C'est difficile d'envisager le développement de la RDC à l'allure ou vont les choses, dans le contexte actuel et avec cette crasse politique congolaise!
Je m'explique:
1. Une bonne frange d'acteurs de la crasse politique congolaise s'oppose à ce que Joseph Kabila brigue un troisième mandat.
2. Or les tenors de cette opposition sont acteurs politiques en RDC depuis le coup d'état de Mobutu/CIA contre le gouvernement légitime de Patrice Lumumba (les Kengo, les Mwamdo, les Tshisekedi.... en occurrence!).
Pendant chaque rémaniement du gouvernement, ils sont toujours les mêmes qui sont recyclés ou leurs poulains. Il ne leur est jamais venu à l'esprit de dire: NON, moi j'ai déjà ASSEZ MANGE, je me rétire! Jamais! S'ils s'opposent à ce que Joseph Kabila brigue un troisième mandat, pourquoi ne prêchent-ils pas par l'exemple eux-mêmes?
Or depuis qu'ils sont là depuis le coup d'état de Mobutu/CIA contre le gouvernement légitime de Patrice Lumumba, le Congo dont ils ont traité comme une vache à lait ne s'est jamais developpe!
Qu'est ce qu'ils peuvent encore faire qu'ils n'ont pas fait depuis le coup d'état de Mobutu/CIA contre le gouvernement légitime de Patrice Lumumba?
C'est donc difficile d'envisager le développement de la RDC à l'allure ou vont les choses, dans le contexte actuel et avec cette crasse politique congolaise!
L'histoire donne raison à Mzee Kabila qui a envisagé la formation d'une nouvelle classe politique en RDC!
Si les mêmes vieux routiers de la politique congolaise reprennent le pouvoir en 2016, alors c'est fini! Joseph Kabila raterait une occasion pour réaliser la vision de son père!
Lokongo, 30061960
Mzee Kabila: «Nous voulons le renouvellement de la classe politique. Il faut des personnes intègres. Il faut des jeunes conscients que le Congo doit être un pays moderne, un pays qui se construit comme les autres. Dans notre pays tout riche qu’il est, dans l’arrière pays, le paysan, toute sa richesse c’est une machette, une houe et une natte. Il n’a pas de lit. Il a vécu comme ça pendant les trois décennies du Mobutisme. Mobutu a laissé les paysans complètement isolés. Pas de routes, pas d’infrastructures de communication avec le reste du pays et du monde. Le peuple était complètement abandonné à lui-même. C’était vraiment de la misère.
Voilà comment on peut punir tout un peuple et ce sont ces mêmes gens, renchéris par les occidentaux - surtout les missions diplomatiques des pays occidentaux chez nous parce que ce sont elles qui dirigeaient notre pays - qui veulent nous voir les associer à notre oeuvre libératrice.»