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*A la lumière de l’escalade de la crise en Ukraine, les gens du monde entier se demandent de toute urgence, ainsi qu’à leurs dirigeants politiques, où tout cela finira. Va-t-on vers une très grande confrontation mondiale, peut-être même thermonucléaire ? Sommes-nous confrontés à une crise des missiles cubains inversée et plus dangereuse qu’en 1962? L’humanité survivra-t-elle même ? Le règlement du conflit passe par la convocation d’une conférence internationale pour établir une nouvelle architecture de sécurité et de développement au profit de chaque et de toutes les nations; et a pour but de trouver une solution au plus vite, évitant toute escalade, comme le propose l’Institut Schiller basé en Allemagne.
Le monde n’a pas besoin d’une autre guerre mondiale. Le monde a besoin du développement mondial. Tant de morts, de massacres, de génocides, bref, tant d’occupations, tant de pillage des ressources, tant de viols utilisés comme arme de guerre à l’est du Congo par les régimes Tutsi du Rwanda et de l’Ouganda, en Syrie, en Palestine, en Irak, en Afghanistan, en Libye, au Yémen, au Soudan, au Sahel, en Ethiopie, les drones armés américains ont également bombardé la Somalie … D’où vient la sauvagerie alors? Lorsqu’une autre guerre s’ajoute sur cette liste, ça nous déstabilise nous tous d’une façon ou d’une autre, surtout que les prix du pétrole (dont le baril a atteint 120 dollars), du gaz, du charbon, de l’aluminium, du nickel, du blé…, bref, tout ce que produit abondamment la Russie, augmentent partout à des niveaux vertigineux (au profit de la Russie) à travers le monde y compris aux Etats-Unis et en Europe. Notons que l’Union Européenne dépend de la Russie pour son approvisionnement en énergie, illustrée par Nord Stream 2 – le gazoduc sous-marin de plus de 1 200 kilomètres qui transporte le gaz russe pour fournir 38 % des besoins en gaz de l’Allemagne). En plus, le déclenchement d’une guerre nucléaire peut nous amener à une troisième guerre mondiale et l’oblitération de toute la planète terre. En effet, Poutine a déjà mis les armes nucléaires en état d’alerte. «Dans une guerre nucléaire, les dommages collatéraux seraient la vie de toute l’humanité. Ayons donc le courage de proclamer que toutes les armes nucléaires ou conventionnelles, tout ce qui sert à faire la guerre, doivent disparaître ! Engageons-nous plutôt dans la bataille des idées constructives pour l’humanité, pour un monde meilleur,» disait Fidel Castro.
Par conséquent, comme le dit Helga Zepp-LaRouche, fondatrice et présidente de l’Institut Schiller, pour arrêter la poussée vers la guerre, il est nécessaire d’adopter une approche plus fondamentale, qui consiste à établir un paradigme entièrement nouveau qui assurera la sécurité et le développement économique de chaque nation de la planète. Le seul précédent récent en Occident est le traité de Westphalie de 1648, qui a mis fin à 150 ans de guerres de religion en Europe. Il n’a été conçu qu’au moment où toutes les parties ont réalisé que, si elles continuaient sur leur voie actuelle, il n’y aurait pas de gagnants et très peu de survivants. Ils ont choisi de créer un nouveau paradigme fondé sur la défense de l’intérêt de l’autre, et sur le postulat que la sécurité de tous est la première exigence de la sécurité de chacun. Le principe de non-ingérence dans les affaires des autres nations constitue à cet effet le fondement du système étatique moderne et articule le concept clé de souveraineté territoriale, comme l’affirme le spécialiste des relations internationales, Hans J. Morgenthau.
Ce principe a été arrêté et adopté dans le cadre du traité de Westphalie de 1648 qui a abouti au règlement des conflits européens issus particulièrement de la Guerre de 30 ans (1618-1648). Cette dernière était une série de guerres de religion européenne entre Catholiques et Protestants impliquant plusieurs pays d’Europe. Elle a éclaté suite à la querelle entre les princes allemands Catholiques et Protestants et a pris rapidement une ampleur européenne, causant la mort de millions de personnes.
C’est la leçon clé du traité de Westphalie pour aujourd’hui. Le monde se trouve aujourd’hui à un carrefour similaire. Si les politiques géopolitiques actuelles se poursuivent, la guerre nucléaire devient une possibilité très réelle – après quoi il n’y aurait pas de gagnants, et très probablement pas de survivants. Au lieu de cela, une conférence internationale doit être immédiatement convoquée sur le modèle de la paix de Westphalie. L’intérêt fondamental de toutes les parties est de veiller à ce que les intérêts économiques et de sécurité centraux de chacune soient pris en charge, en d’autres termes, un ordre fondé sur le bénéfice de l’autre, sur le bien commun ou le bien-être général, et sur un amour sous-jacent de toute l’humanité, comme le déclare Helga Zepp-LaRouche, présidente de l’Institut Schiller.
