ngaza a tenu à fixer l'opinion sur le bien fondé de la proposition du président tanzanien. C'était le mardi 4 juin. Radio Okapi qui s’est fait l'écho de cette réaction, signalait entre autres propos que " La déclaration du président tanzanien n'a rien de polémique.  D'ailleurs, poursuivait-il, elle a été saluée en RDC, par l'Ouganda ainsi que par le S.G de l'Onu. Cela signifie tout simplement que les belligérants s'engagent à dialoguer pour que la paix soit restaurée ". Il a noté que son pays n'est pas en crise diplomatique avec le Rwanda. " Il s'avère que la déclaration n'a pas été bien accueillie par les autorités rwandaises. Mais, il est un fait que la Tanzanie et le Rwanda font toujours partie de la communauté des Etats de l'Afrique de l'Est ", a-t-il signifié.

 

La même source indique que l'ambassadeur du Rwanda à Kinshasa, Armadin Rugira, a réaffirmé la position arrêtée par son gouvernement par la bouche de la ministre des Affaires étrangères.

 

Tout  compte fait, l'ambassadeur tanzanien en RDC, a rejeté toute idée pour Dar-es-Salam de s'excuser auprès de Kigali. " S'opposer à la proposition du président tanzanien d'un dialogue entre les belligérants de chacun  des pays respectifs, équivaut au refus d'une paix durable dans la sous-région des Grands Lacs, peut-on retenir en substance. Comme quoi, la proposition du président Jakaya Kikwete a soulevé d'énormes vagues, particulièrement au Rwanda où la démocratie est un vain mot.

 

Pour Mr Julien Paluku, Gouverneur du Nord Kivu, la paix dans la région des grands lacs passe par la démocratisation des institutions au Rwanda surtout et le dialogue avec les FDLR.

 

Eugène Serufuli juge les faiseurs de guerre…

 

« Ceux qui font la guerre font une sale besogne. Julien Paluku et moi ne sommes ni ennemis ni adversaires ». Propos occasionnels de l’honorable Eugène Serufuli Ngayabaseka, ancien gouverneur du Nord-Kivu du temps du Rassemblement Congolais pour la Démocratie (Rcd). Il est déplorable que la population continue de vivre les affres de la guerre, des actes imprescriptibles, a-t-il déclaré. « Il est temps que tout le monde se lève et que nous y mettions fin…Nous espérons qu’une solution viendra des négociations de Kampala entre le gouvernement et le M23.Toutes les options pour finir la guerre sont importantes… », a-t-il fait savoir sur la radio Kivu1 de Goma le jeudi, 06 juin 2013.

 

L’élu de Rutshuru trouve mal de continuer de représenter une population éparpillée par les combats. Les uns en refuge en Ouganda et les autres entassés dans des camps de déplacés autour de Goma. Cela a beaucoup duré, a-t-il indiqué avant de lancer un appel à  toutes les populations de fiel électoral, le Rutshuru de ne pas se faire manipuler par des aventuriers de tous bords. Pour Serufuli, la guerre du M23 doit impérativement prendre fin et il faut qu’elle finisse vite. Répondant à une question concernant ses relations avec le gouverneur du Nord-Kivu, l’honorable Serufuli a répondu qu’il n’est pas en conflit avec Julien Paluku : « nous ne sommes pas des ennemis, nous ne sommes même pas des adversaires », fin de citation.

  

 

 

 

 

 

 



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6 juin 2013 4 06 /06 /juin /2013 01:17

Quand une agence américaine (un cabinet de conseil) organise une conférence pour les investisseurs privés Chinois à venir investir au Congo.

 

1. Congolais et Chinois ne peuvent-ils pas se parler directement? Faut-il passer par un un cabinet de conseil Américain?

 

2. Le gouvernement Congolais sera-t-il répresenté dans cette conférence?

 

3. N'avons-nous pas une ambassade en Chine pour mener une vraie diplomatie de développement. Pourquoi un cabinet de conseil  Américain le ferait-il a notre place?

