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17 mars 2022 4 17 /03 /mars /2022 09:11

Regard sur l’histoire: laboratoires biologiques américains en Ukraine, une menace existentielle pour le peuple russe qui a déjà subi une guerre biologique au 14ème siècle

(Par Dr. Antoine Roger LOKONGO, Professeur agrégé à l’UKV)

https://laprosperiteonline.net/2022/03/15/nation/regard-sur-lhistoire-laboratoires-biologiques-americains-en-ukraine-une-menace-existentielle-pour-le-peuple-russe-qui-a-deja-subi-une-guerre-biologique-au-14eme-siecle-par-dr-antoine-r/

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*Lors de l’opération militaire spéciale russe en Ukraine, des faits choquants ont été révélés : le régime de Kiev dissimule de toute urgence les traces d’un programme biologique militaire que Kiev a mis en œuvre avec le soutien du département américain de la Défense. C’est ce qu’a affirmé l’ambassadeur russe, Vassily Nebenzia, lors d’une réunion du Conseil de Sécurité de l’ONU tenue vendredi 11 mars 2022 à la demande de la Russie.

En effet, le Ministère Russe de la Défense a mis la main sur des documents confirmant que l’Ukraine a développé un réseau d’au moins 30 laboratoires biologiques qui hébergent des expériences biologiques extrêmement dangereuses, visant à améliorer les propriétés pathogènes de la peste, de l’anthrax, de la tularémie, du choléra et d’autres maladies mortelles avec l’aide de la biologie de synthèse.

 

Ce travail est financé et directement supervisé par la «Defense Threat Reduction Agency» (DTRA) ou «l’Agence de Défense pour la Réduction des Menaces » des Etats-Unis, entre autres; dans l’intérêt du «National Center for Medical Intelligence»  ou «Centre National de Renseignement Médical» du Pentagone.

Le rôle clé dans ces programmes a été joué par un laboratoire central de référence BSL-3 à l’Institut de Recherche Scientifique Anti-Peste Mechnikov à Odessa, en Ukraine. Des centres de recherche dans d’autres villes en ont également joué un rôle déterminant, notamment: Kiev, Lvov, Kharkov, Dnipro, Kherson, Ternopol, Uzhgorod, Vinnytsia.

Les résultats de la recherche ont été envoyés aux centres biologiques militaires américains, entre autres, à l’Institut de Recherche Médicale de l’Armée Américaine sur les Maladies Infectieuses, l’Institut de Recherche de l’Armée Walter Reed, la Recherche Médicale Navale Américaine et les laboratoires de guerre biologique de l4armée américaine à Fort Detrick, qui étaient autrefois les principaux centres du programme américain d’armes biologiques.

De son côté, l’Ambassadrice Américaine à l’ONU, Linda Thomas-Greenfield, a précisé que l’aide apportée par son pays à l’Ukraine en matière de biologie avait pour objectif de détecter des maladies comme la COVID-19. « C’est un travail qui a été fait fièrement, clairement et au grand jour et qui n’a rien à voir avec les armes biologiques, a-t-elle affirmé, selon le reportage de Radio-Canada, en accusant Moscou d’avoir convoqué cette réunion dans le seul but de mentir et de répandre de la désinformation.

 

Cependant, lors d’une audience devant la Commission des Affaires Etrangères du Sénat Américain qui a eu lieu,  le mardi 8 mars 2022, la N° 3 du Département d’État, Victoria Nuland, avait déclaré que des laboratoires biologiques existaient en Ukraine. Mme Nuland répondait à une question sur l’existence éventuelle d’armes chimiques en Ukraine.

La diplomate a poursuivi en soulignant l’importance d’empêcher l’armée russe de prendre le contrôle de ces laboratoires. Nous travaillons avec les Ukrainiens sur la façon dont ils peuvent empêcher que ce matériel de recherche tombe aux mains des forces russes si elles s’approchent, avait-elle déclaré, toujours selon Radio-Canada.

