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24 février 2013 7 24 /02 /février /2013 14:09

Amisi Soumialot ecrit:

Subject: A propos de l'Accord Cadre signe aujourd'hui a Addis Abeba.....
Date: Sun, 24 Feb 2013 19:35:15 +0000

http://julienpaluku.com/pdf/Accordcadre.pdf

Pour le gouvernement de la République démocratique du Congo:
  • Un engagement renouvelé à:

    • Continuer et approfondir la réforme du secteur de la sécurité, en particulier en ce qui concerne 
    l’armée et la police;
    • Consolider l’autorité de l’Etat, en particulier à l’est de la République démocratique du Congo, y 
    compris en empêchant les groupes armés de déstabiliser les pays voisins;
    • Effectuer des progrès en ce qui concerne la décentralisation;
    • Promouvoir le développement économique, y compris au sujet de l’expansion des infrastructures 
    et de la fourniture de services sociaux de base; 
    • Promouvoir la réforme structurelle des institutions de l’Etat, y compris la réforme des finances; et 
    • Promouvoir les objectifs de réconciliation nationale, de tolérance, et de démocratisation.

    Pour ne pas etre long, en analysant point par point de cet Accord Cadre, je vais prendre ne fut ce qu'un echantillon du meme pour vous illustrer le synthese de mon point de vu: 

    "Consolider l’autorité de l’Etat, en particulier à l’est de la République démocratique du Congo, y compris en empêchant les groupes armés de déstabiliser les pays voisins";.... 

    C'est a dire, Ils ont donne la RDC la responsabilite de faire la guerre de Kagame, contre les soi-disant Rebelles Hutu, en RDC... 

    Donc, par suite, c'est bien la FARDC qui en prendra en charge... Ceci n'est pas du tout la solution fiable et en plus, le phenomene Mai-Mai ne peut jamais parvenir a sa fin tant qu'il y aura toujours la  presence des Hutu et des Tutsi du Rwanda sur le sol congolais... 

    La solution se trouve dans la mise en place du "Dialogue Inter-Rwandais, visant la Verite, Pardon et Reconcialition Nationale des Rwandais chez eux".... 

    Autrement, dans la condition-ci, voire meme la Force Neutre en question aura un morceau dur a mordre... 

  • Wait and see...

    A.S...

 

 

Tundanonga écrit:

Sent: Monday, 25 February 2013, 3:09
Subject: Accords ou Pacte: Qu'est-ce qui a été signé ce 24/2/2013 à Kampala?

Pour certains parmi nous, ce ne sont pas les personnes, qui ont signé ce document du côté congolais, qui comptent. C'est le Congo éternel, qui compte. Ce sont les victimes directes et indirectes des massacres ruando-oudando-ruandais qui comptent. Ce sont les Congolaises violées et victimes des violences sexuelles, qui comptent. Ce sont les (anciens) enfants-soldats, qui comptent. Ce sont les Congolais violés, qui comptent. Qui avaint parlé pour ces Congolais à Kampala? Personne. Qui les avaient représentés à Kampala? Personne.


Il est 20h00 (Allemagne) et le texte signé n'est pas encore disponible pour le public, alors qu'en moins de six (6) les Accords de Lusaka (1999) était disponible?

Est-ce un pacte ou des accords? Peu importe, ce docuemnt sera-t-il soumis à un referendum avant d'entrée en vigueur, en RDC, pays où la Constitution n'est respectée ni par l'opposition ni par le giouvernement? Après tout, peut-on engager le souverain primaire (le peuple) sans demander son avis?

Les accords et les pactes sont signés pour être violés par les Etats signataires. Un cas parmi tant d'autres: L'Allemagne nazie (Hitler) avait attaqué l'URSS (Staline) malgré le pacte de non agression, or Hitler et son idéologie sont les guides de Kagame et de son parti. Combien de fois Kagame avait rendu public une déclaration de fin d'hostilités en RDC et le retrait de ses troupes du Congo? Depuis 1999 (Lusaka), Kagame n'a jamais les accords de paix avec le Congo. Lors de la dernière assemblée générale des Nations unies, Kagame avait donné un singlant affront à Bah Ki Moon dans son propre bureau en présence de plusieurs Chefs d'Etat africain, en sortant sans s'excuser et en claquant - au sens propre - la porte.