 

4. Au Zimbabwe, l'Etat rétient 51% des parts dans chaque contrat minier signé avec n'importe quel parténaire étranger, d'où qu'il vienne. Cette politique est-elle aussi envisageable au Congo? En effet, les étrangers viennent presque gratuitement ramasser le coltan, le cuivre, les diamants, l'or, le bois... au Congo, car ils "achètent" ces minerais auprès des coopératives locales ou creusers au Kivus ou au Katanga, peut être à $5 le paquet et eux vont faire des milliards en Occident.

 

5. Seront-nous surpris demain d'apprendre que les visas dans nos ambassades s'octroient à travers les agences? A long terme, quid de la souvérainété et de la dignité nationale?

 

Creuseurs artisanaux. Cliquez sur ces liens:

  

http://news.yahoo.com/lightbox/dr-congo-struggles-control-minerals-photo-180000453.html

 

http://news.yahoo.com/lightbox/dr-congo-struggles-control-minerals-photo-180000746.html

 

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4 juin 2013 2 04 /06 /juin /2013 22:52
Les parts de l'Etat Congolais dans cette transjaction demeurent inconnues!!!
Telferscot Resources Announces USD 20 Million Financing of Its Kolwezi Copper Project

http://news.yahoo.com/telferscot-resources-announces-usd-20-131650782.html

  

TORONTO, ONTARIO--(Marketwired - Jun 4, 2013) - Telferscot Resources Inc. (CNSX:TFS) ("Telferscot" or the "Company") is pleased to announce that its subsidiary Kolwezi Copper Corp.("KCC") has entered into a binding agreement (the "Agreement") with an arms length, third party to provide USD 20 million of funding to advance its Kolwezi Project in the copper-cobalt rich Kolwezi District located in Katanga Province.

"We continue to be extremely excited by the prospectivity of our Kolwezi Project", stated Bill Trewick, Telferscot's President and COO, "This financing provides us with the funding to complete the appropriate drill program to test the project".

Under the terms of the Agreement, the new investor, Ivory Mines Investments Limited ("Ivory"), will provide KCC with a USD 20 million facility (the "Facility") to fund future exploration. Funds will be advanced from the Facility on a quarterly basis in advance, to finance KCC's exploration budget. Ivory may withdraw the Facility if exploration results do not meet expectations, however, Ivory is required to fund a minimum of 4,000 meters of drilling.

In return for the Facility, Ivory will receive a 70% equity interest in KCC. In the event the Facility is withdrawn prior to funding the full USD 20 million, Ivory's equity interest will be reduced on a pro rata basis. A Finders Fee of 10% is payable in shares of KCC in conjunction with the financing. In the event the Facility is withdrawn, the Finders Fee will be reduced in accordance with the reduction in Ivory's equity interest.

As part of this Agreement, Telferscot has waived its rights to increase its ownership interest in KCC and further, will not be required to fund KCC so long as the Facility is in place. In the event the full USD 20 million Facility is drawn down and Ivory retains its full 70% interest, Telferscot's interest in KCC will be reduced to 10.39%. Telferscot will be entitled to nominate a director to represent its interest on the board of directors of KCC.

About Telferscot Resources Inc.

Telferscot Resources Inc. is a Canadian-based mineral exploration company with a copper and cobalt exploration project located in the Kolwezi District in the Democratic Republic of the Congo. The Company is also actively pursuing other opportunities globally. For further information and access to the Company's public disclosure record please consult SEDAR at www.sedar.com.

Listing and disclosure documents for Telferscot are available in the CNSX Listings Disclosure Hall.

This news release may contain forward-looking statements that are based on the Company's expectations, estimates and projections regarding its business and the economic environment in which it operates. These statements are not guarantees of future performance and involve risks and uncertainties that are difficult to control or predict. Therefore, actual outcomes and results may differ materially from those expressed in these forward-looking statements and readers should not place undue reliance on such statements. Statements speak only as of the date on which they are made, and the Company undertakes no obligation to update them publicly to reflect new information or the occurrence of future events or circumstances, unless otherwise required to do so by law.

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4 juin 2013 2 04 /06 /juin /2013 22:06

Pour ceux qui connaissent mieux le système, "Enseignement social de l'Eglise (Catholique) = La politique par la porte de derrière!

 

Au nom de la "L'Enseignement social de l'Eglise", Lumumba a été renversé et éxécuté, ainsi que d'autres coups d'état au cours de l'histoire à  travers  le monde!