Dans le sillage de ces déclarations, le porte-parole du Ministère Chinois des Affaires Etrangères de la Chine a invité les Etats-Unis à rendre publiques les informations sur les laboratoires en question.

L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS),  quant à elle,  a fortement recommandé à l’Ukraine de détruire d’éventuels pathogènes très dangereux dans ses laboratoires – sans fournir la liste des dites laboratoires, ni indiquer leur niveau de sécurité, ni expliquer quels agents pathogènes pouvaient s’y trouver – pour éviter tout risque de contamination de la population à cause de la guerre qui fait rage dans une partie du pays.

 

«Les laboratoires devraient toujours tenir compte de la situation dans laquelle ils se trouvent et s’assurer qu’en cas de menace, il y a moyen d’éliminer, en toute sécurité, les pathogènes qui se trouvent normalement dans tous ces pays pour des raisons de santé publique et ainsi éviter une fuite accidentelle»,  a souligné Tarik Jasarevic, porte-parole de l’OMS, cité par Radio-Canada.

Notons que la Russie, la Chine, le Brésil, l’Inde et le Kenya veulent des enquêtes sur ces Biolabs, car  ils constituent une menace directe pour l’humanité.

L’existence de ces biolabs justifie pourquoi la Russie se sent existentiellement menacée par l’implantation de l’OTAN en Ukraine, c’est-à-dire, aux portes de la Russie même,  visant à anéantir tout vestige de la Russie, y compris sa langue, sa culture et effectivement son peuple.

Le peuple Congolais continue de faire face à une menace existentielle similaire dans la partie est de son territoire national,  s’il faut tenir compte des massacres qui y sont perpétrés par les pays voisins du Rwanda et de l’Ouganda chaque jour qui passe, ayant déjà atteint les proportions d’un génocide ! Le peuple congolais a lui aussi été récemment soumis à une guerre biologique.

En effet, en date du 30 janvier 2002, des guerriers traditionnels Maï-Maï  dans l’est de la RDC ont accusé le Rwanda d’avoir utilisé contre eux des bombes incendiaires contenant du napalm (lui procuré par les Américains et les Britanniques qui le soutiennent car le Rwanda ne fabrique pas du napalm).

«Nous dénonçons l’utilisation d’armes chimiques de destruction massive appelées napalm par le Rwanda contre le peuple pacifique de l’est de la RDC», a déclaré dans un communiqué un commandant de brigade de la milice pro-gouvernementale, Joseph Padiri Bulenda. «Ces bombardements par hélicoptère ont eu lieu (…) le 15 décembre 2001’’, a indiqué le communiqué.

En plus, Anselme Enerunga, porte-parole des Maï-Maï à Kinshasa, a déclaré que l’accusation tardait à venir en raison des difficultés de communication depuis la province éloignée du Sud-Kivu, qui était sous le contrôle des rebelles soutenus par le Rwanda voisin.

Le commandant Maï-Maï, Padiri Bulenda, a appelé la mission de l’ONU en RDC et les organisations internationales à se rendre dans la zone pour constater les dégâts présumés causés. Un observateur militaire a confirmé que seule l’armée rwandaise disposait d’hélicoptères dans la région.

La RDC doit trouver des mécanismes pour porter plainte contre les Rwanda pout toutes ses activités armées sur le sol congolais depuis le 2 aout 1998.

 

L’histoire nous renseigne que  le peuple russe a déjà été victime, non seulement de l’occupation meurtrière nazie dans son histoire contemporaine (l’invasion de l’Union Soviétique par l’Allemagne nazie eut pour nom de code «Opération Barbarossa» et commença le 22 juin 1941.

Ce fut la plus grande opération militaire allemande de la Seconde Guerre mondiale. En 200 jours, les combats mais aussi les exécutions sommaires, les famines organisées, les massacres de masse et les exactions diverses tuèrent plus de 5 millions d’hommes, de femmes et d’enfants, civils comme militaires); mais aussi d’une guerre biologique lui menée par les occupants Mongols et qui remonte tout aussi loin dans l’histoire de la Russie, c’est-à-dire, au 14ème  siècle.