La position agressive de Vladimir Poutine envers l’Ukraine
A la lumière de ce qui précède, la motivation de Vladimir Poutine, sa décision d’envoyer des forces russes en Ukraine, l’enchaînement des événements qui, selon lui, avait rendu l’attaque inévitable ont été condamnés, entre autres, par mon pays la République Démocratique du Congo au niveau du Conseil de Sécurité de l’ONU (y a-t-il eu une immense pression exercée sur les pays africains par l’Occident pour choisir leur camp ?
Cependant, le Sénégal a brandi des menaces contre les autorités ukrainiennes qui procèderaient à des recrutements des mercenaires dans le pays pour aller affronter la Russie; et 27 pays africains ont refusé de condamner la Russie lors du vote à l’ONU). L’Ukraine, après tout est un Etat souverain, et par conséquent, a le droit légitime de choisir ses amis et ses ennemis, de rejoindre l’Union Européenne ou l’Organisation du Traité de l’Atlantique Nord (OTAN) si c’est dans le meilleur intérêt du peuple Ukrainien et la Russie, en principe, ne devrait pas avoir son mot à dire sur les partenaires avec qui l’Ukraine choisit démocratiquement de faire des affaires économiques ou militaires, comme l’a écrit Lekan Sote dans le Punch du 2 mars 2022.
Cependant, avant de joindre les Etats-Unis et l’Union Européenne pour condamner Poutine (en effet, la majorité des pays occidentaux ont jugée l’attaque «non provoquée», «injustifiable» et «illégale» et ont depuis imposé des sanctions sévères à la Russie qui ciblent tous les domaines de la vie nationale et humaine. Ridiculement, même les chats russes sont interdits en Europe!), il nous faut également interroger l’histoire d’abord; nonobstant la crise humanitaire et la destruction que l’attaque russe vient de provoquer en Ukraine. On parle déjà de crimes de guerre et crimes contre l’humanité. Mais il faut aussi noter qu’actuellement, pour les civils Ukrainiens, il est plus facile d’obtenir des armes venues des pays de l’OTAN dans le cadre de leur «aide létale» à l’Ukraine que du pain. Les jeunes suivent une formation militaire accélérée dans des camps d’entrainement dirigées par les ultranationalistes néo-nazis). Il faut noter aussi que nombre des soldats russes tués ou capturés par la résistance ukrainienne relativement considérable.
Avant de passer au jugement, nous devons adopter le point de vue du peuple Akan (vivant dans les régions méridionales de l’actuel Ghana et Côte d’Ivoire), dénommé le «Sankofa », ce qui signifie «revenir dans le passé et aller de l’avant», en d’autres termes, aller de l’avant tout en restant conscient du passé et la sagesse qui y est contenue, revenir en arrière et recueillir le meilleur de ce que notre passé a à nous apprendre, afin que nous puissions réaliser notre plein potentiel à mesure que nous avançons.
Quid de la RDC ?
A l’instar du cas de la RDC, la crise russo-ukrainienne couvait de longue date. Mzee Laurent Désiré Kabila n’a cessé de dire que le complot contre le Congo a été ourdi de longue date pour consacrer son inexistence en tant qu’Etat-Nation., un complot international qui a livré ses secrets le 2 août 1998, lorsque le Rwanda, l’Ouganda et le Burundi, soutenus par les Etats-Unis et la Grande Bretagne ont agressé le Congo (guerre par procuration) sous prétexte de poursuivre les génocidaires Rwandais mais à vrai dire, c’était pour effectuer un changement de régime, en d’autres termes, renverser Laurent Désiré Kabila; commettant un génocide de plus de 8 millions de Congolais et ça continue dans la partie est de notre pays, occupant les terres ancestrales des Congolais, pillant systématiquement les richesses naturelles de la RDC (bois, or, diamant, coltan, cobalt, cuivre, manganèse, etc.,), y compris pour le compte des sociétés américaines, européennes et asiatiques, et utilisant le viol comme arme de guerre – pas de condamnation comme c’est le cas avec l’Ukraine maintenant, le silence de la « communauté internationale » demeure assourdissant comme l’a dénoncé le Docteur Mukwege, pas de tribunal international spécial pour le Congo, rien ! Tout se passe comme s’il s’agit d’un fait divers mineur. Mais le changement de régime a été rejeté par l’ensemble du peuple Congolais, ainsi que la balkanisation du pays qui a été par la suite déclenchée.