 

Vous connaissez bien le fameux "Institut des oeuvres réligieuses (IOR)" = Banque du Vatican?

 

 Si vous voulez en savoir plus sur ses "Oeuvres", cliquez sur le lien suivant:

 

CHAIRMAN OF VATICAN CITY BANK OUSTED FOLLOwING MONEY  LAUNDERING INVESTIGATION:

 

http://www.dlapiper.com/files/Publication/036dd85d-9431-404a-b63e-6c40a04cccce/Presentation/PublicationAttachment/d9d5e1b3-a9b7-4495-9ee2-6e2f398352d0/Money_laundering_bulletin_July_2012.pdf

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4 juin 2013 2 04 /06 /juin /2013 21:39

On nous casse les oreilles avec la FEC, FEC, Fédération des entreprises du Congo (FEC)!!! Mais où sont les entreprises pour absorber le chômage? Jusqu'à la preuve du contraire, l'Etat demeure le plus grand employeur en RDC (fonction publique). L'économie demeure principalement informelle!

 

Depuis l'époque du fameux Zaire, nous sommes habitués aux gros mots, vides de sens, sans actions!

 

C'est la Maman Congolaise, grâce à  son debrouillardise, qui nourrit plusieures bouches au Congo, sinon...! 

 

Nécessité de l'émergeance d'une classe moyenne: Pour le moment un Congolais ne parvient même pas à  faire un  programme dans sa  vie pour les dix ans à venir! Il manque une sécurité physique, juridique, financière, spirituelle, morale... surtout à l'est du pays ou la mort est toujours au coin de la rue!

 

Si vous êtes Congolais autochtones et vous n'êttes pas d'accord avec cette constatation, dtes-nous pourquoi!

 

 

 

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4 juin 2013 2 04 /06 /juin /2013 15:32

Jakaya Kikwete refuse de se plier devant Paul Kagame
Kinshasa, le 04/06/2013

Le ministre tanzanien des Affaires étrangèresassure que son pays ne présentera jamais des excuses au Rwanda
Après la proposition objective du Président tanzanien Jakaya Kikwete sur la crise dans les Grands lacs où il demandait à Paul Kagame de dialoguer avec ses ennemis des FDLR, le Président rwandais était fou furieux. Il a considéré cette allusion à une négociation avec les FDLR comme un crime de la part de son homologue tanzanien à qui il a demandé de présenter des excuses sans autre forme de procès.
     La Tanzanie vient de répondre par la bouche de son ministre des Affaires étrangères Bernard Membe. Ce dernier est formel et catégorique. Le Président Kikwete ne présentera jamais des excuses au Rwanda. Jakaya Kikwete a donc bien réservé une fin de non-recevoir à la demande loufoque de Paul Kagame. Et pour cause. Kikwete estime qu'il n'a dit que la vérité. Rien que la vérité. Pourquoi alors s'en faire ? Pour lui, sa déclaration était basée sur des faits réels. Sur cette base, il demande au Rwanda d'accepter sa proposition en la considérant comme un conseil qui lui est donné.
     La question qui vient à l'esprit est de savoir pourquoi il n'y a que le Président rwandais qui a réagi avec autant de violence envoyant même sa ministre des Affaires étrangères qualifier les propos du Président Kikwete d'aberrants?
     Pourtant Kikwete est un Président démocratiquement élu. Ce qui n’est, de toute évidence, pas le cas de Paul Kagame. Le Rwanda a tout à apprendre de  la Tanzanie de Jakaya Kikwete qui, dans la sous-région des Grands lacs, est un modèle de démocratie. Une référence démocratique de laquelle le Rwanda est situé à des années-lumière. Ceux qui suivent de près l'actualité de la crise dans les Grands lacs savent eux que la colère de Kagame vient du fait qu'avec la proposition de Kikwete, l'homme de Kigali est démasqué.
     Son prétexte des FDLR tombe à l'eau aux yeux de la Communauté internationale qui se rend compte que ces FDLR ne sont pas aussi dangereuses que le présente le Rwanda. C'est depuis longtemps qu'elles avaient perdu leur capacité de nuisance. La preuve, c'est qu'on ne les a jamais entendues opérer au Rwanda même mais seulement en RDC. Raison pour laquelle Kigali ne veut rien entendre qui puisse montrer cette réalité. Concernant le M23, certains continuent naïvement à croire que ce mouvement ne bénéficie plus de l'appui du Rwanda. Faux. Le Rwanda continue à être le maître d'œuvre de tout ce qui se passe à l'est de la Rdc.
     Le jour où ce pays cessera son appui, le M23 sera défait. Le mouvement pro-rwandais continue à être approvisionné en armes par Kigali. Il s'est ouvert à l'Onu hier une réunion sur le traité sur le commerce des armes. Celui-ci a atteint un chiffre d'affaires de 70 milliards Usd par an. Parmi les pays qui sont victimes de ce commerce, on  a cité la Rdc avec la guerre de l'Est.
     L'Ong internationale ACNA qui milite pour la signature du traité sur les armes afin d'établir une transparence de ce secteur et fixer une traçabilité dans la vente des armes a fait voir que les armes qui sont acheminées à l'Est de la Rdc sont de licence américaine, russe et chinoise. Comment ces armes parviennent-elles au M23 qui n'est pas un Etat importateur si ce n'est soit par le Rwanda ou l'Ouganda qui eux ont des licences d'importation.
     En outre, le M23 est coincé sur une portion du territoire de Rutshuru totalement enclavée et bloquée entre le Rwanda et l'Ouganda. Quand le M23 envoie une lettre officielle aux armées Sud-africaine et tanzanienne pour les dissuader de venir constituer la Brigade de la Monusco en leur promettant un bain de sang, il sait de quoi il parle. Avec quel armement se préparait-il à résister à la Brigade d'intervention  de la Monusco comme il l'a lui-même annoncé dans ses lettres de menaces ? Pas avec des lance-pierres.  Kandolo M.
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SÉCURITÉ DANS LES GRANDS LACS