Voici ce que dit l'AFP, ce 24 fèvrier 2013 à 13h44:

« Les signataires de l'accord ont fait preuve d'un optimisme prudent, conscients qu'aucun effort de paix n'a réussi durablement depuis deux décennies dans l'Est de la RDC, dont les énormes ressources minières attisent les convoitises. »

En d'autres mots, le Ruanda ne respectera pas sa signature. Aucun Etat ne prend l'Onu au sérieux et le charlatanisme diplomatique rd-congolais facilite le cynisme de l'Onu. Ou bien les Congolais massacrés, les congolaises violées sont des humanoïdes, que l'Onu (la communauté internationale) ne peut proteger ou bien le gouvernement congolais a classé cette catégorie de nos compatriotes dans la catégorie des Martiens. Comment expliquer que la R2P (Responsability to Protect) n'est pas appliquée comme cela fut le cas en Iraq, en Afghanistan, en Libye et en Côte d'Ivoire?

La communauté internationale a cessé de prendre au sérieux le gouvernement et les autorités politiques congolaises, opposition et socciété civiles incluses depuis les Accords de Pretoria: la RDC est un pays, qui se trouve dans une logique singulière: ignorer ces propres accords de défense multilatérale (SADC) et de défense bilaterale (avec le Congo-Bzv., l'Angola et le Zimbabawe enterrinés par son parlement; et, ignorer les violations des accords par le Ruanda, pays avec lequel elle avait signé avec fanfare et trompettes, des accords de sécurisation des frontieres communes.
En droit public international, ce document signé n'a que la valeur du papier sur lequel il est écrit et celle de l'encre des stylots des signataires.

En doit constitutionnel congolais, ce document est anti-constitutionnel. C'est un bradage et une violation de la constitution. Et le jour, où les Yakoma congolais, les Teke congolais et les Lundas congolais, entre autres, avec le soutien ouvert respectif de la RCA, du Congo-Bzv, de l'Angola et de la Zambie poseront les mêmes revendications que celles des usurpateurs de la nationalité congolaise?

LD Kabila avait dit, que la guerre rentrera là, où elle avait été conçue et que le Ruanda ne mettra jamais la RDC à genoux.

Cet accord ou ce pacte, peu importe le nom, n'engage que la responsabilité des Congolais, qui l'ont signé et non le peuple congolais.

En attendant, que le texte complet inclus le(s) protocole(s) soient rendus public, je campe fermement sur mes positions, qui ne changeront pas et qui resteront les mêmes depuis les Accords de Lusaka. Le Congo ne mérite pas ce déshonneur et cette disgrâce, mais comme cet accord, ce pacte n'engage pas le peuple congolais, le Congo se resaisit.

Qui parlera pour et au nom de ces Congolaises déshonorées et humiliées? Qui défendra leur cause? Qui rendra leur dignité à ces millions des Congolais massacrés?

Un jour viendra. Ce jour viendra. Ce lendemain viendra. Il faut nous concentrer sur les élections de 2016 pour faire élire de fortes personnalités, qui remetront le Ruanda, l'Ouganda et l'onu à leur place. Ebembe ya nguma esilaka somo te.

Tundanonga

 

Dévoilant leur véritable plan devant le congrès américain Les Experts de l’Onu trahissent aussi la RDC !

http://julienpaluku.com/index.php/actualites/1-julien-paluku-articles/3563-devoilant-leur-veritable-plan-devant-le-congres-americain-les-experts-de-lonu-trahissent-aussi-la-rdc-

Dévoilant leur véritable plan devant le congrès américain Les Experts de l’Onu trahissent aussi la RDC !
Written by BOXITE OGWABE   
Saturday, 23 February 2013 06:32

A qui faire finalement confiance dans la tragédie congolaise qui se déroute à l’Est ? Les experts de l’Onu, dont le monde entier a salué l’impartialité et la bravoure, viennent d’étonner le monde par une prise de position pour le moins suspecte et controversée devant le congrès américain.

