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25 juin 2021 5 25 /06 /juin /2021 13:56

Pandémie : Ras-le-bol !

 

Forum des As publie en Editorial ‘« Delta » contre « Kanda » !’

« Il y a déjà eu « pièce contre pièce« . A l’ère et à l’heure du -ou de la- covid-19, il y a désormais « variant contre variant« . A Delta -nom du variant indien- s’oppose depuis hier le variant « Kanda« , colère en français. Si le variant indien, à l’origine de la troisième vague à Kinshasa, n’est pas visible à l’œil nu, « Kanda » a été vu par tout le monde sur les grandes artères de la capitale. Et ce, tout au long de la journée d’hier. Avec comme cluster, notamment la Tshangu. Avec des pics aux heures de pointe, c’est-à-dire le matin et le soir.

Furieux de ce que les autorités du pays aient pris des mesures pour contrer le variant indien sans tenir compte de lui, « Kanda« , cet autre volcan, est entré en éruption à KInshasa. Tel Nyiragongo, sans prévenir personne de sorte que nul ne l’a vu venir.

Pourtant, il aurait suffi d’une contre- expertise sociologique pour réaliser que la batterie de mesures anti-covid-19 allait saper les bases de survie quotidienne à Kinshasa. Une ville où l’écrasante majorité de ses plus de dix millions d’âmes vivent journellement de la débrouillardise. Le fameux « Système D » ou « Article 15« , chanté naguère par Pépé Kallé d’heureuse mémoire, qui n’a pas pris depuis la moindre ride. Une mégapole où sans transport en commun, la vie ne vaut pas un penny.

Or, voilà qu’en imposant de réduire drastiquement le nombre de passagers par véhicule, l’Hôtel de ville a obligé, de fait, les propriétaires des bus, taxi-bus à retirer leurs engins du circuit. Résultat, carence de transport et marathon forcé pour des millions de Kinois !

Il n’en fallait pas plus pour que le variant « Kanda » entre en action, en particulier sur le boulevard Lumumba. Sans cache-nez, un véritable pied de nez aux mesures barrières. Pas la peine de préciser que cette procession se fait, par définition, au mépris de la distanciation physique.

Les exégètes de la vie politique congolaise ont eu le temps d’apprécier la tonalité des chansons scandées par la foule. Signe qu’à Kinshasa et dans le pays, on est loin du proverbial « tout va très bien Madame la Marquise« . Indice aussi que l’autre volcan-social celui-là – peut larguer sa lave au moment où on s’y attend le moins. Avertissement sans contravention: à savoir que lorsque le remède est plus nocif que le mal qu’il est censé soigner, les effets secondaires risquent d’annihiler la thérapie.

Moralité ; dans sa croisade légitime contre le corona, le Pouvoir rd congolais a donc intérêt à intégrer le contexte local dans la panoplie de mesures anti-troisième vague. Sinon, une tout autre vague risque de déferler sur les routes kinoises. C’est le variant « Kanda« , dont certains symptômes ont été remarqués hier sur les principales artères de la capitale. Comme quoi, un variant peut en cacher un autre ».

 

FdA publie, par ailleurs « Embouteillages, hausse du coût de la course…des habitants de la Tshangu asphyxiés empruntent « la ligne 11 »

« Il est 10 heures à Kinshasa en cette journée de mercredi 23 juin. Des marées humaines sont perceptibles dans les arrêts de bus tout au long du boulevard Lumumba dans le district de la Tshangu dans l’Est de la capitale. La restriction de 50 % des passagers par rapport à la capacité du véhicule, imposée par le chef de l’État pour éviter la propagation de la 3ème vague du Covid-19 empêche certains Kinois d’accéder dans les transports en commun.

Les plus audacieux préfèrent trotter. Ce qui explique de nombreuses files de personnes marchant pour atteindre leur destination.

Une scène « apocalyptique » dans ce district, le plus populaire et le plus populeux de Kinshasa. Difficile de trouver un bus ou un taxi. Parfois, une place se négocie moyennant un billet de banque. Les plus forts usent des biceps pour éviter de longues heures d’attente mais font parfois face aux caprices des chauffeurs. Ces derniers, voyant leurs recettes revues à la baisse en raison de la réduction du nombre de passagers à transporter font le malin de revoir à la hausse le coût de la course.