Paul Kagame acculé
Kinshasa, le 04/06/2013

Ses propres opposants demandent à la Communauté internationale de soutenir l’idée d’un dialogue inter-rwandais émise par Jakaya Kikwete
La proposition du Président tanzanien Jakaya Kikwete qui demande à Paul Kagame de négocier avec ses ennemis des Fdlr a fait tache d’huile. Cinq grands opposants rwandais ont saisi la balle au bond pour interpeller la Communauté internationale. C’est le 31 mai dernier qu’ils ont signé leur communiqué conjoint dans lequel ils secouent la Communauté internationale de soutenir l’idée du Président tanzanien et de faire pression sur Paul Kagame afin de le contraindre à ouvrir ce dialogue interrwandais dans le cadre de la paix globale dans les grands lacs.
     Les opposants rwandais signataires de ce communiqué ne sont pas des moindres. Parmi eux d’anciens membres du pré-carré de Paul Kagame. Il s’agit de Théogene Rudasingwa, Etienne Masozera, général Faustin Kayumba, Dr Nkiko Nsengimana et Alexis Bakunzibaka. Ce sont de grosses pointures comme le général Kayumba ancien commandant en chef de l’armée rwandaise lors des deux premières agressions de la Rdc par ce pays. Là, il ne s’agit donc pas des Hutu ou des FDLR. Mais des Tutsi à qui Kagame doit beaucoup.
     En Afrique du Sud où il était en exil, le général Kayumba a plusieurs fois échappé à la mort. Qui peut ainsi lui en vouloir à mort. A chacun d’y répondre. Ces opposants ne demandent qu’une chose à la Communauté internationale : le dialogue interrwandais comme préconisé par Jakaya Kikwete qui l’avait d’ailleurs restreint aux seules FDLR. Alors qu’il doit concerner tous les opposants armés et non armés. Kagame est acculé par ses propres anciens «coreligionnaires».
     On ne peut pas tout demander à la Rdc qui subit les agressions camouflées du Rwanda et laisser ce dernier se tourner les pouces. Par exemple le dialogue dont on parle, il est exigé à la Rdc dans l’Accord-cadre avec toutes les forces vives de la nation. Kabila qui avait pris cet engagement s’y prépare et a, en conséquence, mis sur pied un mécanisme chargé de l’application de l’Accord-cadre.
     En Rdc on subodore déjà la tenue du dialogue qui n’est pas le premier du genre. L’autre a eu lieu en 2003 lorsque le même Rwanda avait occupé la Rdc pendant 5 ans. Aujourd’hui, le Rwanda le fait par procuration en utilisant les rebelles du M23 qu’ils manipulent pour sa cause c’est des vérités historiques archi-connues. Mais le Rwanda n’a aucune obligation en termes de dialogue interwandais dans l’Accord-cadre.
     Ce qui a révolté le Président tanzanien Jakaya Kikwete qui a voulu redresser la barre avec sa proposition de dialogue interrwandais et interougandais. Kagame peut se permettre de donner aux autres des leçons de démocratie alors que le régime qu’il a instauré dans son pays n’est qu’une dictature militaire. Au Rwanda tous les opposants sont soit en exil, soit en prison.
     Il n’y a aucun espace de liberté. Kagame est le seul candidat à une élection dont les résultats sont connus d’avance. Et pour les prétendants courageux comme Mme Nengabire, ils croupissent en prison, condamnée non pour avoir présenté sa candidature, mais  pour négationnisme.