Steve Hege, coordonnateur du groupe des experts des Nations Unies sur la RDC a été invité  à prendre parole devant une sous- commission de la chambre des représentants américains. Au niveau de la sous-commission Afrique, santé mondiale et droits humains. Ladite sous-commission tenait à être éclairée sur les vraies raisons de la crise récurrente qui secoue l’Est du Congo ainsi que sur les pistes plausibles pouvant permettre de mettre un terme à cette crise. Ce fut au cours de l’exposé du numéro un des experts onusiens, que la vérité sur la finalité de tout le processus entamé par la communauté internationale a éclaté au grand jour.

Démonstration

Steve Hege a fondamentalement révélé aux congressmen américains que la guerre qui sévit voici plus d’une décennie à l’Est de la RDC entre dans le cadre de la stratégie régionale rwandaise consistant à pousser à la création d’un Etat fédéral autonome à l’Est de la RDC. La création d’un tel Etat, confirme le chef des experts onusiens, profiterait économiquement à Kigali. Selon cet expert, qui est d’origine américaine, d’où son invitation à la sous-commission du parlement yankee, la guerre qui se déroule à l’Est vise à créer cet espace.

L’expert va plus loin et démontre même pourquoi pour la première fois, lé Rwanda a pris le risque d’intervenir ouvertement aux côtés du M23.

En effet, Steve Hege explique : « début 2012 était un moment propice pour faire un dernier effort afin que le Rwanda atteigne son objectif stratégique pour plusieurs raisons. Tout d’abord, presque tout le monde y compris les rwandais s’attendait à ce que le processus électoral de 2011 aboutisse sur un chaos généralisé et des protestations, non seulement à Kinshasa, mais aussi dans d’autres parties de la RDC. Ce qui ouvrirait ainsi une fenêtre à l’émergence d’une insurrection à l’Est contre Kinshasa …

« D’autre part, la plus grande stabilité dans l’Est du Congo, suite à un second mandant de Kabila, menaçait d’accélérer l’augmentation des capacités de l’Etat et des institutions à l’Est … les rwandais ont été lassés de voir les congolais adopter des mesures pour assurer l’indépendance économique de l’Est … ce qui devait à terme éloigner considérablement le Rwanda du commerce des minerais au Kivu ».

 

Trahison 

 

Mais après ce brillant exposé, fruit du long et méticuleux travail des experts de l’Onu sur le terrain, leur chef a abouti à une conclusion paradoxale : 

« En bref, dit Steve Hege, le meilleur scénario pour la situation actuelle sombre consiste pour la RDC à profiter des négociations en cours (ndlr : celles de Kampala) afin d’aborder de front le désir du Rwanda de créer un Etat fédéral dans l’Est de la RDC en convainquant Kigali qu’il peut atteindre cet objectif à travers la législation actuelle de la décentralisation en RDC ».

Sans froid aux yeux, l’expert de l’Onu invite la RDC a céder, à travers des mécanismes constitutionnels, une partie de son territoire au Rwanda. Cette position couplée à celle de Johnie Carson qui établissait un parallélisme entre l’ex Yougoslavie, le Soudan et la RDC, fait craindre le pire. Surtout que dans l’une des clauses de l’Accord-cadre à signer le 24 février à Addis-Abeba, on fait obligation au gouvernement congolais d’accélérer le processus de décentralisation. L’heure est grave. Les congolais doivent se réveiller.

Le M23 en tiraillement depuis ce dimanche: ça tire à Rutshuru entre militaires rebelles
Written by MOSES KIK   
Sunday, 24 February 2013 21:52

 

La cité de Rutshuru est à feu et à sang depuis ce dimanche 24-02-2013 aux environs de 20h heures locales.

