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8 janvier 2013 2 08 /01 /janvier /2013 16:32
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8 janvier 2013 2 08 /01 /janvier /2013 16:29

 

Correa: possible CIA plot

 

http://www.granma.cu/ingles/ouramerica-i/7ener-correa.html

 

ECUADORAN President Rafael Correa is not discounting the possibility that the CIA is plotting an attempt on his life in the run-up to February’s presidential elections.

ECUADORAN President Rafael CorreaPresident Correa was referring to a recent exposé by Chilean journalist Patricio Merym, who has revealed alleged CIA plans to eliminate him. "These are credible things, because they have already happened in Latin America," Correa stated.

The Ecuadoran president acknowledged that he felt relieved in the wake of the statement from Adam Namm, the U.S. ambassador in Quito, that his government would never get involved with the current Ecuadoran electoral process.

"That is probably the case," said Correa, while warning, "What they don’t say is that these agencies have their own agenda, of which the President isn’t even aware."

"We are clear that we are going to confront an extremely hard campaign," affirmed Correa, who did not exclude any possibility, or any act of destabilization which could reach the physical level, because the opposition knows that "it is not going to win at the polls."

Correa was speaking in Guayas province during his tour of the country in the framework of the presidential electoral campaign for 2013-2017. The elections take place February 17 and the current president is the favorite in opinion polls, with a 20-point advantage over his closest rival, former banker Guillermo Lasso.

Last month, Craig Murray, former British ambassador in Uzbekistan, stated that the CIA was investing $87 million, most of it Pentagon funds, to influence the Ecuadoran elections, which he assured was to open the way for the opposition campaign to bribe and coerce the media and state officials. (Cubadebate)

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7 janvier 2013 1 07 /01 /janvier /2013 06:49

Les jeunes boursiers Congolais Kinois sont souvent les enfants des ex-ministres ou diplomates, des ministres en fonctions...!  Les talents pourrissent aussi aux universités de l'intérieur (Goma, Bukavu, Kisangani, Lubumbashi, Mbuji Mayi, Kananga,  Mbandaka....)! Le gouvernment doit tenir compte de ça!

 

Nous l'avions constaté hier lors de la Fête de Nouvel An bien intentionellement financé par l'Ambassade ($1,380) pour renforcer la cohésion nationale. Mais pour le comité organisateur, cet argent a plutôt renforcé la cohésion pécunière!

 

 

Dans leurs discours, le président intérimaire et son comité (udepesois?) improvisé n'ont mentioné ni souhaité meilleurs voeux au Chef de l'Etat ni exprimé notre soutien indéfectible aux Chef de l'Etat et aux Forces Armées dans leur difficile tâche d'en découdre avec l'agression Rwandaise à l'est de notre pays!

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7 janvier 2013 1 07 /01 /janvier /2013 06:47

Alpha Condé dit ses quatre vérités aux ministres, aux opposants, aux diplomates, à la presse

 

Abdoulaye Bah, Guinéenews 5/1/1/3

 Au lendemain de son discours du nouvel an à la nation, le chef de l'État, Alpha Condé, a reçu le gouvernement, les diplomates et les dirigeants des institutions républicaines pour la traditionnelle présentation des meilleurs vœux du nouvel an au Palais Sékoutouréya. Il a profité pour dire ses vérités aux uns et aux autres comme ses ministres, les politiques, la presse... Seule l'armée a été épargnée. Celle-ci a été félicitée et caressée au sens des poils. Votre quotidien en ligne Guinéenews© vous propose la première partie de ce long entretien !

Chaque ministre passera à la télévision pour faire le bilan de sa gestion. Moi, je vais surtout me pencher sur les imperfections et les défis qui nous attendent. On dit que la Guinée est très riche mais son PIB (produit intérieur brut), c'est 5 milliards de dollars. Le Sénégal, qui est considéré comme pauvre n'a que l'arachide, mais son PIB, c'est 30 milliards de dollars, soit six fois le PIB de la Guinée, alors que le PIB de la Guinée devrait être dix fois celui du Sénégal.

« On met tout sur le dos du président Conté mais »

Voilà la première réalité qu'on masque au peuple de Guinée. Cela est dû à une très mauvaise gestion, d'une dilapidation des biens de l'Etat. Comment on peut expliquer qu'un pays qui a l'essentiel des ressources de la bauxite, qu'il n'y ait aucune usine d'alumine depuis la première république ? Que la Guinée n'ait pas exportée une tonne de fer depuis cinquante ans.

Voilà des réalités. Mais là aussi, les ministres auront l'occasion en faisant leur bilan de montrer ce qui a été fait, et qui a fait quoi dans ce pays pendant vingt-cinq ans ou cinquante ans ? On verra les réalités. On met tout sur le dos du président Conté mais tout le monde connaitra comment le pays a été géré.

Ce qui m'intéresse, c'est de mettre la main sur nos faiblesses. D'abord, au niveau de la communication. Je ne communique pas, c'est vrai. Mais mon souci était d'abord de sortir de ce carcan qui enserrait la Guinée, qui l'empêchait de voler, qui était la dette extérieure (…).

Donc, la deuxième chose, c'est que l'administration fonctionne de façon artisanale, ce n'est pas une administration moderne. Des choses élémentaires. Dans tous les pays, il y a une comptabilité matière. Les chaises, si vous allez dans les pays, sont numérotées. On sait que les chaises de la présidence, c'est numéro 1, 2, 3. Les ministères, etc... Cela ne se fait pas. Le ministre qui vient, en partant, il part avec tout. La télévision avait 26 caméras au moment des élections, il n'en reste que six.

Désormais, nous allons avoir une comptabilité matière informatisée. Dans tous les ministères, tous les immobiliers seront numérotés. Et celui qui vient comme fonctionnaire remplaçant d'autres, il doit faire la passation de service et il y aura l'inspection après. Parce que chaque fois, les ministres demandent le renouvellement de leurs immobiliers, alors qu'ils ont des immobiliers. Mais il n'y a pas de comptabilité matière.

« J'ai constaté que les ministres ne réunissent même pas leur cabinet »

Ensuite, il n'y a pas de concertation. J'ai constaté que les ministres ne réunissent même pas leur cabinet. Un ministre doit commencer tous les matins par réunir son cabinet pendant au moins une demi-heure pour voir la suite. Comment voulez-vous suivre les projets quand vous ne collaborez même pas avec vos collaborateurs ?

Nous allons donc faire pour l'année 2013 une feuille de route. Je vais adresser une note circulaire au premier ministre, qui va adresser une note circulaire à ses ministres et à leurs services. Le ministre ne réunit jamais les directeurs. Les directeurs ne réunissent jamais les chefs de division. Donc, il n'y a pas de suivi.