     Un régime qui rappelle l’époque des partis uniques avec des guides éclairés. Il faudra bien que la Communauté internationale réserve une oreille attentive à la demande des opposants rwandais qui n’exigent que l’application de la proposition de Jakaya Kikwete.
     Les Congolais n’ont jamais compris comment au niveau de l’Onu, le Rwanda a été élu membre non permanent du Conseil de sécurité à une période où il est démontré l’appui de ce pays aux rebelles du M23. C’est bizarre qu’on n’en ait pas tenu compte ne fût-ce que pour s’abstenir à une telle élévation dans le contexte actuel du Kivu. Où la déstabilisation de l’Est de la Rdc est intimement liée au Rwanda.
     La preuve, en a été fournie par la communication téléphonique du Président américain Barack Obama qui enjoignait Paul Kagame de cesser tout appui au M23 car disait-il, l’appui au M23 déstabilise l’Est de la RDC. En fallait-il plus pour démontrer la responsabilité du Rwanda dans la déstabilisation de l’Est de la RDC ? Or la, majorité des membres de l’Onu ont voulu que ce pays qui est un soutien avéré du M23 accède aux honneurs et avantages de membre du Conseil de sécurité. C’est vraiment le monde à l’envers. Dans cette logique il n’est pas sûr que la Communauté internationale entende les cris du cœur des opposants rwandais. Doute.    Kandolo M.
Activités récentes:
 
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4 juin 2013 2 04 /06 /juin /2013 14:53

Investissements en RDC: Oui au guichet unique. OUI à 51% des parts pour l'Etat Congolais dans chaque contrats signé, 49% pour l'investisseur. NON aux commissions!  Au Zimbabwe, uin pays de la SADC,  ça marche comme ca! Oui ça marche!

 

Si vous êtes Congolais autochtones et vous n'êttes pas d'accord avec cette position, dtes-nous pourquoi!

 

Nécessité de l'émergeance d'une classe moyenne: Pour le moment un Congolais ne parvient même pas à  faire un  programme dans sa  vie pour les dix ans à venir! Il manque une sécurité physique, juridique, financière, spirituelle, morale... surtout à l'est du pays ou la mort est toujours au coin de la rue!

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4 juin 2013 2 04 /06 /juin /2013 14:43
Total mulls strategy on block 3
Despite environmental issues linked to the Virunga national park and security concerns, Total is continuing to press ahead with exploration in eastern Congo-K. (Africa Energy Intelligence).
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4 juin 2013 2 04 /06 /juin /2013 01:40

La CPI N'A PAS DE PREUVES CONTRE LE PRESIDENT GBAGBO (verdict ajourné)

http://rene.kimbassa.over-blog.com/article-cpi-n-a-pas-de-preuves-contre-le-president-gbagbo-verdict-ajourne-118254146.html

La juge Silvia Fernández de Gurmendi de la #CPI demande la libération pure et simple du président Ggagbo @AFP #FreeGbagbo #Civ2010

La Cpi vient de renvoyer la décision sur la confirmation des charges contre le président Gbagbo. Dans un communiqué la Cour pénale internationale affirme en substance qu'au vu des preuves en possession des juges, il n'est pas possible de confirmer les charges contre le président Gbagbo, et les juges accordent au procureur un peu de temps afin d'apporter plus de preuves.