Les premiers éléments indiquent qu'il s'agit des affrontements au seins du M23 qui compte désormais deux ailes. L'aile du très recherché Bosco Ntaganda et celle de Makenga.

Ils se disputent le leadership de ce mouvement depuis que Bosco Ntaganda a nommé unilatéralement Mr Baudouin Ngaruye au grade de Général de Brigade.

A l'heure où nous écrivons cette dépêche, des dizaines des cadavres jonchent le sol à Rutshuru et toutes les autorités sont injoignables.

La Monusco qui a sa base à  Kiwanja-rutshuru, a tenté de faire une patrouille cette nuit mais sans succés.

 

 

Mr Jean Marie Runiga qui est le Chef civil du M23 est présentement en fuite craigant pour sa sécurité car ne controlant pas les militaires qui s'affrontent.

C'est depuis la matinée de ce dimanche qu'une tension était perceptible à Bunagana, quartier général du M23 entre les militaires issus de deux factions.

Les heures qui suivent  seront très déterminantes à quelques heures seulement de la signature de l'accord cadre à Addis Abeba par les 11 chefs d'Etat de la région.

Force Neutre: Kinshasa jubile bien à tort car il n’est pas dans l’intention des Etats Unis d’imposer la paix en sacrifiant qui que ce soit

http://congodrcnews.com/2013/02/24/force-neutre-kinshasa-jubile-bien-a-tort-car-il-nest-pas-dans-lintention-des-etats-unis-dimposer-la-paix-en-sacrifiant-qui-que-ce-soit/
Force Neutre: Kinshasa jubile bien à tort car il n’est pas dans l’intention des Etats Unis d’imposer la paix en sacrifiant qui que ce soit

kabila2By Ange Michel Murangwa, Rwizanet Atlanta.

Kinshasa a apparemment  eu le tort de trop miser sur la France, une France  qui s’imaginait pouvoir, par l’Onu interposé, utiliser les forces africaines pour régler le conflit comme elle l’entendait, c’est-à-dire en écrasant tout simplement le M23, non pour le danger qu’il représente pour le Gouvernement de Kinshasa,  mais plutôt pour son identité tutsi.

Pour la France, la reddition ou le démantèlement du M23 signifierait affaiblir Kigali et ouvrir la voie à l’application des plans que l’Opération Turquoise a manqué de mener à terme. La France s’est jurée de rétablir le Hutu power au pouvoir pour contrer l’avancée anglo-saxonne qui risque de lui damer les pions en Afrique.

– Dans sa logique, le gouvernement congolais estimait  de bonne fois avoir respecté les recommandations des chefs d’Etat de la Conférence Internationale sur la Région de Grands Lacs (CIRGL).  Deux mois de « séances d’écoute » ou de négociations (en français courant) auront donc finalement abouti à deux seules  recommandations : la libre circulation des personnes et la lutte contre la discrimination. Rien de plus, rien de moins.

Si nous nous en tenons au contenu des quatorze pages remis au facilitateur ougandais, ce sont là les seuls points retenus par la délégation gouvernementale aux pourparlers de Kampala. Les autres  points soulevés par le M23 ont été superbement ignorés, car jugés par Kinshasa d’illégales, illégitimes, sans objet…

Les déclarations d’un honorable « écouteur » congolais à Kampala ne laissaient plus de doute sur la position du gouvernement : «  la délégation gouvernementale a accompli sa mission. L’évaluation de l’accord du 23 mars et  l’écoute des propositions des rebelles sur les questions sécuritaires et politico-sociales étant finies,  le gouvernement n’attend plus qu’une seule chose des rebelles : la cessation des activités militaires ».

Voici a contrario le meilleur raccourci vers la reprise du conflit!