La preuve, nous avons acheté deux groupes de 100 mégawatts, mais les groupes ne peuvent pas être mis sur le réseau ; pourquoi ? Parce qu'il n'y a pas eu de suivi pour que les cellules soient commandées en même temps que les groupes. A quoi ça sert de commander des groupes, si on ne commande pas en même temps les cellules. On a 100 mégawatts qui ne sont pas inutilisés pour le moment. Des groupes neufs qui nous ont coûté 120 millions de dollars. Ces groupes mis sur le réseau permettent de donner 18 heures de courant à tout Conakry. Mais il n'y a pas de concertation. Il n'y a pas de suivi. Voilà ce que nous avons vécu pendant deux ans. Mais ça aussi, c'est fini.

« Les gens ne veulent pas du changement, y compris les ministres »

Il y a aussi l’inconscience. Je félicite les ministres Bah Ousmane et Fall pour avoir rénové leur bureau. Quand tu viens dans les autres ministères, excusez-moi, on sent du pipi au dehors. Mais comment un ministre peut vivre là sans même se préoccuper de savoir s’il peut recevoir des étrangers et remettre de l’ordre. J’ai décidé maintenant de visiter tous les ministères. Et chaque ministre doit rénover son bâtiment, remettre de l’ordre, nettoyer même l’escalier.

En Guinée, le changement est difficile parce que les gens ne veulent pas du changement, y compris au niveau des ministres. Les ministres auraient voulu être comme les ministres d’avant, s’amuser, etc…. Beaucoup se disent, peut-être après les législatives, ils peuvent partir.

Donc, il faut qu’ils s’enrichissent vite mais là aussi, ce n’est plus possible en 2013. Tout le monde pense qu’il y a de l’impunité mais vous-vous rendrez compte qu’il n’y a pas de l’impunité.

Nous avons aussi le manque de volonté de défendre les ressources de l’Etat. Il y a des décisions très simples dans le domaine des hydrocarbures. Nous sommes peinés tout simplement parce qu’il y a des petites décisions à prendre, que les gens savent, mais qu’ils ne prennent pas.

Il a fallu que j’envoie un expert pour travailler avec le ministère du commerce pour voir qu’en changeant seulement l’arrêté sans rien changer à la loi, nous allons économiser 150 milliards de francs guinéens en une année dans les hydrocarbures mais les fonctionnaires savaient ça, ça ne les intéressait pas mais ils fermaient les yeux. Parce qu’on préfère avoir dix mille dollars et faire perdre 20 millions de dollars à la Guinée. Voilà des réalités de notre administration.

« Des petits roitelets se comportent comme s’ils avaient acheté leur poste »

Il y a aussi des petits roitelets, c’est-à-dire des directeurs qui se comportent comme s’ils avaient acheté comme sous la monarchie en France on achetait sa fonction. Et j’ai dit au ministre de l’économie et des finances, qui est un excellent ministre des finances que je félicite, que ces services deviennent un blocage pour l’avancée des prises de décisions. Nous allons appliquer là aussi la règle de guichet unique.

Quand un dossier vient, tous les directeurs concernés reçoivent le dossier en même temps, ils travaillent avec le ministre parce que le dossier arrive au ministre des finances, ça reste un mois. Un directeur le voit, il le met à côté pour mettre son nom. Ce qui est valable au ministère de l’économie et des finances est valable pour tous les autres ministères aussi.

Désormais, nous allons appliquer le principe d’unicité de caisse. Tout le monde concerné reçoit le dossier en même temps et ils ont au maximum une semaine pour donner leurs conclusions et avancer pourquoi ? Parce que beaucoup de projets retardent. Quand les investisseurs viennent et que leurs dossiers retardent, ils se découragent. Là aussi, c’est la bureaucratie. Et nous allons mettre fin à cela. Le chef de gouvernement a reçu un mandat précis.

« Les ministres ne respectent pas les fonctions »

Ensuite, on ne respecte pas les fonctions. Le ministre ne respecte pas les fonctions du secrétaire général. Le secrétaire général ne respecte pas les fonctions du directeur. Comment voulez-vous être responsable si on ne vous permet pas de jouer votre rôle. Et l’un des grands problèmes, c’est l’inspection. Grâce à l’Union européenne, nous avons eu une assistance qui nous a permis de faire une loi sur la cour des comptes, qui est en train d’être votée au CNT auquel je rends hommage à travers sa présidente. Mais aussi la création d’inspecteur d’Etat à la présidence et d’inspecteur général des finances parce qu’il n’y a pas de contrôle. Sans contrôle, il n’y a pas de sanction. Donc, cette année, nous allons avoir effectivement des structures de contrôle pour que chacun sache qu’il est contrôlé.

S’il n’y a pas de contrôle, le DAF (directeur administratif et financier) est complice du contrôleur financier. Le contrôleur financier ferme les yeux. Le DAF dit que Kamano a fait livrer dix véhicules. Le contrôleur financier ne regarde pas s’il y a les dix véhicules. Il sait que ce n’est pas livré mais on paie sans livraison. Or, on ne paie pas sans constatation du travail fait ou de la livraison. C’est pourquoi, nous allons donc rajeunir et féminiser la fonction publique et faire revenir beaucoup de cadres qu’on a l’extérieur. Bien sûr, on a beaucoup de handicap de salaires mais là aussi, après le PPTE, notre programme aujourd’hui, c’est comment améliorer les conditions de vie des populations et des travailleurs. Nous avons déjà commencé avec les travailleurs en augmentant leur salaire à cinquante pour cent mais il faut que les Guinéens sachent aussi les réalités guinéennes. Le PIB du Sénégal, c’est 30 milliards de dollars, sans compter la Côte d’Ivoire. Donc, c’est sur les défauts que nous allons mettre l’accent.

« Des gens hostiles au changement poussent les soldats »

Nous allons passer d'une administration artisanale à une véritable administration professionnelle et informatisée. Le recensement biométrique des douaniers et des policiers en janvier.

Nous savons qu'il y a une association générale de la corruption. Bien sûr, l'unicité des caisses a permis de boucher les grands trous mais je dois me féliciter les forces de sécurité. L'armée guinéenne vient de très loin. Et elle a accepté des réformes très difficiles. Jusqu'à présent, elle s'adapte difficilement à ces réformes parce que le changement est difficile.

Il y a des gens qui veulent qu'il n'y ait pas ce changement, qui poussent les soldats. Tous les 1ers novembre, il faut qu'on grade tout le monde. Mais dans une armée, il y a un tableau d'avancement. Que les gens avancent en fonction de ce tableau. On grade en fonction de ce tableau. On ne grade pas tout le monde. Et en conclusion, nous avons eu pendant longtemps une armée qui n'était pas une armée, où la pyramide était renversée.

Nous devons aussi féliciter les forces de la gendarmerie et la police et la gendarmerie, d'abord pour la promptitude de l'arrestation des assassins de Mme Boiro mais aussi la police qui est dépourvue de moyens.