« Je verse journellement 30.000 FC. Avec cette mesure de de trois passagers au lieu de quatre, je devrais en principe donner à mon patron 25.000 fc. Mais je crains qu’il ne refuse. Voilà pourquoi je suis obligé de revoir à la hausse le prix de la course pour compenser le manque à gagner« , explique un conducteur de taxi à Forum des As. Une réalité que partage Roger, la quarantaine, conducteur d’un taxi-bus à destination de la Gare centrale.

La hausse du coût de la course n’est pas la seule préoccupation des habitants de la Tshangu. Les résidents des communes de Masina, N’Djili, Kimbanseke, N’Sele et Maluku font également face aux embouteillages. La présence très remarquée des policiers et des agents de la Police de circulation routière (PCR) dans les principales artères n’apporte pas une solution. Bien au contraire. Ces populations considèrent que ces agents de l’ordre « sont plutôt là pour contrôler le port de cache-nez pour soutirer les 10.000 FC d’amende » exigée aux contrevenants.

Tous ne demandent qu’une solution palliative face aux mesures prises dans le cadre de la lutte contre la propagation de Covid-19 à Kinshasa ».

 

Le Bulletin de l ‘ACP observe une perturbation du transport en commun mercredi à Kinshasa. Selon le bulletin quotidien, la ville de Kinshasa a vécu, mercredi, une situation particulière caractérisée par la perturbation du transport en commun, sur tous les axes routiers de la capitale, consécutive à la mise en application de l’arrêté du gouverneur Gentiny Ngobila, portant modalités pratiques d’accueil des passagers dans les bus, taxis, taxis-bus et taxis-motos.

Selon ACP, il a été observé dans les différents carrefours de la capitale notamment le rond-point Super et Terminus dans la commune de Lemba, à la Place Victoire, au rond-point Ngaba, au Quartier 1, à Pascal, sur l’avenue des huileries, à Kintambo Magasin et à l’UPN, etc. une saturation des arrêts de bus par les clients en attente d’un transport en commun pour rejoindre leurs lieux de service. Cette situation, ont déploré certains passagers, a engendré une majoration unilatérale du prix de la course, passant du double au triple du prix initial. En effet, la course est passée, partant de Super Lemba au centre-ville de 1.500 FC à 2.500 FC voire 3.000 Fc, tandis que de 1.000 Fc à 2.000 Fc pour des course de Lemba au rond-point Victoire et de Bandalungwa à Gombe (par taxis).

L’Agence a rappelé que pour lutter contre la 3ème vague de la Covid-19 dans la capitale congolaise, le chef de l’exécutif provincial, Gentiny Ngobila Mbaka a, dans un arrêté rendu public lundi réduit dans les transports en commun de 50% la capacité d’accueil des passagers et un seul passager autorisé pour les motos-taxis. L’ACP voit le phénomène demi-terrain visiblement appliqué. Il en ressort que par ailleurs, plusieurs conducteurs de taxis en commun ont profité de la situation évoquée ci-haut pour, non seulement, majorer le prix de taxi mais également procéder au phénomène « demi-terrain », consistant à faire débarquer les clients à mi-chemin.Ils estiment que cette pratique vise à contourner les réalités imposées à travers cet arrêté du gouverneur, en vue de totaliser leur versement auprès de leurs patrons et se ravitailler en carburant, commente l’agence de presse.

Des longs fils d’attente aux arrêts des bus, observe le le Bulletin. Des longues files d’attente inhabituelles de passagers ont été également observés dans les arrêts de bus de la société publique de transport en commun « TRANSCO » et « Esprit de vie », à cause de la perturbation dans le trafic de transport en commun. Cependant, il a été également observé que de nombreux résidents du district de Tshangu se sont déplacés à pied après de longues heures d’attente dans les arrêts de bus, invitant l’autorité urbaine à s’impliquer effectivement pour que pareille situation ne perdure pas dans les prochains jours, note le bulletin quotidien.