Qui de deux belligérants croyait à une  heureuse issue des assises de Kampala ? Apparemment ni l’un, ni l’autre car il apparait au grand jour  que le gouvernement congolais et le M23 y sont allé à Kampala comme pour gagner du temps ou pour « laisser les choses se tasser en attendant… ». Mais en attendant quoi au juste ?

Bien que partagée dans les faits, cette stratégie n’était pas nécessairement concertée car chaque partie espérait qu’elle serait à son avantage. Kinshasa et le M23 ont manqué de s’entendre alors qu’ils en avaient l’occasion. L’un et l’autre ont  peut-être eu tort, et devront bientôt se plier à une paix imposée, encore une fois de l’extérieur.

Malgré les élucubrations du General François Olenga, Kinshasa ne pouvait se faire  des grandes illusions sur sa capacité à relever le niveau de son armée et renverser le rapport des forces. L’armée congolaise aurait pu, tout au plus, accompagner « à la malienne » toute force  étrangère qui aurait jugé utile et tente de s’attaquer ouvertement au M23.

Kinshasa a apparemment  eu le tort de trop miser sur la France, une France  qui s’imaginait pouvoir, par l’Onu interposé, utiliser les forces africaines pour régler le conflit comme elle l’entendait, c’est-à-dire en écrasant tout simplement le M23, non pour le danger qu’il représente pour le Gouvernement de Kinshasa,  mais plutôt pour son identité tutsi.

Pour la France, la reddition ou le démantèlement du M23 signifierait affaiblir Kigali et ouvrir la voie à l’application des plans que l’Opération Turquoise a manqué de mener à terme. La France s’est jurée de rétablir le Hutu power au pouvoir pour contrer l’avancée anglo-saxonne qui risque de lui damer les pions en Afrique.

Le laisser faire apparent des Etats Unis que les certains prenaient pour un chèque en blanc accordé à la France n’aurait dû tromper personne. Les Etats Unis savaient pertinemment que ce chèque ne serait  honoré nulle part. Les Etats Unis ne pourraient en aucun cas, ni laisser tomber Kigali ni laisser la France soutenir un autre Génocidé Tutsi  au Congo.

Certes, les Etats Unies soutiennent un déploiement des forces africaines du Congo en plus de la signature de paix propose aux chefs d’état de la région. Kinshasa jubile bien à tort car il n’est pas dans l’intention des Etats Unis d’imposer la paix en sacrifiant qui que ce soit. En un mot, Il n’appartient pas à Kinshasa de définir le mandat des forces africaines à déployer.  Ces forces ont par ailleurs refusé  d’être placées sous le commandement de la Monusco, en d’autres termes, refusé d’être au service de la France.

Malgré ses chantages juridiques  aux Présidents africains avec lesquels elle a longtemps tripatouillés  dans la corruption et  des louches transactions, la  France ne pourrait trop compter sur  le soutien diplomatique des pays  de la zone « francafrique ». Son coup d’éclat au Mali risque d’être le dernier du genre sur le continent,  faut-il encore  qu’elle gagne cette guerre qui s’annonce très longue. Elle risque tout simplement de s’ensabler  dans les dunes du désert.

Finalement l’attentisme aura  quelque peu profité au M23 qui a pour le moins démontré sa bonne volonté en respectant à la lettre  les  recommandations des Chef d’état de la CIRGL et s’est retiré de Goma qu’elle ne risquait pas de perdre militairement.

Son étiquette de « force négative » a fini par se décolorer car la communauté internationale a été amenée à reconnaitre   ouvertement ou implicitement  les causes subjacentes de sa rébellion.  Les tentatives de Kinshasa d’instituer un dialogue congolais qui ignore la participation du M23 était non seulement une provocation mais constituait en  soi  un déni des droits qu’il réclamait au nom des Rwandophones du Kivu.

Clôturer Kampala sans se prononcer clairement sur le rapatriement des refugies a été  une révélation sur les intentions de Kinshasa : Nettoyer le Kivu de toutes les populations Rwandophones.