« On a l'impression qu'on avait programmé la disparition de la police »

Mais on a l'impression qu'on avait programmé la disparition de la police. C'est clair, on a l'impression que le régime militaire avait programmé la disparition de la police. Or, la police de proximité est un élément essentiel. Donc, nous avons décidé désormais de donner les moyens à nos forces de sécurité.

Le BAC qui a été mis en place, a reçu les balles. Cette semaine, ils auront les gilets pare-balles, les casques et les chaussures pour que désormais, ils puissent rentrer dans n'importe quel nid de bandit, qu'ils n'aient pas peur que les gens les tirent dessus parce qu'ils n'ont que les armes, sans protection, ils ne pourront pas.

Donc, à partir de la semaine prochaine, tous les nids de bandits, de la forêt de Kakimbo à la haute banlieue de Conakry, ils vont pouvoir rentrer dans tous les nids de bandits pour mettre fin à la criminalité parce que ce sont des gens qui attaquent avec des armes lourdes. Aussi, les grands bandits qui sont récidivistes d'assassinat sont mis avec les autres.

« Nous allons rénover un endroit pour en faire une prison de haute sécurité »

Nous allons faire de sorte maintenant qu'il y ait une prison de haute sécurité. Tous les criminels récidivistes seront envoyés là. On a un endroit qu'on va rénover. On connait, on va rénover.

Il ne s’agit pas de parler des droits de l’homme. Les droits de l’homme, c’est d’abord la protection des citoyens. Ce n’est pas la protection des criminels. Un récidiviste qui a tué doit être mis dans une prison de haute sécurité. Nous avons une prison qui existait avant. C’était créé par les Français au temps colonial. Ce n’est pas nous qui l’avons créés. C’est une prison de haute sécurité. Désormais autant ils admettent que les autres Etats se protègent tout en respectant les droits de l’homme. Nous, on ne veut pas qu’on confond les droits de l’homme avec les droits de quelques personnes de faire de la pagaille, d’insulter les gens et de diffamer, etc… Non, les droits de l’homme, c’est d’abord le droit du citoyen et de ses biens. Ça aussi, nous allons l’appliquer sans état d’âme.

Ensuite, la fonction publique vieillie. Elle est obsolète. Beaucoup de fonctionnaires ne savent pas lire sur internet. Donc, nous allons instaurer des concours parce qu’un pays ne pas être gouverné en demandant à chaque fois est-ce un soussou qu’on a nommé ? Est-ce un malinké ? Est-ce un Peuhl ? Alors, nous allons instaurer des concours. 500 jeunes ont passé un concours il y a six mois vont désormais occuper des postes sensibles parce que non seulement, on a atteint le seuil de l’incompétence à partir de quelques années, on a le même poste mais c’est doublé de très mauvaises habitudes. Des chefs de division peuvent occuper leur poste pendant vingt ans que d’être directeur pourquoi ? Parce que chef de division, il a un poste à la douane où il peut magouiller. Donc, il préfère rester là pendant longtemps. Donc, ce sont des réalités concrètes de la Guinée.

Aussi, nous voyons dans les barrages les raquettes. On embête les fonctionnaires dans les barrages. Nous avons mis une unité de la police qui va se promener en civil et quand on va lui demander de l’argent, ils prennent votre nom. La première fois, on vous sanctionne. La deuxième fois, vous êtes exclu de la police et de l’armée. Parce que maintenant, il faut qu’on cesse de harceler les populations, il faut qu’on cesse pour ne pas que les barrages soient l’objet des raquettes. Alors, maintenant, ils vont demander de l’argent à la police, celui-là va prendre votre nom et votre matricule. Premier avertissement. Au deuxième, il est rayé des rangs de la police, de la gendarmerie et de l’armée.

« Parfois, je me demande si certains cadres guinéens sont vraiment des Guinéens »

Un de nos points faibles, c’est l’étude des dossiers. Il n’y a pas d’étude de dossiers. Quand on veut discuter avec un investisseur ou un pays ami, il faut présenter un dossier bancable mais sans étude de dossier, ni dossier bancable, comment voulez-vous pouvoir défendre votre dossier. Donc, l’administration guinéenne, on peut dire que c’est un pays sans Etat dans sa plus simple expression. C’est-à-dire l’administration quotidienne. Il n’y a pas de suivi. C’est tout ça qu’on va mettre fin grâce à la concertation et aux réunions hebdomadaires qui vont permettre à chaque moment où en est chaque ministre. Ça ne sert à rien d’avoir une vision si elle n’est pas appliquée à l’interne.

Parfois, je me pose des questions si certains cadres guinéens sont vraiment des Guinéens. Vraiment, je me pose cette question, Monseigneur, s’ils sont Guinéens. Parce que s’’ils sont Guinéens, ils sont animés d’un certain patriotisme. Quand je vois le comportement de certains cadres bloquer des dossiers tout simplement parce qu’il n’a pas eu quelque chose. Ils préfèrent dire non je ne l’ai pas reçu, alors qu’il l’a reçu. Je me demande si réellement ils sont Guinéens, s’ils pensent à la Guinée, s’ils pensent au peuple de Guinée.

Le changement en Guinée est extrêmement difficile mais moi j’ai l’obligation de réussir le changement. La première raison est que je suis le premier président de la FEANF démocratiquement élu. J’ai la responsabilité face à tous ces gens qui se sont battus pour l’Afrique pour qu’il y ait une autre gestion, une gestion propre, la bonne gouvernance, la lutte contre la corruption et l’instauration de la démocratie. Je représente un espoir pour eux parce que je suis le premier président démocratiquement élu. Je dois donner l’exemple pour qu’on sache que l’idéal que nous avons défendu hier, nous sommes capables de le mettre en pratique aujourd’hui.

Deuxièmement, le peuple de Guinée est un peuple qui a du mérite. Si vous allez à l’intérieur, vous voyez à quel point ce peuple est dévoué, travailleur et généreux. Autant les cadres n’aiment pas le mérite, autant le peuple est généreux, dévoué, consensuel et disponible. Voilà la contradiction. Donc, le changement est difficile.

Mais parfois, nos amis ne nous aident pas beaucoup. Ils ne cherchent pas à savoir d’où on vient. Ils écoutent des gens qui sont responsables de cette situation. Mais ce n’est pas l’opération de Saint-Esprit, s’il n’y a pas d’hôtel en Guinée.



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6 janvier 2013 7 06 /01 /janvier /2013 09:38

Nicolas Sarkozy ordered the assassination of Hugo Chavez

 

http://www.voltairenet.org/article177049.html

 

The Venezuelan Minister of Correctional Services, Iris Varela, has announced on her Twitter account the expulsion of a French citizen known as Frédéric Laurent Bouquet, December 29, 2012

Mr. Bouquet (photo) had been arrested in Caracas on June 18, 2009, with three Dominican nationals in possession of an arsenal. In the apartment he had acquired, forensic police seized 500 grams of C4 explosives, 14 assault rifles including 5 with telescopic lenses, 5 with laser sighting and one with a silencer, special cables, 11 electronic detonators, 19,721 cartridges of different calibers, 3 machine guns, 4 hand guns of different calibers, 11 radios, 3 walkie talkies and a radio base, five 12-gauge shotguns, 2 bulletproof vests, 7 military uniforms, 8 grenades, one gas mask, one combat knife and 9 bottles of gunpowder.