Grâce aux sacrifices énormes consentis par le peuple congolais, ce complot est jusqu’à présent tenu en échec, mais les comploteurs n’ont pas encore lâché prise, à juger par le nombre des bases américaines établies dans les pays voisins de la RDC, notamment en Ouganda et au Rwanda et la présence des troupes rwandaises et ougandaises sur le sol Congolais et leurs hommes infiltrés au sein des institutions de la RDC. La vérité et la réalité c’est que la RDC est à la fois encerclée et infiltrée ! La trêve de naïveté doit prendre fin et la RDC doit cesser de subir les événements. Elle doit anticiper les événements et agir de manière préventive. Le Rwanda et l’Ouganda n’avertissent pas la RDC avant d’intervenir militairement en RDC.
Dans une interview accordée au journal le Potentiel en aout 2009, le Professeur Elikya Mbokolo a abordé cette question: « Si nous ne faisons rien au Congo, les autres vont s’installer chez nous. Le programme de balkanisation du Congo vient de certains voisins africains, notamment des voisins de l’Est. Cela vient aussi d’un certain nombre de géopoliticiens et d’hommes d’Etat qui pensent que l’avenir de l’Afrique appartient à de petits pays comme l’Ouganda, le Rwanda, le Congo-Brazzaville, le Gabon… et non pas à de grands pays comme la RDC, le Soudan, le Nigeria, ou l’Afrique du Sud.
Donc, c’est à nous Congolais de faire preuve de patriotisme pour montrer que nous voulons vivre ensemble… Un message qui s’adresse à une certaine élite congolaise qui se laisse manipuler pour faire passer le message de ceux qui cherchent à balkaniser la RDC. Cette élite soutient des théories qu’elle ne maîtrise pas, parce qu’ils sont malléables.»
Remplacez seulement la RDC et l’Afrique avec la Russie dans cette interview du Professeur Elikya Mbokolo, et vous comprendrez pourquoi nous sommes arrivés là où nous sommes arrivés en Ukraine.
« Si nous ne faisons rien en Russie, les autres vont s’installer à nos portes en Ukraine pour nous mettre le couteau dans la gorge (par la voie militaire ou par le «soft power» ou la voie douce) et nous risquons de disparaitre en tant que pays, en tant que nation, en tant que peuple et en tant que civilisation (identité). Le programme de balkanisation de la Russie vient de certains voisins européens, notamment ceux de l’ouest. Cela vient aussi d’un certain nombre de géopoliticiens et d’hommes d’Etat Américains qui pensent que l’avenir de la Russie appartient à de petits pays de l’Europe de l’est qui entourent la Russie comme la Moldavie, la Géorgie, la Lituanie, la Lettonie et l’Estonie (pays baltes), la Pologne, la Finlande…, susceptibles de rejoindre l’UE et l’OTAN. Donc, c’est à nous peuple russophone de faire preuve de patriotisme pour montrer que nous voulons vivre ensemble… (le peuple de la Crimée l’a bien compris et a rejoint la mère patrie, la Russie, à l’issue d’un referendum). Un message qui s’adresse à une certaine élite russe qui se laisse manipuler pour faire passer le message de ceux qui cherchent à assassiner Poutine et à balkaniser la Russie. Cette élite soutient des théories qu’elle ne maîtrise pas, parce que malléable. » Voilà !
Background historique objectif : l’Ukraine est le berceau de la Russie
Comme l’explique Henry Kissinger dans Washington Post du 5 mars 2014, l’histoire russe a commencé dans ce qu’on appelait Kievan-Rus. La religion russe s’est répandue à partir de là. L’Ukraine fait partie de la Russie depuis des siècles et leurs histoires étaient entrelacées auparavant. Certaines des batailles les plus importantes pour la liberté russe, à commencer par la bataille de Poltava en 1709, se sont déroulées sur le sol ukrainien. La flotte de la mer Noire – le moyen de projection de puissance de la Russie en Méditerranée – est basée à Sébastopol, en Crimée.
En effet, un background historique objectif compilé par la BBC indique que la naissance de la nation ukrainienne a des liens historiques, culturels et religieux étroits avec la Russie, que les deux pays ont un héritage commun qui les unit autant qu’il les sépare. Au IXe siècle, lorsque Kiev, l’actuelle capitale ukrainienne, était le centre du premier État slave, créé par un groupe de Scandinaves, un ancien peuple qui s’appelaient Rus, considéré comme l’ancêtre commun des Russes, des Biélorusses et des Ukrainiens. Ce grand État médiéval, que les historiens appellent «Kyivan Rus», est à l’origine de la Russie et de l’Ukraine actuelles (le nom dérive du mot slave « Krai » ou « Kraina » qui signifie région, pays et aussi frontière. Il était probablement employé pour désigner une région aux confins du monde chrétien et « civilisé ». La foi professée était celle du christianisme orthodoxe, acceptée en 988 par Vladimir Ier de Kiev ou Saint Vladimir Svyatoslavich «Le Grand », qui a consolidé le royaume de la Rus depuis les actuelles Biélorussie, Russie et Ukraine jusqu’à la Mer Baltique. C’est pourquoi, selon le Président Poutine, les Russes et les Ukrainiens forment « un seul peuple, un tout ». À partir du grand nombre de dialectes slaves orientaux parlés sur le territoire, les langues ukrainiennes, biélorusse et russe ont fini par se développer.