Cette dernière décision des juges a été contestée par la juge Silvia Fernández de Gurmendi qui arguant du fait que la majorité des juges soient d'accord sur le fait que les preuves soient insuffisantes, a demandé à la cour de prononcer simplement et purement une décision. Prononcer une décision dans ce cas aurait voulu dire relaxer purement et simplement le président Gbagbo.

Dans une longue lettre de 20 pages areddés adressée aux autres membres de la cours, la juge Silvia Fernández de Gurmendi donne les raisons de son désaccord avec la décision d'ajourner l'audience qui aurait purement et simplement fait relaxer le président Gbagbo.

Nous reviendrons plus en détails sur cette décision historique qui prouve que le président Gbagbo se trouve à la CPI pour des raisons politiques, et que la majorité des juges fait le jeu de la France et de son pouvoir vassal d'Abidjan, en le maintenant loin de son pays

ACC- Côte d'Ivoire

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3 juin 2013 1 03 /06 /juin /2013 15:29
La Belgique mène encore la danse au Congo
 
David Cronin
 envoyer par mail |
3 juin 2013
Article en PDF : 
Après avoir vécu 18 ans en Belgique, il m’a paru opportun de me pencher sur son passé colonial qui est peut-être encore son présent. Mes recherches n’en sont qu’à leur début, mais une chose est évidente : les hauts responsables belges se comportent encore comme s’ils tiraient les ficelles au Congo.

 
 
L’hebdomadaire « Marianne » vient de publier les noms de 10 personnes impliquées dans l’assassinat de Patrice Lumumba, le premier des premiers ministres congolais depuis. Cette liste, établie par les membres de la famille Lumumba dans le cadre d’une plainte en justice déposée à Bruxelles il y a deux ans, comporte le nom d’Étienne Davignon, ancien membre de la Commission européenne et membre du groupe de Bilderberg, cercle restreint en faveur de la globalisation des marchés. Davignon travaillait au ministère belge des Affaires étrangères à l’époque de l’assassinat de Lumumba et transmit alors un télégramme recommandant la « mise à l’écart » du premier ministre.
 
Aujourd’hui octogénaire, Davignon reste un lobbyiste de haut vol du milieu des affaires. Sa présence sur la liste établie par les héritiers de Lumumba m’a amené à voir si ses activités commerciales actuelles avaient encore à faire avec le Congo. La réponse est manifestement : oui !
 
Davignon est répertorié par le « Business Week » comme ancien titulaire des fonctions de directeur et vice-président d’Umicore, société minière anciennement connue sous le nom d’Union Minière du Haut-Katanga qui avait entrepris dès le début du vingtième siècle l’exploitation des fabuleuses richesses minérales du Congo. Davignon a aussi d’excellents contacts avec Jean-Luc Dehaene, inusable premier ministre belge, également membre du conseil d’administration d’Umicore.
 
Patrice Lumumba avait eu l’audace de prétendre que les richesses du Congo devraient d’abord bénéficier à ses enfants. C’était en juin 1960. Cinquante-trois ans plus tard, le sous-sol de la province du Katanga est toujours exploité pour le plus grand bénéfice d’Umicore. Il y a de bonnes chances pour que mon smartphone, ou le vôtre si vous en avez un, contienne des minerais d’origine congolaise. Umicore s’approvisionne en Cobalt auprès des mines et creuseurs du Katanga pour alimenter le marché des batteries, ordinateurs, voitures et produits chimiques. Umicore se targue de détenir avec une autre firme 50 % de marché des produits de base pour les batteries au lithium (une ressource essentielle pour les équipements électroniques).
 