 

Le Phare, qui rapporte que Kinshasa était sous très haute tension, titre que Ngobila devait revoir sa copie. Selon ce quotidien, la ville de Kinshasa est passée plusieurs fois à côté de l’implosion populaire à la suite de certaines mesures de l’Hôtel de ville manifestement mal ficelées, car portant sur un secteur névralgique, celui de transport en commun, où le déficit en parc automobile public comme privé est criant.

En décidant de réduire de moitié la capacité d’accueil de peu de véhicules de Transco et des particuliers qui, d’ailleurs, n’arrivent pas à supporter les besoins des Kinoises et Kinois et de leurs biens en terme de déplacement, le gouverneur Ngobila a automatiquement provoqué la paralysie de la capitale, écrit Le Phare.

 

Dans un article signé J.R.T, Le Phare titre que Ngobila ressuscite la ligne 11. Le quotidien de l’avenue du 30 Juin rappelle que Kinshasa s’est réveillé hier mercredi matin, sous le signe de la paralysie presque totale dans le domaine de transport en commun. Aux arrêts de bus, commente Le Phare, le spectacle était ahurissant. Des foules compactes attendaient des moyens de transport pendant de longues heures sans solution. Et pour cause ! la mesure de limitation des places assises à bord de bus, des mini-bus, des taxis, des taxis et sur des motos, imposée à tous les transporteurs en commun, en était la cause principale, quand on sait que Kinshasa est toujours confronté à un déficit criant du parc automobile destiné au transport en commun.

 

Radio Okapi, sous le titre «  Covid-19 à Kinshasa », annonce : « taxis et taxis-bus de nouveau autorisés à transporter 100% de leurs passagers (Gentiny Ngobila) »

« Le gouverneur de Kinshasa a levé, mercredi 23 juin tard dans la soirée, sa mesure exigeant aux conducteurs des taxis et taxis-bus de transporter seulement la moitié de leurs passagers requis, soit 50% de places assises, afin de lutter contre la propagation de la Covid-19. Toutes les places assises dans les taxis et taxis-bus peuvent de nouveau être occupées par les passagers, avec leurs masques.

A l’issue d’une réunion tenue mercredi avec le gouverneur Ngobila, le commissaire provincial de la police ville de Kinshasa, Sylvano Kasongo, a cependant insisté sur le port obligatoire des masques : « Les allègements que nous apportons avec le gouverneur de province, c’est que concernant le contrôle dans le transport public, tout le monde doit avoir son masque et personne ne doit être debout. Le contrôle de 50% des places assises ne sera plus appliqué. Toutes les places assises peuvent être occupées (…) Mais chaque passager doit être assis et portant son masque. Chacun doit avoir son masque ».

Il a par ailleurs invité les transporteurs à n’embarquer que le nombre requis pour chaque véhicule : « La police ne va plus effectuer le contrôle de pourcentage en ce qui concerne l’espace du véhicule de transport en commun. Toutes les places assises peuvent être occupées. Mais, s’il y a une personne debout, là on va interpeller le propriétaire du véhicule et la personne qui ne sera pas assise. La maladie est là, il faut prendre cela au sérieux ».

Concernant, les motos, communément appelées « Wewa », elles ne peuvent transporter qu’« une seule personne. D’ailleurs ça toujours été comme ça. Et la loi exige une seule personne. C’est le code de la route. On ne peut pas changer ça et nous serons stricts ».

Dans son arrêté pris lundi 21 juin, le gouverneur Gentiny Ngobila Mbaka a renforcé les mesures de lutte contre la propagation de la troisième vague de la COVID-19 qui sévit déjà à Kinshasa, avec des variants indien et sud-africain. Dans les transports publics, selon le document, seuls 50% de la capacité d'accueil seront tolérés.

Mais, à cause de cette nouvelle disposition, le transport en commun a été paralysé toute la journée de mercredi. Le prix de la course ayant presque doublé, beaucoup de personnes ont été contraintes à la marche. D’autres transporteurs ont carrément préféré garer leurs engins, craignant de faire des pertes ».

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