Les Mongols ont envahi les principautés de Rus, détruisant de nombreuses villes et mettant fin au pouvoir de Kievan Rus. Les Tatars, comme les envahisseurs Mongols étaient connus, ont établi «l’empire de la Horde d’Or». Mais en 1441, le Khanat de Crimée se libère de la Horde d’Or et conquiert la majeure partie du sud de l’Ukraine moderne (un Khanat est un royaume turc ou mongol, dirigé par un khan, ou descendant du tout puissant conquérant empereur Mongol Gengis Khan).
Après la chute de l’Etat de Kiev, l’Ukraine tombe sous la domination lituano-polonaise au nord-ouest et turco-tatare au sud-est. Mais les Cosaques jouent à partir du 16eme siècle un rôle déterminant dans l’histoire de l’Ukraine, et notamment dans la région du Dniepr. Ils appuient les résistances des paysans qui, pour fuir les contraintes imposées par les nobles polonais, gagnent les steppes méridionales et orientales. C’est la période de l’Etat Hetmanat ou l’Etat Cosaque, vassal de la Russie impériale tsariste. Les Cosaques sont les habitants du sud-est de la Russie, anciennement, colons guerriers, nomades et pillards, qui fournissaient une cavalerie irrégulière à l’armée impériale russe tsariste. Après le traité de Péréïaslav entre les Cosaques et la Moscovie en 1654 consacrant l’annexation de l’Ukraine à la Russie, une nouvelle désignation fut introduite pour désigner l’Ukraine et sa population : « Petite-Russie » (Malaia Rossia ou Malorossia). Par son utilisation, les Moscovites se plaçaient dans la continuité du Patriarcat de Constantinople qui, au XIVème siècle, employait le terme de « Rossia Minor » pour désigner la région de Kiev, différenciée de la « Rossia Magna ». Le gouvernement impérial russe continuait à utiliser ce terme pour prohiber le nom d’Ukraine, considéré comme facteur de séparatisme. Evidemment, aujourd’hui la population ukrainienne est divisée entre les pro-européens à l’ouest et le pro-russes à l’est.
De 1917 à 1920 : L’Ukraine déclare son indépendance, suivie de la création du Rada central ou Conseil Suprême d’Ukraine à Kiev suite à l’effondrement de l’Empire russe et la chute du tsarisme. De nombreux gouvernements rivaux se disputent le contrôle de tout ou partie de l’Ukraine pendant la guerre civile qui s’ensuit.
La République Soviétique d’Ukraine, proclamée en décembre 1917 à Kharkov, est liée à la Russie Soviétique par un accord militaire et politique conclu en juin 1919.
Avec la dissolution de l’Union Soviétique en 1991, l’Ukraine devient un État indépendant, officialisé par un référendum le 1er décembre. Notons que la majorité des généraux Ukraniens qui commandent aujourd’hui l’armée uranienne ont été formés dans de prestigieuses académies militaires de l’URSSS. Avec l’élargissement de l’OTAN et de l’Union Européenne en 2004, l’Ukraine est devenue une zone de sphères d’influence qui se chevauchent entre l’OTAN, l’Union Européenne et la Fédération de Russie.
Les mensonges de l’Otan
Après la chute du Mur de Berlin, à travers les déclarations des hommes d’Etat Américains et Européens, l’OTAN a promis aux autorités russes, notamment Gorbatchev, de ne pas s’étendre vers l’est. Le quotidien allemand Der Spiegel, dans son édition du 21 février 2022 vient de révéler que l’OTAN a menti et n’a pas tenu ses promesses à la Russie parce qu’elle s’est étendue jusqu’en Roumanie, Bulgarie et Pologne.
En effet, lors d’une réunion en 1991, des responsables occidentaux ont déclaré qu’ils ont promis à l’Union Soviétique que l’OTAN ne s’étendrait pas au-delà de l’Elbe en Allemagne. Un document des Archives nationales britanniques qui a refait surface dans un rapport du journal allemand Der Spiegel révèle que l’Union Soviétique s’était vue promettre que l’OTAN ne s’étendrait pas vers l’est lors des négociations à la fin de la guerre froide. Le document est le procès-verbal d’une réunion entre des responsables des ministères des affaires étrangères des États-Unis, de la France, de l’Allemagne et de la Grande-Bretagne à Bonn, en Allemagne, le 6 mars 1991. Les responsables ont fait référence aux négociations « deux plus quatre » qui ont eu lieu avec l’Union Soviétique en 1990 pour réunifier l’Allemagne de l’Est et de l’Ouest.