Par ailleurs, la situation sur l’ensemble du territoire congolais ne cesse de s’empirer, Bunia, Punia, Pweto, Kasindi…  un jour ne passe sans son lot de révoltes civiles, de pillages, de vols. Chaque ville, chaque village n’échappe  à la gangrène.

Le Grand Remède …

Jusqu’au bout, le secret aura été garde par les Chefs d’Etats invités à signer l’accord cadre de paix propose par les Etats Unis et l’ONU. Les détails restent cachés mais la mauvaise humeur de Kinshasa nous livre certains détails sur ce qui ne serait encore qu’une mouture. Le texte final devra être finalisé ce vendredi.

Les Etats Unis ont sans doute fini par se rendre compte que la présence du M23 ne pouvait expliquer à elle seule l’état de putréfaction avancé du Congo,  un corps dont les membres tombent d’eux-mêmes. Il a fallu cerner, sans passion, les causes réelles des conflits armes au Congo sans recourir aux voies simplistes qui consistaient à indexer des pays voisins.

La présence de Monsieur Tshisekedi en Afrique du Sud annonce sans aucun doute un changement profond dans le paysage Congolais. Il n’est pas exclu que la Communauté Internationale se sente dans l’obligation d’associer intimement l’Opposition  à l’accord de paix. Le President Kabila devra peut-être se résoudre à quelques aménagements au sein de son gouvernement.

Pour les Etats Unis, l’Onu ne pourrait mettre fin aux cycles de guerres et de violence dans l’Est du Congo, sans l’effort de la communauté internationale, des pays voisins de la RDC ainsi que des Etats membres de la SADC, principalement de la RDC lui-même qui devrait cesser de jouer aux victimes.

Les pays de la CIRGL et ceux de la SADC sont appelés à collaborer pleinement à la mise en œuvre de cet accord en empêchant de servir de base arrière et d’assistance à toute action de déstabilisation de la RDC. Les pays signataires acceptent des mesures de contrôle qui seront mis en place sous la supervision de l’ONU.

Avec l’Ouganda et l’Onu, Le Rwanda  se retrouve officiellement investi du rôle de  vérification du  suivi et de la mise en œuvre de l’accord cadre de paix. Ces deux pays appuieront les efforts régionaux entrepris par l’UA, la CIRGL et la SADC, qui seront eux-mêmes accompagnés par  les partenaires extérieurs tels que l’Union européenne, la France, la Grande-Bretagne, les Etats-Unis et la Belgique.

A notre avis, l’accord-cadre de paix de l’ONU répond largement aux aspirations du M23 en soumettant la RDC à un certain nombre d’engagements :

  1. La poursuite des réformes dans le  secteur de la sécurité ;
  2. La consolidation de l’autorité de l’Etat dans la partie Est ;
  3. Le développement de l’économie, des infrastructures de base et des services sociaux de base ;
  4. L’accélération de la politique de décentralisation,
  5. L’élaboration d’un agenda de réconciliation et de démocratisation.

Les Etats Unis et l’ONU préconisent par ailleurs la nomination d’un envoyé spécial de l’Onu « qui serait chargé d’accompagner les pays de la région et de les aider à suivre les progrès accomplis au regard des objectifs fixés ». Un super Gouverneur pour le Congo ? Il en avait bien besoin.

Qu’adviendra-il du M23 ?

Personne ne se risque à émettre des pronostics sur le devenir immédiat des troupes du M23 et des territoires qu’elles contrôlent. Mais en lisant entre les lignes du dernier discours du Secrétaire General de l’Onu, Il n’est pas exclu que le M23 soit invité à se rallier au plan de Paix. Réintègrera-t-il l’Armée congolaise et sera-t-il redéployé en dehors du Nord Kivu. Voilà des questions qui requièrent des sages réponses… Touchons du bois !