During his trial, Mr. Bouquet admitted he had been trained in Israel and was an agent of French military intelligence service (DGSE). He admitted planning an attack to assassinate Constitutional President Hugo Chavez.

Mr. Bouquet had been sentenced to four years in prison for "illegal possession of weapons." He served his sentence. He was taken from his cell by Ordinance No. 096-12 of trial judge Yulismar Jaime, then was expelled for "undermining national security" under Article 39 paragraph 4 of the Migration and Foreigners Act.

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6 janvier 2013 7 06 /01 /janvier /2013 09:23

The 'war on terror' - by design - can never end

http://www.guardian.co.uk/commentisfree/2013/jan/04/war-on-terror-endless-johnson

 

 

Endless War Is a Feature – Not a Bug – of U.S. Policy

http://www.washingtonsblog.com/2013/01/endless-war-feature-not-bug-of-u-s-policy.html

 

The US Is Waging An All-Out Proxy War With Russia In Syria

http://www.businessinsider.com/us-proxy-war-russia-syria-2013-1

 

 

The United States of America (USA) as you have never known it before: Jewish Mafia tied to death of America!  - PressTV

 

Jewish Mafia tied to death of America
 
 

A 21-year-old American looks for food in a garbage can on October 11, 2012 in Camden, New Jersey, US.

A 21-year-old American looks for food in a garbage can on October 11, 2012 in Camden, New Jersey, US.A homeless man waits for donations from passing motorists on October 11, 2012 in Camden, New Jersey, US.
A 21-year-old American looks for food in a garbage can on October 11, 2012 in Camden, New Jersey, US.
Thu Jan 3, 2013 11:20AM
By Mike Stathis
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There is but one solution. The root cause of this cancer must be extracted. This would be the Jewish Mafia. The objectives of the Jewish Mafia include both Zionist and non-Zionist elements. Their main goal is to extract all wealth from every nation and seize complete control of the entire world. Until Americans come to acknowledge the role of the Jewish Mafia in the subversion of their nation, they will remain enslaved indefinitely. The same applies to Canada, Australia and all of Europe.”

The United States has endured many challenges since having reached its economic peak several decades ago. The wealth generated during the 1940s and 1950s carried the nation through several economic downturns. By the 1970s, much of this excess wealth had been depleted.


As America’s economic decline was becoming more apparent, the nation’s ruling class convinced Washington officials to introduce a series of levers designed to reduce or even reverse the decline. I have discussed each of these levers in previous articles.

The first lever introduced was the petrodollar in the early 1970s. The next was free trade. This economic pillar of globalization was advocated in the 1980s, but was not pushed through Congress until the early 1990s. Since then, it has spread throughout much of the world.

The final lever was the creation of numerous asset bubbles by the Federal Reserve Bank and Wall Street, both run by the Jewish Mafia. The Fed’s ability to create these bubbles is based largely on the financial attributes of the petrodollar.

Irrespective of these gimmicks, the United States currently finds itself in a depression. This depression is in many ways more severe and will be more difficult to escape than that seen during the 1930s. I have written several articles in support of these claims.

While things might begin to look better in a few years, the United States is likely to proceed through its socioeconomic decline until the American Empire has been dissolved. Certainly there will be many additional attempts to resurrect this empire. More wars will be fought, more oil will be taken from abroad, and more asset bubbles will be created. But these tricks will only delay, not prevent the continued decline of the United States. The winding down process is likely to take several decades. In exchange for these delays, the total damage will be more severe.

America’s Second Great Depression was triggered by massive Wall Street fraud involving trillions of dollars of grossly overvalued real estate securities. Many of these securities were not worth the paper they were printed on, but were marketed to institutional investors as “safe investments.” When the house of cards collapsed, an unprecedented financial crisis engulfed the entire world. These predictions were detailed in America’s Financial Apocalypse, two years before the financial crisis.

Hundreds of millions of people from around the world suffered the greatest financial loss of their lives as a result of the widespread fraud perpetrated by the Jewish Mafia. Tens of millions of jobs and homes were lost, while trillions of dollars were stolen from pensions, IRAs and other retirement accounts. Now we see entire nations in Europe being raped by the Jewish Mafia.

There were no bailouts for the victims of this heist, but the banks were bailed out. The bankers, mortgage brokers and everyone else behind the scam retained the profits extracted as a result of fraud. Incompetent pension fund managers using other peoples’ money bought these toxic assets. They had a legally-binding fiduciary responsibility to act with prudence but failed to do so. Yet, they kept their jobs after making these irresponsible and poorly thought-out investments.

And still, not a single one of the thousands of criminals responsible for this colossal charade is in prison. This highlights the sheer power of the Jewish Mafia. Perhaps even worse is that the scams continue to this day. Unfortunately, the Jewish Mafia will continue to defraud Main Street indefinitely because nothing has been done to prevent securities fraud. In fact, the moral hazard has been strengthened due to the absence of criminal prosecution.

Rather than serving as the root cause of America’s Second Great Depression, the financial crisis merely revealed the true face of an economy that had been in gradual decline for many years. As detailed in America’s Financial Apocalypse, America’s three decade-long period of declining living standards has been masked by three principle forces; the shift from one- to two-income households; rapid growth of consumer credit; and the influx of illegal aliens. But these economic crutches have resulted in devastating societal consequences.

Let’s have a brief look at America’s Golden Era, and then contrast it with what we see in the United States today.

America’s Golden Era

During the early part of the 20th century the United States was challenging the United Kingdom for the title of the leading economic superpower. The US was able to ascend to this position rather quickly due to its vast supply of untapped natural resources and budding entrepreneurial spirit that emerged from this relatively new nation.

By the 1940s, the United States had established itself as the preeminent superpower. The nation exited the war with the world’s most dominant military. And it proved to the world that it was the leader in innovation and manufacturing.

The post-war period was very prosperous for the United States. By the 1950s, it was difficult to find goods that were not “Made in the USA.” Everyone from around the world lined up for American-made products. They were the best in quality, design and durability. Of course the United States did not face much competition at the time since most of the world remained in shambles from World War II. Nevertheless, this period of tremendous economic growth enabled America to pay off its enormous wartime debt and amass a huge level of wealth.

America’s dominant manufacturing sector gave rise to job security and generous benefits because it produced goods demanded by the world. This led to large annual trade surpluses which added to the nation’s wealth. This made Americans strong consumers.

During America’s Golden Era consumers were not owned by banks. They did not rely on credit cards. In fact, credit cards were quite rare at the time. Americans typically bought only what they could pay for in cash. This was possible because the majority of jobs paid living wages. Other times they used layaway plans. These installment plans had no interest payments and kept consumers out of debt.