«Nous avons clairement indiqué lors des négociations «deux plus quatre» que nous n’étendrions pas l’OTAN au-delà de l’Elbe. Nous ne pouvons donc pas proposer l’adhésion à l’OTAN à la Pologne et aux autres », a déclaré le diplomate Allemand Jürgen Chrobog lors de cette réunion de 1991.
Les responsables français, américains et britanniques se sont également entendus sur la question de l’élargissement de l’OTAN, y compris Raymond Seitz, qui était à l’époque Secrétaire d’État adjoint Américain pour le Canada et l’Europe.
«Nous avons clairement fait savoir à l’Union Soviétique lors des pourparlers «deux plus quatre» et ailleurs que nous ne profiterons pas du retrait des troupes soviétiques de l’Europe de l’Est», a déclaré Seitz, selon le document.
Le document était auparavant classé et a été découvert par Joshua Shifrinson, professeur de relations internationales à l’Université de Boston. Le document renforce la thèse de la Russie selon laquelle il avait été promis que l’OTAN ne s’étendrait pas vers l’Est après la dissolution du Pacte de Varsovie. Rappelons que le Pacte de Varsovie était une ancienne alliance militaire groupant les pays d’Europe de l’Est avec l’URSS dans un vaste ensemble économique, politique et militaire). L’OTAN est passée de 16 membres à 30 et a absorbé plusieurs anciens États soviétiques, dont certains bordent la Russie.
Par ailleurs, après la guerre froide, la Russie voulait former un cartel avec les Etats-Unis et les Européens pour aider à assurer et à améliorer la sécurité mondiale. C’était déjà le plaidoyer de Boris Eltshine après la chute du Mur de Berlin; et Poutine succédant à Eltshine, a quant à lui, réitéré le même plaidoyer au Président Américain Bill Clinton lors de la visite de ce dernier à Moscou en 2000. Contre toute attente, l’Occident a opté pour l’élargissement de l’OTAN, y incluant les anciens pays membres de l’Union Soviétique de l’est de l’Europe dans le « monde libre » sans la Russie, soupçonnée de demeurer toujours « totalitaire et autocratique » à bien des égards.
Objectivement, Poutine est un vrai stratège. Il a dit aux Etats-Unis que si la guerre froide était finie, il fallait alors admettre la Russie au sein de l’OTAN (qui a évidemment été créé en 1949 pour contrer l’Union Soviétique. Alors, logiquement, comme l’URSS et le Pacte de Varsovie n’existent plus, l’OTAN n’a plus sa raison d’être. Poutine les a eus, il les a piégés pour connaitre leurs vraies intentions, s’ils tenaient vraiment au « monde libre et démocratique » qu’ils prônaient. L’Amérique savait que la Russie n’accepterait jamais son dictat (lui imposer ses valeurs) au sein de l’OTAN (il y a un certain moment ou la sécurité des Européens dépendait totalement des Etats-Unis et un pays européen, la France sous De Gaule, lassée par le dictat américain, a quitté le commandement intégré de l’organisation en 1966 et ne l’a rejoint qu’en 2008 sous Sarkozy. Notons que les intérêts des Européens et des Américains dans une certaine mesure deviennent de plus en plus divergents).
La Russie demeurait donc un concurrent potentiel, une puissance à anéantir complètement en élargissant l’OTAN jusqu’en Ukraine, donc aux portes de la Russie profitant d’un monde unipolaire de l’après-guerre froide dans lequel seul les Etats-Unis étaient restés la seule superpuissance qui devait contrôler le monde entier et imposer ses «valeurs». Les Etats-Unis ont décidé de construire un monde unipolaire – basée sur le modèle de l’ancien empire britannique, sous-entendant une relation spéciale entre les Etats-Unis et la Grande Bretagne, et cela dans le cadre du «Project for the New American Century», ou PNAC (« Projet pour le Nouveau Siècle Américain ») visant l’hégémonie incontestable ou la domination économique et politique mondiale. – plutôt que de construire un ordre de paix mondiale.
Il faut voir l’agression de 1998 contre la RDC à travers le prisme du PNAC et se rendre compte que Laurent Désiré Kabila est un véritable héros national qui a refusé d’offrir le Congo aux Etats-Unis et à la Grande-Bretagne sur un plat d’or. «Le Congo n’est pas à vendre. Ne jamais trahir le Congo !».
Lentement mais sûrement, les Etats-Unis et la Grande-Bretagne ont commencé à déclencher des changements de régimes à travers la sponsorisation des «révolutions des couleur» ou «révolutions orange» et des « Printemps Arabes» interprétés comme étant des «chocs de civilisations» (occidentale contre toutes autres), des «guerres d’intervention humanitaire», qui ont éclaté en Irak et en Afghanistan, pays des anciennes civilisations, toutes basées sur des prétextes et des mensonges et un déluge de désinformation médiatique (Saddam le tyran n’avait pas d’armes de destruction massive après tout), des mensonges colportés du haut de la tribune du Conseil de Sécurité de l’ONU dans les cas de la Libye, la tentative de renverser Assad en Syrie, etc., lesquels mensonges ont couté la vie à Mouammar Kadhafi; bref, contre tous les pays qu’ils voyaient comme n’étant pas d’accord avec eux, ne partageant pas leur idéologie libérale ou ne choisissant pas leur camp. Ces guerres ont causé la mort de millions de personnes, des millions de personnes sont devenues des réfugiés, des millions de vies fauchées !