Corporate Knights — une rubrique du Washington Post — qui soutient le capitalisme propre (que voilà un bel oxymoron !) a classé Umicore parmi ses 100 entreprises les plus transparentes pour 2013.
Il faut avoir un certain sens de l’humour pour oser qualifier de transparentes les entreprises actives dans le secteur minier au Congo. Le Fonds Monétaire International, qui ne partage pas ce genre d’humour, a estimé le montant des exportations du Congo en pétrole et minerais pour 2009 à 4.2 milliards de $ US. Le gouvernement de Kinshasa ne percevant que 155 millions de $ US en taxes pour cette année, soit 4 % de la valeur exportée.
 
Cela dans un pays où, comme le relève récemment l’ « Africa Progress Report » publié par Kofi Annan, sévit une des pires malnutritions au monde et où sept millions d’enfants ne sont pas scolarisés. Le Congo est au fond du classement de l’Index du Développement Humain établi par les Nations Unies, il est aussi ravagé par une guerre où le contrôle des richesses minières du Katanga joue un rôle déterminant.
Loin d’être discréditée par son implication dans les tragédies congolaises, l’expertise d’Umicore est volontiers sollicitée. Ainsi, la Commission européenne a adjoint Christian Hagelüken, représentant d’Umicore, à un « groupe d’experts » chargé de garantir l’accès des entrepreneurs aux matières premières. Un rapport de 2010 établi par ce groupe a identifié le cobalt et le tantale congolais comme deux des quatorze éléments critiques essentiels au développement de l’industrie électronique. Ce rapport insistait pour que soient prises des actions en vue d’empêcher les « distorsions commerciales », expression utilisée pour définir l’obligation d’utiliser ces ressources en priorité pour les enfants du Congo, comme le voulait Lumumba, plutôt que pour les utilisateurs de MP3.
 
Inutile de dire à quel point ces « experts » ont fait du battage autour de leur apparent souci de transparence, de développement durable et de protection de l’environnement. Cela mis à part, la détermination des Européens à maintenir le Congo sous contrôle n’a pas changé.
 
Quand la Belgique se résolut à céder son indépendance au Congo à la fin des années cinquante, elle décida aussi de garder la main sur les ressources minières du Katanga. Ce qu’elle fit en encourageant Moïse Tshombe, rival de Lumumba et gouverneur de cette province puis en soutenant la sécession du Katanga du reste du Congo.
 
La demande de Davignon pour la mise à l’écart de Lumumba ressemble furieusement au message de Dwight D. Eisenhower, président des États-Unis, à Allen Dulles, patron de la CIA, suggérant « l’élimination » de Lumumba.
 
En 1884, l’Amérique fut le premier pays à reconnaître les prétentions de la Belgique sur le Congo. Le déclenchement de ce processus entraîna, selon l’anthropologue spécialiste de l’Afrique Centrale, Jan Vansina, l’extermination d’une bonne moitié de la population congolaise entre 1884 et 1920. Cela signifie que 10 millions de vies furent supprimées sous le règne de Léopold II, souverain de l’état du Congo, et pendant les dix années qui suivirent.
 
Le livre « Congo » de David Van Reybrouck, récemment paru, montre comment le géant de l’agroalimentaire UNILEVER s’est développé à partir de l’exploitation de l’huile de palme congolaise. Des fortunes colossales se sont constituées au détriment des populations congolaises. Si la Belgique s’est excusée il y a une dizaine d’années pour son rôle dans l’assassinat de Lumumba, elle ne s’est jamais épanchée sur les souffrances infligées aux Congolais. Elle ne risque guère de le faire aussi longtemps que des Belges affairistes continuent à s’enrichir en pillant allègrement les ressources du Congo.
 
 
 
*Le livre de David Cronin « Corporate Europe : “How big business sets policies on food, climate and war” sera publié en août chez Pluto Press (http://www.plutobooks.com/). Une version de cet article a été publiée récemment par New Europe (http://www.neurope.eu/)
 
Traduit par Oscar Grosjean, à la demande d’Investig’action.
 
Source : Investig'Action
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  • : Congo Panorama. Le blog du soldat du peuple: Par Antoine Roger Lokongo, le Soldat du Peuple engagé dans la bataille des idées pour un Congo meilleur. Un Congo qui s'assume et devient un parténaire clé de la Chine, hier un pays sous-développé, qui, en un lapse de temps, a changé son destin en comptant sur ses propres efforts et devenu une puissance.
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