There was no need for financial trickery and credit bubbles during America’s Golden Era. America’s export trade was very strong and good jobs were plentiful. This was a time when the United States was also the world’s largest creditor and the world’s largest exporter of crude oil. It was a nation whereby production exceeded consumption.

During the Golden Era, Americans could actually afford medical care. There were no medical bankruptcies because the nation’s medical-industrial complex was in its infancy and had not yet formed strong partnerships up with Wall Street.

The societal elements during America’s Golden Era were also on more solid ground. The family unit was strong. Americans had a sense of who they were and where they came from. The United States permitted immigration but made sure to emphasize and preserve the cultural, racial and ethnic origins of the country. By no means was America perfect during its Golden Era. There were racial, gender and economic inequalities. And the Banking Cartel was working with the corporate infrastructure to seize complete control over the nation. But overall, it was a great time to live in America.

Modern America

There have been numerous radical changes in the United States since having reached the end of its Golden Era. By the late-1960s, several changes had already taken place that would determine much of the nation’s forward trajectory.

Today, multiculturalism, feminism, gay and lesbianism, affirmative action and political correctness have overwhelmed America. The result of this war on US society has been socioeconomic decay, gender confusion and the breakdown of the family unit. The Jewish Mafia’s media-entertainment complex has been the primary weapon utilized in this socioeconomic war against America.

The masses have been coerced by various means to accept dangerous ideals which threaten the nation. For decades, the Jewish Mafia has been reengineering the nation’s institutional infrastructure in order to wage a political and economic war exclusively against Americans of White, Christian, European ancestry. Black pride, Mexican pride and Asian pride are emphasized and encouraged in the school system. In contrast, White Americans are discouraged from developing a sense of pride and self-worth. Under the rule of the Jewish Mafia, America’s educational establishment is now teaching students that race does not exist.

The truth is being stifled through a variety of mechanisms such as defamation, hate speech and public intimidation. Children are indoctrinated with various ideals from within the political correctness agenda, from pre-school through college. Thereafter, this brainwashing continues throughout their lives in both the public and private sector. These ideals and behaviors are being introduced and reinforced by the Jewish-run media-entertainment complex on a daily basis.

The United States has exhibited numerous hallmark signs of a nation in crisis for many years. But Washington refuses to acknowledge the crisis because Americans would eventually come to realize the source of the problems.

American females are having a more difficult time finding husbands because they have been told that they should focus on preparing for and establishing a career before forming a family. As a result, many females who spent their early years focusing on their career are finding it difficult to find a suitable partner for marriage.

Married couples no longer remain married in America. The previous legal hurdles required to obtain a divorce have been removed. And divorce has been made socially acceptable. As a result, the nation’s divorce rate is very troubling and embarrassing. Again, this has been the work of the Jewish Mafia through its support of feminism and the reengineering of gender roles. And they have used their control over the nation’s educational system and media to anchor destructive ideas into the minds of females young and old.

The spread of trash TV, hip-hop and rap “music” has glamourized immorality, filthy and disrespectful behaviors, pornography, low self-esteem and violence. As a result of this propaganda tsunami, teenage girls think it’s “cool” to be known as “whores” and “sluts.” They take nude pictures and post them online. They film themselves having sex and upload the videos onto the Internet.

These behaviors are being reinforced by the Jewish Mafia’s media-entertainment complex on a daily basis. Sadly, American parents are not demanding an end to this media filth and corruption of their children. Instead, they too are soaking up the same filth. As a result, America has relinquished its moral, ethnic and cultural foundations at the hands of the Jewish Mafia.

The level of violence and inhumanity in America continues to reach new heights. New born babies are left in garbage dumps, parents are murdering their infants, teens are killing teens, as well as their parents. Metal detectors are found in most inner city public schools serving as a daily reminder of America’s degeneracy.

The economic decay of the nation mirrors its societal decay. Today, the United States is the world’s largest debtor and the world’s largest importer of oil. It’s also the world’s largest exporter of jobs. Other countries stop at nothing to achieve domestic job growth. But in the United States, corporate profits dictate economic and trade policy. This is precisely what one would expect from a nation governed by corporate fascism.

As a result of the uncompromising quest for optimal corporate profits, job security is a relic from past generations. Today, corporate America continuously seeks out nations offering the best pool of slave labor acting under the auspices of so-called free trade.

Meanwhile, in the name of “capitalism,” buyout firms search for the next corporate takeover so they can gut employee pensions and slash wages in order to make huge profits selling off a “leaner, more efficiently-run” business. This is just one of many methods of extortion taught in American business schools.

Largely as the result of neoliberalism, the America of today is in stark contrast to what was once viewed as the envy of the world. Free trade, open markets and deregulation were marketed to the people as a means by which to achieve better jobs and higher living standards. This was yet another lie created to enhance the corporate state. In reality, the private sector has been enriched at the expense of workers and tax payers. In the past decade alone, millions of American jobs have been sent overseas in the name of corporate profits.

Today, much of what is made comes from Asia, from personal computers and furniture, to tennis shoes and building materials. While living standards in Southeast Asia and Latin America continue to rise each day, living standards of the working- and middle-class in the United States continue to fall. At the same time, the living standards of America’s wealthiest 5% continue to rise.

The costs of medical care in the United States are astronomical. And if you are unable to pay your bill, you could end up in jail. Even veterinarians now charge enormous fees for routine services.

With the nation’s healthcare system now under siege by Wall Street, one million Americans file for medical bankruptcy every year. Perhaps even more striking is that most of those who filed for medical bankruptcy had full health insurance. This fact alone demonstrates the inadequacy of America’s medical insurance system, which resembles an overpriced pre-paid medical plan. In contrast, illegal aliens are provided with free medical services funded by US tax payers, many of which who cannot afford medical insurance.

The Wall Street business model has adversely impacted every aspect of medical care in the United States. America now has the most inefficient healthcare system in the world. It also leads the world in medical errors and fatalities due to negligence.

For more than three decades America has been a nation of excessive consumption that relies on credit. In order to maintain their living standards, most Americans have blindly accepted the gimmicks designed by the nation’s criminal banking system. With the assistance of the media-entertainment complex, Americans have been transformed into impulsive consumers. Many end up as hoarders of junk. And they struggle with a mountain of debt for much of their lives.

The dumbing down of the American public has taken place primarily to fuel the profits of corporate America. But it has also occurred as a way to keep the population controlled and distracted, so the criminal activities and exploitation at the hands of officials and their corporate partners continues unabated.

The nation’s most dominant corporations from every key sector have formed illegal partnerships with Washington. These corporate giants do the bidding for Washington cronies in exchange for tax breaks and industry subsidies so that wealthy shareholders are rewarded handsomely. This revolving door is filled with bribes, fraud and countless other criminal activities.