L’OTAN a continué à s’étendre vers l’Est, promettant finalement l’adhésion à l’OTAN à l’Ukraine et à la Géorgie, une politique qui visait à contenir la Russie, ce qui, du point de vue de la Russie, est inacceptable.
Etape par étape, cela a finalement conduit au soulèvement sur le Maïdan à Kiev, en 2014. S’il y avait beaucoup de démocrates parmi les manifestants, il y avait aussi, dès le début, des éléments des réseaux associés à Stepan Bandera, qui « avaient coopéré avec les Nazis pendant la Seconde Guerre mondiale », comme le confirme Helga Zepp-LaRouche. Ces réseaux avaient été protégés par les services de renseignement occidentaux depuis la Seconde Guerre mondiale pour une utilisation future dans une confrontation avec l’Union Soviétique, et ils ont été mobilisés en 2014 pour le putsch contre Viktor Ianoukovitch qui a été élu légalement président de l’Ukraine et son «Parti des Régions» a gagné légalement les élections législatives. Même les observateurs occidentaux n’ont pas nié la légalité de ce scrutin.
Ce sont les leaders Uraniens de l’extrême droite, les militants ultranationalistes, réunis au sein de la sinistre «Brigade Azov», qui ont pris le contrôle des foules de manifestants et ont changé le pouvoir par la force. Ils sont restés très actifs et influents en Ukraine à ce jour. En plus, selon Victoria Nuland, une haute responsable du Département d’État Américain à l’époque, le gouvernement américain avait dépensé 5 milliards de dollars pour créer des ONG et d’autres réseaux pour provoquer ce coup d’État, puis mener une campagne hystérique anti-Russie.
Le juste retour des choses qui met à nu un droit international à géométrie variable
Selon Vladimir Poutine, l’expansion incessante des Etats-Unis, du Royaume-Uni et de l’OTAN vers l’est jusqu’aux frontières mêmes de la Russie menace la sécurité nationale de la Russie d’une manière provocatrice que la Russie ne peut jamais accepter.
« Ils ont commencé à dire plus activement qu’ils admettraient l’Ukraine dans l’OTAN (et pourtant même l’ancien Secrétaire d’État Américain Henry Kissinger a déconseillé à l’Ukraine de rejoindre l’OTAN mais doit s’attacher à conserver sa neutralité). A quoi cela mènera-t-il ? Tous les autres membres de l’alliance doivent soutenir l’Ukraine en cas de conflit militaire », a déclaré Poutine. « Ils attaqueront la Crimée, et nous serons forcés d’entrer en guerre avec l’OTAN. Comprenez-vous les conséquences ? » Le président Poutine a déclaré qu’il voulait que l’Ukraine devienne un pays neutre.
C’est ce qui justifie l’offensive qui a été lancée le 24 février 2022 en Ukraine sur ordre de Poutine que le Kremlin a qualifié d’une « opération militaire spéciale » contre Kiev. Après tout, c’est la politique des grandes puissances – une école de relations internationales réalistes qui suppose que, lorsque les Etats sont concernés par leurs intérêts propres de préserver la sécurité nationale, ils agiront de manière préventive en prévision de l’attaque des adversaires. C’est d’ailleurs ça la quintessence de la «Doctrine Monroe» ou la pierre angulaire de la politique étrangère américaine. Poutine et la Russie ne devraient-ils pas utiliser le même principe pour empêcher l’Ukraine de rejoindre l’OTAN? En effet, La Russie applique effectivement la doctrine Monroe des États-Unis pour protéger ses propres sphères d’intérêt ou zones d’influence. Ceci, par extension, signifie que les intrusions étrangères sont interdites dans des pays voisins de la Russie. Sans oublier bien sûr «la politique d’endiguement» prônée par le diplomate et historien Américain George Kennan ou la stratégie de politique étrangère adoptée par les États-Unis après la deuxième guerre mondiale. L’endiguement («containment» en anglais) visait à stopper l’extension de la zone d’influence soviétique au-delà de ses limites atteintes en mars 1947 et à contrer les États susceptibles d’adopter le communisme. Depuis l’éclatement de l’Union Soviétique en 1991, la Russie a déclaré qu’elle ne permettrait pas à une grande puissance rivale (les États-Unis) d’incorporer un État voisin (l’Ukraine) dans une alliance militaire (l’OTAN). La résistance de la Russie à l’adhésion de l’Ukraine à l’OTAN suit la même logique que la doctrine Monroe, qui a empêché les puissances européennes de coloniser une partie quelconque des deux Amériques, comme l’écrit Gautham Balaji dans India Today du 24 février 2022.