 

Voici l’accord cadre signé ce dimanche 24 février 2013 destiné à ramener la paix dans l’Est de la République démocratique du Congo...

http://julienpaluku.com/index.php/actualites/1-julien-paluku-articles/3572-voici-laccord-cadre-signe-ce-dimanche-24-fevrier-2013-destine-a-ramener-la-paix-dans-lest-de-la-republique-democratique-du-congo

Accord-cadre pour la paix, la sécurité et la coopération pour la République démocratique du Congo et la région 1
http://julienpaluku.com/pdf/Accordcadre.pdf
Voici l’accord cadre signé ce dimanche 24 février 2013 destiné à ramener la paix dans l’Est de la République démocratique du Congo
Written by BOXITE OGWABE   
Sunday, 24 February 2013 13:13

Ban Ki-moon, le secrétaire général des Nations unies, à Addis-Abeba le 27 janvier 2013.

L’accord cadre destiné à ramener la paix dans l’Est de la République démocratique du Congo a été signé ce dimanche 24 février par plusieurs chefs d’état africains. Le secrétaire général de l’ONU Ban Ki-moon a salué l’accord. Il a aussi souligné « qu'il ne s'agit que du début d'une approche globale qui nécessitera un engagement soutenu ». Le document interdit notamment aux pays extérieurs de soutenir les mouvements rebelles.

Cette fois, l’accord est adopté. Ce dimanche 24 février, onze pays africains ont signé à Addis Abeba l'accord cadre destiné à ramener la paix dans l'est de la République démocratique du Congo (RDC), région minée depuis dix mois par de nouvelles violences. La signature du pacte prévue à l'origine le mois dernier, avait dû être reportée pour clarifier la question du commandement de la nouvelle force régionale, qui doit être déployée dans l'est de la RDC pour lutter contre les groupes armés opérant dans la région

« Le début d’une approche globale »

Le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, présent à la cérémonie de signature, a salué cet accord tout en soulignant « qu'il ne s'agit que du début d'une approche globale qui nécessitera un engagement soutenu » de la part des pays de la région pour apaiser cette zone riche en ressources minières et mise à mal par de nombreuses rébellions.

Les présidents de RDC, d'Afrique du Sud, du Mozambique, du Rwanda, du Congo et de Tanzanie avaient fait le déplacement à Addis Abeba en vue de signer cet accord. Des représentants d'Ouganda, d'Angola, du Burundi, de Centrafrique et de Zambie étaient également présents.

Le document encourage une série de réformes

Le document interdit aux pays extérieurs de soutenir les mouvements rebelles et encourage une série de réformes en vue de l'instauration d'un Etat de droit dans l'Est de la RDC où les institutions gouvernementales sont particulièrement faibles, selon des sources proches du dossier.

Le Rwanda et l'Ouganda ont été accusés en particulier de soutenir le Mouvement du 23-Mars (M23) qui a brièvement conquis la principale ville de l'Est de la RDC à la fin de 2012, Goma, avant d'accepter de s'en retirer en échange de l'ouverture de négociations avec le régime de Kinshasa. Les deux pays démentent une telle implication en RDC.

« Écrire une page plus glorieuse que celle des deux dernières décennies»

Le président de la RDC, Joseph Kabila a émis l'espoir que le document contribue à mettre fin à « la situation déplorable » dans l'Est de son pays. Il a appelé dans son discours à écrire « une page plus glorieuse que celle des deux dernières décennies, marquées par une guerre récurrente, des violations massives des droits de l'homme et le mépris de la vie humaine ».

Le président rwandais Paul Kagame a pour sa part assuré « approuver sans réserve » l'accord d'Addis Abeba, car « rien ne peut davantage bénéficier au Rwanda qu'une avancée réelle vers la paix régionale et la stabilité ». Il a en même temps appelé « à s'attaquer avec sincérité aux réels problèmes de droit, de justice et de développement et à trouver de vraies solutions pour les gens qui attendent de nous un rôle dirigeant », dans une allusion apparente à l'absence d’État de droit dans l'Est de la RDC et au traitement réservé dans cette région à la minorité tutsie, qui nourrit des liens étroits avec le Rwanda voisin.