- Telecommunications: AT&T and Verizon (government spying);

- Oil Exploration & Production: Exxon-Mobil and Chevron (feeding business and war engines, environmental destruction and massive fraud);

- Oil Services: Schlumberger, Halliburton and Baker Hughes (military-industrial complex, environmental destruction and massive fraud);

- Information Technology: Microsoft and IBM (government spying);

- Digital Media: Apple, Google, Facebook and Yahoo (government spying and manipulation of the public);

- Traditional Media: Time-Warner, News Corp., Comcast and New York Times (manipulation of the public, social reengineering and massive fraud);

- Pharmaceuticals: Johnson & Johnson, Merck, Pfizer and Eli Lilly (mind control and massive fraud);

- Defense: Lockheed-Martin, Boeing and General Dynamics (military-industrial complex and massive fraud);

- Food & Beverages: McDonalds, Yum Brands, Coca-Cola, Pepsi, Monsanto (control and manipulation of the global food supply);

- Banking: JP Morgan, Wells Fargo, Bank of America, Goldman Sachs (control of commerce, money laundering and massive fraud);

Role of the Education System

America’s educational system has served an important role in brainwashing the population through media censorship and revisionist history. As it stands today, the nation’s K-12 educational system has reached the point of diminishing returns. Instead of preparing the youth for the New Economy, the educational system serves as their first point of indoctrination.

Children learn one way or another that they must do as they are told but never raise questions. If they question the official version of history, their parents are told their children have a mental or personality disorder, and they are sent to psychiatrists. If these children seem rebellious or are unwilling to accept the mandates of political correctness, they are medicated with amphetamines and other toxic “medications,” such as Lithium, Zyprexa or Prozac, which over time transforms them into virtual zombies.

The nation’s massive public education system also provides a source of jobs for administrators and other bureaucrats who keep the system in chaos. Many of these individuals are incompetent, and would have a difficult time finding a job in the private sector. I call these welfare jobs because they are funded by tax payers, and most are not needed. Finally, most of the recipients of these jobs are effectively unemployable outside of the public sector.

You don’t need a quality educational system when you can hire workers in China and India for 80% less than what you would pay to get the same work done in the United States. In fact, when you are running a fascist regime it is to your disadvantage to educate the population because a nation of educated citizens is more difficult to control.

The real purpose of the US educational system is to keep the population dumbed down, deluded and docile. This makes it much easier for the masses to accept mandates set forth by the establishment, such as political correctness, affirmative action, feminism, homosexuality and other themes intended to weaken gender identity, individuality, the family unit and the entire society.

A dumbed down population can also be fooled into thinking they have a real democracy, individual freedoms and liberties. If they believe these illusions to be reality, they will never attempt to tear down their fascist government.

Even when the people feel their freedoms and liberties are being threatened, the establishment always has hero that it sends to “rescue” the people so that they will continue to support the fascist political regime instead of tearing it down. Ron Paul serves as an excellent example of this controlled opposition scheme.

Preparing for Free Trade

Once America’s shadow government sensed the commencement of the nation’s decline, they ramped up plans to introduce neoliberal economics to the people. This philosophy was largely compatible with the economic pillar of globalization, so it gained widespread support from officials in the Zionist-controlled Western world. In the first stage, the concept of free trade was pitched to the American people with the promise of more jobs and higher living standards.

The early architects of free trade introduced several welfare programs in order to smooth out the transition. For instance, President Lyndon B. Johnson’s “Great Society” significantly expanded upon the nation’s welfare state with the launch of Medicare, Medicaid, expansion of Social Security, the food stamp program, formation of Freddie Mac and other housing subsidies, community action funds, educational and related funding such as Head Start, and several other programs.

Johnson’s Great Society was a contemporary version of President Franklin Delano Roosevelt’s New Deal. Each served as a Trojan horse to the American people. But the Great Society was more focused on selling the idea of expanding the nation’s welfare state as a perceived means to combat poverty and racial injustice.

By and large, the welfare programs introduced by Johnson would serve two main objectives. First, they would add enormous government subsidies to corporations, thereby strengthening the rise of fascism within America. Second, tens of millions of Americans who might otherwise stand up and revolt against fascist elements of the US government would be pacified by these handouts. While FDR’s New Deal had the same objectives, Johnson’s welfare program was executed on a more grandiose scale.

Consequences of Free Trade

Shortly after America’s welfare state had been fortified, the corporate state was strengthened further. Free trade was marketed to American voters in the late 1980s under Reagan and pushed into law under Clinton. Although it promised better living standards, free trade has largely been responsible for the widening wealth and income gap between America’s wealthy and working class. The real winner of free trade has been corporate giants and their wealthy shareholders.

Free trade has been a complete economic disaster. It has cost Americans millions of good jobs. It has led to the disposition of a substantial amount of critically important US assets and intellectual property. It has lowered the competitive stance of the US economy. It has diminished the scientific research capabilities of the US. It has wasted enormous amounts of human capital. It has led to misappropriation of tax payer funds. It has lowered the quality of manufactured goods which increases the average lifetime cost of durable goods per consumer.

Finally and perhaps most important of all, free trade has stripped away the political and economic autonomy of the United States. But it has achieved its real objective; delivering excessive profits to shareholders.

Prior to the introduction of free trade, engineers and scientists were highly valued professionals. Today the US economy is pushing these professionals out of their traditional roles as creators and innovators of new products and novel ideas. With few alternatives, many scientists have defected for lucrative careers on Wall Street. There, they help investment firms and hedge funds scalp assets from investors. This represents a tremendous loss of human productivity and adds to the criminality of the nation’s financial system.

America’s modern day mafia recruits Ph.Ds in physics, chemistry, engineering and math. Instead of guns and bullets, they are armed with complex algorithms and computer programs specifically designed to extort money from stock, bond, foreign currency and commodity markets, robbing the retirement and wealth of millions of people.

This massive fraud occurs on a daily basis, yet goes largely undetected. On the rare occasion when securities fraud is detected, a low-level scapegoat most often takes the blame. Meanwhile, the real criminals get away and the entire criminal operation is permitted to continue.

America’s New Industries

Prior to free trade, the fruits of the nation’s productivity were being more evenly distributed to workers, executives and shareholders. As a result, the United States offered an ample supply of good, secure jobs with generous employee benefits. These jobs were funded by strong export trade, which also fueled domestic demand. Today, the vast majority of wealth gained from the nation’s productivity is funneled to corporate executives and shareholders.

Numerous changes in economic policy over the past several decades have done much to transform the nation into a two-class society. In exchange for its former manufacturing base, the United States is now home to an army of valets, who will park your car when you go to a restaurant, mall or hospital; fitness trainers who will help you lose weight or stay in shape; massage therapists who have added to the nation’s healthcare bubble; landscapers, who will tend to your lawn; personal chefs, nannies, maids and pet sitters/handlers.