Poutine a expliqué que la situation en Ukraine était devenue incontrôlable à la suite de ce qu’il a qualifié de «coup d’État anticonstitutionnel» de 2014, qui, selon lui, avait été activement soutenu par l’Occident.
«Ils ne le cachent pas et ont ouvertement déclaré qu’ils avaient dépensé 5 milliards de dollars pour cela», a-t-il affirmé.
Mais, le changement de régime a été rejeté par certaines parties de l’Ukraine. Et, alors que la Crimée a été réunifiée à la Russie par un référendum, les dissidents des régions du sud-est de Donetsk et de Lougansk ont ensuite « fait face à des persécutions », a affirmé Poutine.
Lors de son allocution annonçant l’intervention armée de la Russie en Ukraine, Vladimir Poutine a affirmé vouloir défendre les populations russophones d’«un génocide de la part du régime de Kyïv ».
«Notre but est la « dénazification » de l’Ukraine et la traduction en justice de ceux qui ont commis des crimes sanglants contre des civils, y compris contre des citoyens de la Fédération de Russie », a-t-il ajouté.
Depuis, Moscou conditionne la fin de son offensive à une « dénazification » de l’État ukrainien. Le gouvernement de Kiev avait organisé des opérations militaires à grande échelle dans le Donbass, a rappelé Poutine. Après leur échec, les accords de Minsk avaient été signés par les deux parties, établissant une feuille de route pour une sortie pacifique du conflit. Selon Poutine, Moscou avait essayé de faire tout ce qu’elle pouvait pour maintenir l’intégrité territoriale de l’Ukraine et, en même temps, protéger les intérêts des habitants de Donetsk et de Lougansk, mais Kiev avait bloqué le Donbass, opprimé son peuple et bombardé le Donbass.
«Ecoutez, les gens du Donbass ne sont pas des chiens errants. Entre 13 000 et 14 000 personnes ont été tuées au fil des ans. Plus de 500 enfants ont été tués ou estropiés. Et ce qui est particulièrement intolérable, c’est que l’Occident soi-disant ‘civilisé’ a préféré ne pas s’en apercevoir pendant ces huit années », a déclaré Poutine.
Franchement, les migrants noirs Africains qui transitent par l’Ukraine, espérant atteindre l’Europe occidentale ont connu le racisme de la part des ultranationalistes en Ukraine ainsi que ceux qui veulent maintenant quitter l’Ukraine qui sont également maltraités. La crise humanitaire est exacerbée par le fait qu’aucun civil n’a pu sortir le long des couloirs humanitaires désignés. L’armée russe fournit également une aide humanitaire aux civils qui ne sont pas vraiment son cible. L’objectif selon Poutine c’est la «dénazification » du leadership ukrainien prêt à rejoindre l’OTAN et non occuper ou coloniser définitivement l’Ukraine, ce qui demande beaucoup de temps, d’énergie et de ressources. Et Moscou est ouverte au dialogue avec ceux des dirigeants Ukrainiens qui sont responsables et consciencieux des enjeux de l’heure. Moscou souhaite que l’Ukraine modifie sa constitution pour exclure l’adhésion à l’OTAN, reconnaître la Crimée comme territoire russe et reconnaître l’indépendance des républiques populaires de Donetsk et de Lougansk, situées dans les régions à prédominance russophone qui se sont séparées de l’Ukraine en 2014 et sont collectivement connue sous le nom de région du Donbass; sinon l’Ukraine risque la partition avec le Dombass où il y a une forte concentration des Ukrainiens russophones. En fait, la population des villes assiégées est détenue par les nationalistes ukrainiens comme un «bouclier humain», selon le Ministère de la Défense Russe.
Conclusion
Face à cette situation, l’Occident a réagi par des sanctions sévères contre Moscou, certains pays imposant des restrictions à Poutine personnellement (y compris à cause de son opposition aux mariages homosexuels) mais la livraison du gaz russe n’est pas encore interrompue (…), l’Europe étant dépourvue de réserves de gaz. Selon Dmitri Rogozine, chef de l’agence spatiale d’État Roscosmos, la Russie, pour sa part, a décidé de cesser de fournir des moteurs de fusée aux États-Unis en représailles à ses sanctions contre la Russie au sujet de l’Ukraine. La Russie a également annoncé qu’elle interdisait les vols des compagnies aériennes des 36 pays, dont la Grande-Bretagne et l’Allemagne, en réponse à une multitude d’interdictions sur ses avions. En guise de représailles, la Russie a aussi bloqué Facebook, restreint l’accès à Twitter et resserré l’étau autour des medias étrangers et d’opposition en limitant l’accès à la BBC, Deutsche Welle, Meduza et Svodova. La nationalisation des entreprises étrangères en Russie n’est pas non plus exclue.