En effet, les Mongols se sont déferlés  sur l’ancienne région considérée aujourd’hui comme la Russie, l’Ukraine et la Biélorussie, à partir de 1237, y établissant partout des Khanats (rappelons qu’un Khanat était un royaume turc ou mongol, dirigé par un khan, ou descendant du tout puissant conquérant empereur Mongol Gengis Khan).

Selon l’historien Américain Erik Ringmar, les Mongols ont laissé une empreinte très légère sur les terres qu’ils occupaient. La seule chose que les Mongols ont construite c’était des ponts. Les ponts étaient essentiels pour permettre aux armées de se mobiliser et de donner aux marchands le libre passage. Les Mongols les ont construits chaque fois qu’ils en avaient besoin. Ils étaient également des experts en matière de franchissement de murs. Ils ont recruté des ingénieurs chinois qui leur ont appris à construire des engins de siège. Peu de temps après, les Mongols construisirent leurs propres catapultes, trébuchets et béliers – la guerre de siège étant le seul domaine dans lequel ils réalisèrent des progrès technologiques.

C’était pendant cette période de «Pax Mongolica« que les Européens ont d’abord pris goût aux produits de luxe asiatiques et que les inventions chinoises ont atteint l’Europe pour la première fois. La partie la plus évidente de cette infrastructure favorable au commerce était physique. Bien que les différentes routes qui composaient la «Route de la Soie» soient en place depuis longtemps déjà, les Mongols les ont amélioré radicalement, rendant les déplacements plus faciles, plus sûrs et plus rapides.

Ils ont appelé le système örtöö, un réseau de stations relais interconnectées où les voyageurs pouvaient s’arrêter pour se reposer et se réapprovisionner, changer de cheval, faire du commerce ou échanger des informations et des potins. Les stations relais, ou caravansérails, étaient espacées d’une trentaine de kilomètres. La dotation en personnel et l’entretien de ces stations étaient un moyen de payer ses impôts et vingt-cinq familles étaient responsables de chacune.

Le réseau était également utilisé pour les fonctionnaires du gouvernement et pour communiquer avec les généraux et les administrateurs de tout l’empire. Les voyageurs importants porteraient un sceau impérial, connu sous le nom de paiza – une petite tablette en or, en argent ou en bois – qui leur assurait la protection, l’hébergement et le transport, mais aussi l’exemption des droits locaux. La paiza fonctionnait comme une combinaison de passeport et de carte de crédit.

 

Cependant, ce n’étaient pas seulement les personnes et les biens qui voyageaient le long du réseau örtöö, mais aussi les maladies. Les routes commerciales d’Asie centrale ne diffusaient pas ou ne propageaient pas seulement des biens et des idées, mais aussi des maladies, plus particulièrement la peste bubonique, connue sous le nom de «peste noire», la plus mortelle de l’époque (comme la Covid-19, «suspectée» d’être une «arme biologique de destruction massive» de nos jours).

La contagion a d’abord frappé les Mongols, puis le monde arabe et l’Europe. La première vague est arrivée dans les années 1340 et les vagues ultérieures dans les années 1360 et 70. En 1347, selon l’histoire, les Mongols avaient assiégé la prospère cité génoise de Caffa sur la péninsule de Crimée, mais leur armée était déjà sérieusement affaiblie par la maladie. Dans un acte de ce qui allait devenir une guerre biologique ou bioterrorisme, les Mongols ont catapulté les cadavres de leurs morts à travers les murs de la ville, infectant ainsi les habitants qui ont massivement trouvé la mort.

C’est avec ce background historique à l’esprit que la Russie vient d’accuser Washington et Kiev, preuves à l’appui, de gérer des laboratoires destinés à produire des armes biologiques en Ukraine, en d’autres termes, des armes équipées d’agents biologiques capables de tuer, à dessein, des milliers des Russes.

La différence entre le peuple congolais et le peuple russe réside dans le fait que ce dernier n’a pas une mémoire courte !

 

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