These occupations don’t offer job security. And they certainly don’t provide employee benefits. But these are among the more legitimate careers in the United States. Many of these occupations are also found in third world nations. Such economies are focused on domestic labor for criminals, otherwise known as the “wealthy elite.” The vast majority of these individuals obtained their wealth through bribery, theft and extortion.

The “land of opportunity” is also home to a countless number of life coaches, money gurus, investment gurus, relationship gurus, real estate gurus, and dozens of other designations used by con men and women who target the large and growing population of desperate Americans.

I suppose the definition of “opportunity” depends on one’s frame of reference and moral compass, or lack thereof. Regardless, these charlatans could not achieve such a high level of penetration into millions of households without the assistance of the media-entertainment complex.

Finally, the labor dedicated to these occupations does nothing to generate foreign demand. With fewer exports and more imports, the United States continues to record large trade deficits. In reality, America’s trade deficit has become a permanent feature of the US economy due to profound changes made to its economic infrastructure. Consequently, it is a well-known fact that prolonged trade deficits almost always reflect job exportation and/or the replacement of high quality jobs to jobs of lower quality.

Looking into the Future

As corporate America moves forward with record profits, the majority of Americans will continue to be left out of this economic feast. But things are only going to get worse. Now that US consumers have been tapped out and will never again provide the purchasing power required to maintain robust earnings growth, corporate America is planning its next phase of economic treason.

With more than 1.3 billion consumers boasting the highest savings rate in the world, China represents the next gravy train for corporate America. Within the next decade, Chinese consumers will fuel corporate America’s earnings growth. We are already seeing this transition take place. Moving forward, corporate America will dedicate much more effort and money to target Chinese consumers. And this will by necessity lead to a greater exportation of US jobs. These changes will adversely impact America’s already weakened economy.

As we review the events from the past few years, it is clear that Washington had numerous opportunities to respond to the challenges facing the nation. Instead of providing real solutions, America’s elected officials have once again failed on the most important issues; Wall Street reform, healthcare reform, trade policy and foreign policy. They have not even called for the heads of the Wall Street criminals who destroyed the global economy, perhaps because they themselves are just as guilty.

During this period of historic loss and human suffering, corporate America and the banks have managed to do quite well. Hopefully by now everyone understands that America’s “highly trusted” officials have been bought off by the banks and corporations. As a consequence, those who are waiting, hoping and praying for things to change will be sadly disappointed, again.

As I have discussed in the past, most Americans will be fooled into thinking that the economy has recovered once a new bubble has been created by the Jewish Banking Cartel. But this will represent just another gimmick. Although most Americans have been led to believe that the current economic downdraft is only a temporary phase of the economic cycle, I can guarantee there will be no real recovery so long as America’s fascist regime remains in power. This has obvious implications.

There is but one solution. The root cause of this cancer must be extracted. This would be the Jewish Mafia. The objectives of the Jewish Mafia include both Zionist and non-Zionist elements. Their main goal is to extract all wealth from every nation and seize complete control of the entire world. Until Americans come to acknowledge the role of the Jewish Mafia in the subversion of their nation, they will remain enslaved indefinitely. The same applies to Canada, Australia and all of Europe.

As corporate America continues to focus more overseas, there will be little left for most Americans. In coming years, an increasingly higher percentage of the US population will rely on welfare. They will never have the opportunity to contribute to society. They will become the biggest casualties of America’s crony capitalism and corporate fascism.

Millions of others will work as cashiers and burger flippers, while drawing government assistance to supplement their slave wages. Most of the remaining Americans will serve the wealthy as maids, valets, fitness trainers, pet sitters and nannies.

They are not likely to get much of a retirement plan or healthcare benefits. They will struggle to make ends meet. They will work until they are no longer able. If they are lucky, they will die flat broke. Others will die in debt, with nothing to leave to their heirs.

So long as America’s fascist regime remains in power, the best opportunity for upward mobility in the United States will come from white collar crime. Others will keep playing the lotto, heading to casinos, and gambling in the stock market as they desperately search for a way out of the misery created by free trade and the Jewish Mafia.

God help America.

MS/HSN

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6 janvier 2013 7 06 /01 /janvier /2013 09:21

Robin Cook - Former British Foreign Secretary - died on a hiking trip not long after saying this:

 

http://12160.info/photo/robin-cook-former-british-foreign-secretary-died-on-a-hiking-trip

 

He also told me that Rwanda bears a great responsibility in what is going on in the Dem. Rep. Congo

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5 janvier 2013 6 05 /01 /janvier /2013 14:00

En soutenant «l’unité du Congo,le droit qu’ont ses populations,diverses mais unies,à bénéficier au premier chef de ressources immenses et convoitées», Albert II, Roi des Belges, donne raison à Patrice Emery Lumumba!

  

Pourquoi le roi Albert II s’inquiète à propos de l’intégrité du Congo

 

Le Carnet de Colette Braeckman, 26 décembre 2012

 

http://blog.lesoir.be/colette-braeckman/2012/12/26/pourquoi-le-roi-albert-ii-sinquiete-a-propos-de-lintegriyte-du-congo/

 

Patrice Lumumba, Discours du 30 juin 1960:

 

Patrice Emery Lumumba aura été une étoile filante dans le ciel de l’Afrique à peine indépendante. élu Premier ministre en 1960, destitué quatre mois plus tard, il est assassiné le 17 janvier 1961, suite à un complot mêlant la puissance coloniale belge, la « CIA » et les services secrets français. Ce que toutes ces puissances ne lui pardonnaient pas, c’était de vouloir rompre avec le colonialisme qui, au Congo, fut particulièrement féroce. Patrice Lumumba a scellé son destin le jour même de l’Indépendance, par son discours, non prévu. En disant la vérité du colonialisme, il se condamnait à mort.

  


Discours de Emery Patrice Lumumba. 

Le 30 juin 1960, jour de l’indépendance du Congo, le Palais de la Nation à Léopoldville (l’actuelle Kinshasa) reçoit les membres de la famille royale belge dont le roi Baudoin 1er, des représentants du gouvernement belge, des administrateurs coloniaux, le parlement congolais, la presse internationale pour célébrer cette nouvelle ère pour le Congo. L’évènement est radiodiffusé dans tout le pays et couvert par la presse internationale. La foule s’amasse devant le Palais de la Nation pour assister à un évènement historique.

Le protocole voulait que le roi Baudoin puis le président Kasavubu fassent un « discours » pour l’indépendance du Congo mais le Premier ministre Lumumba élu par le parlement ne l’entendit pas de cette oreille.

Le discours du roi des Belges, Baudoin 1er, fut un discours de légitimation de la colonisation, une véritable apologie de l’oeuvre du roi Léopold II.

« L’indépendance du Congo constitue l’aboutissement de l’oeuvre conçue par le génie du roi Léopold II, entreprise par lui avec un courage tenace et continuée avec persévérance par la Belgique ».