Le Sénateur Américain Lindsey Graham a même appelé à l’assassinat de Poutine comme «le seul moyen» de mettre fin à l’invasion russe de l’Ukraine. Il s’est également demandé à haute voix si la Russie avait son propre «Brutus» Romain ou «un Colonel Stauffenberg plus performant» prêt à rendre au monde «un grand service». Rappelons que Stauffenberg était un officier de l’armée allemande surtout connu pour sa tentative ratée le 20 juillet 1944 d’assassiner Adolf Hitler au Wolf’s Lair. Pendant ce temps, les missiles australiens «sont déjà au sol» en Ukraine et les États-Unis font voler des bombardiers stratégiques B-52 Stratofortress au-dessus du flanc est de l’OTAN, notamment en Roumanie et en Allemagne (cependant, la décision de fournir des armes à l’Ukraine, pays en guerre, viole la Constitution allemande, qui repose, plus encore que toute autre charte fondamentale en Europe, sur le refus de la guerre). En fait, le 5 mars 2022, le ministère russe de la Défense a annoncé que sa frappe de précision à longue portée contre un dépôt militaire dans la ville ukrainienne de Jytomyr dans une base militaire du nord-ouest de l’Ukraine avait détruit un entrepôt stockant des armes fournies par l’Occident.
Le 6 mars, le ministère russe de la défense a déclaré avoir trouvé des preuves d’un programme biologique militaire financé par les États-Unis développé en Ukraine pendant l’opération militaire en cours. La Russie a accusé le régime de Kiev d’avoir pris des mesures hâtives pour dissimuler toute trace du financement du programme biologique militaire par le département américain de la Défense
«Toute trace d’agents pathogènes mortels du programme biologique militaire a été détruite d’urgence le 24 février. Ces agents pathogènes comprenaient la peste, l’anthrax, le choléra, la tularémie et d’autres agents infectant des maladies mortelles.»
Une architecture de sécurité internationale qui doit prendre en compte les intérêts de sécurité de chaque nation sur la planète est plus que nécessaire comme le suggère Helga Zepp-LaRouche, y compris les intérêts de la Russie, les États-Unis, des nations européennes, toutes les autres nations, y compris la Chine – qui se trouve elle aussi dans le collimateur de l’OTAN car elle est considérée comme une menace existentielle contre la suprématie américaine, en plus elle cherche à réaliser la réunification avec Taiwan qui bénéficie de la coopération militaire américaine à l’instar de l’Ukraine. L’Amérique tente également de créer une version pacifique de l’OTAN pour contenir et contraindre la Chine (politique d’endiguement), selon le Ministre Chinois des Affaires Etrangères Wang Yi. En même temps, des pressions sont appliquées sur la Chine pour qu’elle fasse office de médiateur, c’est-à-dire, qu’elle suive l’Occident pour sanctionner unilatéralement la Russie. Mais non ! La Chine gérera la crise ukrainienne de manière autonome. De toutes les façons, un nouvel ordre mondial est inévitable faute de quoi nous vivrons le scénario d’une troisième guerre mondiale qui sera nucléaire, et par conséquent, l’oblitération de la planète terre. Si la Russie parvient à résister et à faire échouer les sanctions occidentales en alliance économique, politique et diplomatique avec l’Inde, l’Amérique du Sud, l’Afrique (pour permettre aux pays africains d’émerger parce qu’avec l’Occident ils n’en n’ont pas fait, ils n’ont connu que l’esclavagisme, le colonialisme et le néocolonialisme et l’Occident veut continuer à les garder comme ses zones d’influence exclusive) et la Chine qui a aussi des griefs contre l’ordre mondial actuel, ça pourrait inaugurer l’avènement d’un nouvel ordre mondial dans les relations internationales, en d’autres termes, la fin de la position de puissance sans précédent de l’Amérique dans le système international depuis la fin de la guerre froide.
Un nouvel ordre mondial dans lequel il y aura de nombreux pôles ou centres de pouvoir équilibrés, pas seulement un seul. Par exemple, une éventuelle introduction d’un nouveau système de paiement Russie-Chine contournant la SWIFT (Society for Worldwide Interbank Financial Telecommunication) suisse, et combinant le SPFS (Système de Transfert de Messages Financiers) russe avec le CIPS (Cross-Border Interbank Payment System) chinois, pourrait être mis en place et graduellement rejoint par d’autres pays. Pour le moment, il est difficile de voir les grandes banques russes qui opèrent dans les hydrocarbures être débranchées du système SWIFT. La Russie tient le coup, rejette toute domination étrangère peu importe le coût et l’Ukraine se mord les doigts face aux promesses fictives de soutien occidentales.