Il devrait non seulement statuer sur la nature et le commandement de la force internationale neutre à déployer à la frontière entre la RDC et le Rwanda, mais aussi obliger les pays de la région des Grands Lacs à respecter la souveraineté de leurs voisins.

Selon l’AFP, le secrétaire général de l’ONU Ban Ki-moon, présent à la cérémonie de signature, a salué cet accord tout en soulignant qu’il ne s’agit que du début d’une approche globale qui nécessitera un engagement soutenu de la part des pays de la région, pour apaiser cette zone riche en ressources minières et mise à mal par de nombreuses rébellions.

Les présidents de RDC, d’Afrique du Sud, du Mozambique, du Rwanda, du Congo et de Tanzanie ont fait le déplacement à Addis Abeba en vue de signer cet accord. Des représentants d’Ouganda, d’Angola, du Burundi, de Centrafrique et de Zambie étaient également présents, a constaté l’AFP.

Le document interdit aux pays extérieurs de soutenir les mouvements rebelles et encourage une série de réformes en vue de l’instauration d’un Etat de droit dans l’Est de la RDC où les institutions gouvernementales sont particulièrement faibles, selon des sources proches du dossier, précise l’Agence de presse.

Selon le programme communiqué par le service de protocole de l’UA, la réunion avait débuté par le mot de bienvenue de la présidente de la Commission de l’Union africaine, suivi de celui du président de la conférence des chefs d’Etat.

Le secrétaire général des Nations unies avait ensuite prononcé l’allocution d’ouverture. Il a été suivi des chefs d’Etat des pays signataires, puis des témoins désignés pour cet évènement.

La signature, proprement dite de l’accord de paix, est intervenue par la suite.

Cette signature, qui aurait du intervenir à la fin du mois de janvier, toujours à Addis Abeba, en marge du sommet de l’Union africaine (UA), avait été renvoyée à une date ultérieure.

Eri Kaneko, porte-parole du secrétaire général de l’Onu, qui avait annoncé cette décision, n’avait pas expliqué les raisons de cette annulation, évoquant tout simplement «un sujet complexe».

L’Onu avait souhaité que la force internationale neutre soit intégrée à la Mission des Nations unies pour la stabilisation en RDC (Monusco), contrairement à certains pays de l’UA, comme l’Afrique du Sud, la Tanzanie et le Mozambique.

Ces Etats membres de la SADC, qui se sont engagés à fournir des effectifs de la nouvelle brigade, estiment, de leur coté, que cette force devrait être placée sous un commandement autonome.

La force internationale neutre, composée de quatre mille soldats, est appelée à démanteler les groupes armés opérant dans l’Est de la RDC, notamment les rebellions des Forces démocratiques pour la libération du Rwanda (FDLR) et du M23.

Son déploiement entre la RDC et le Rwanda avait été proposé lors du sommet interministériel des Etats de la CIRGL, en mi-juillet 2012 à Addis-Abeba.

Fin octobre, les ministres de Défense de la CIRGL avaient adopté, à Goma, le plan d’opérationnalisation de la force, bien que son financement et la date effective de son déploiement n’aient toujours pas été définis.

 

TROUVER PAR ICI LE DOCUMENT INTEGRAL SIGNE A ADDIS ABEBA

STATEMENT BY H.E. PAUL KAGAME(Discours Paul Kagame : Addis Abeba)

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ainsi que de tout opprimé.

Il n’y a point de doute d’abattre l’exploitation et de créer une juste société.

Notre serment est de ne jamais échouer,
enjoignons toutes nos forces en un faisceau,
tenons bien nos armes dans nos mains,
car ces CPP sont la force du peuple.


Dans sa noble cause,
jamais de spoliation.

Notre lutte revendique nos droits,
quoiqu’il en coûte,
jamais de servitude.


Pour les opprimés,
la Révolution est un rempart,
son ultime but est que le peuple gouverne.

Laurent Désiré Kabila,
lâchement assassiné le 16 janvier 2001.

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