Il sonnait aux oreilles des nationalistes congolais comme une insulte à la mémoire des millions de morts générés par la politique monstrueuse du roi Lépold II, grand-oncle du roi Baudoin.

« Pour caractériser le colonialisme léopoldien, les sources les plus diverses utilisaient les notions et les concepts les plus évocateurs pour l’époque, « curse (malédiction) », « slave state (Etat esclavagiste) », « rubber slavery (esclavage du caoutchouc) », crime, pillage…Aujourd’hui on n’hésite plus à parler de génocide et d’holocauste » : (Elikia M’Bokolo, « Le livre noir du colonialisme. XVIè-XXIè siècle : de l’extermination à la repentance, (p : 434) »). On peut d’ailleurs pour évaluer l’ampleur de la monstruosité coloniale au Congo sous Léopold II consulter de nombreuses références [*].

Un documentaire britannique intitulé « Le Roi blanc, le caoutchouc rouge, la mort noire » réalisé par Mark Dummett et produit par la « BBC » a suscité les foudres de la maison royale et du ministre des affaires étrangères Louis Michel lors de sa diffusion sur la « RTBF » le 8 avril 2004.

Le passage incriminé était un commentaire faisant le parallèle entre la colonisation de Léopold II et le génocide hitlérien. Même si bon nombre de ces enquêtes sont postérieures à 1960, ni la Belgique, ni les Congolais ne pouvaient ignorer le cataclysme pour le Congo que fut le règne de Léopold II.

Les travaux de l’avocat afro-américain George Washington Williams, du missionnaire afro-américain William Shepperd, du journaliste britannique Edmund Dene Morel, du consul britannique Roger Casement, du premier mouvement des droits de l’homme « Anti-Slavery International » furent à l’origine d’une commission d’enquête belge instituée par décret le 23 juillet 1904 et dont les témoignages ne furent pas publiés. Cette commission fut relayée par une de nombreux articles dans la presse et par une abondante littérature dont les fleurons les plus célèbres sont « Au coeur des ténèbres » de Joseph Conrad (1905) » et « The crime of the Congo (1909) » de Sir Arthur Conan Doyle.

Le discours de Baudoin Ier en faisant l’apologie de son grand oncle et de l’oeuvre coloniale apparaît pour les colonisés comme un discours de légitimation des nombreuses humiliations et discrimination qui ont jalonné la colonisation : « arrestations arbitraires », « exécutions sommaires », « répressions sanglantes », « spoliations » et « expropriations »… En juin 1960, aucun Noir ne dépassait le grade de sergent-chef dans la « Force Publique (force coloniale belge) », et le dérisoire statut « d’évolué », censé couronner les efforts d’assimilation des indigènes, concerne à peine un millier de Congolais sur treize millions.

Discours du roi Baudoin : « Ne compromettez pas l’avenir par des réformes hâtives, et ne remplacez pas les organismes que vous remet la Belgique, tant que vous n’êtes pas certains de pouvoir faire mieux…  …N’ayez crainte de vous tourner vers nous. Nous sommes prêts à rester à vos côtés pour vous aider de nos conseils, pour former avec vous les techniciens et les fonctionnaires dont vous aurez besoin ».

Au discours « pro-colonial » du roi Baudoin répondra le discours officiel insignifiant du président du parlement, Joseph Kasavubu qui remercie le roi et en appelle à Dieu : « … Dans une attitude de profonde humilité j’ai demandé à + Dieu + qu’il protège notre peuple et qu’il éclaire tous ses dirigeants … ».

Puis il y eut l’allocution non annoncée du Premier Ministre Patrice Emery Lumumba à la grande surprise du gouvernement belge et de la maison royale.

Son discours, pour les Congolais, fut libérateur de tant d’humiliations, de brimades et de crimes contre l’humanité subis et jamais dénoncés publiquement.

Il fut interrompu à huit reprises par les applaudissements de la foule et son discours fut couronné par une véritable ovation tandis que le roi Baudoin devint livide selon nombre d’observateurs. Lumumba intervint immédiatement après l’allocution du président congolais. C’est Joseph Kasongo, le président de la chambre des représentants qui donna la parole au Premier ministre à la grande stupéfaction du gouvernement Eyskens et du roi.

Aucun des spectateurs de cette journée n’avait eu le projet de texte de Lumumba, ni la presse, ni les Belges, ni les Congolais. Jean Van Lierde, ami belge de Lumumba, raconte comment il a vu Lumumba corriger son texte durant l’allocution du roi Baudoin et du président Kasavubu.

C’est le contenu du discours qui va sceller le sort de Lumumba et montrer au monde entier de quelles valeurs, de quelle idéologie politique il était trempé.

Pour la première fois, un « nègre » devenu le plus haut responsable du gouvernement congolais, révèle au monde entier le sort que les colonisés ont subi sous le joug colonial au Congo. Comble du déshonneur, il ne s’adresse ni au roi, ni au gouvernement belge mais aux Congolais, reléguant les anciens colons au rôle de spectateurs :

Ce portrait de Lumumba, commandé au peintre Bernard Safran pour orner la couverture du « TIME MAGAZINE » du 22 août 1960, ne parut jamais, car il fut remplacé au dernier moment par un portrait de Dag Hamarskjِld, le Secrétaire général de l’ONU, qui venait de mourir dans un accident d’avion, resté inexpliqué à ce jour, au … Congo.


DISCOURS DE PATRICE LUMUMBA :

  

Discours de Lumumba du 30 juin

Congolais et Congolaises, Combattants de l’indépendance aujourd’hui victorieux,

 

Je vous salue au nom du gouvernement congolais,

 

A vous tous, mes amis, qui avez lutté sans relâche à nos côtés, je vous demande de faire de ce 30 juin 1960 une date illustre que vous garderez ineffaçablement gravée dans vos cœurs, une date dont vous enseignerez avec fierté la signification à vos enfants, pour que ceux-ci à leur tour fassent connaître à leurs fils et à leurs petits-fils l’histoire glorieuse de notre lutte pour la liberté.

 

 Car cette indépendance du Congo, si elle est proclamée aujourd’hui dans l’entente avec la Belgique, pays ami avec qui nous traitons d’égal à égal, nul Congolais digne de ce nom ne pourra jamais oublier cependant que c’est par la lutte qu’elle a été conquise (applaudissements), une lutte de tous les jours, une lutte ardente et idéaliste, une lutte dans laquelle nous n’avons ménagé ni nos forces, ni nos privations, ni nos souffrances, ni notre sang. Cette lutte, qui fut de larmes, de feu et de sang, nous en sommes fiers jusqu’au plus profond de nous-mêmes, car ce fut une lutte noble et juste, une lutte indispensable pour mettre fin à l’humiliant esclavage qui nous était imposé par la force.

 

Ce que fut notre sort en 80 ans de régime colonialiste, nos blessures sont trop fraîches et trop douloureuses encore pour que nous puissions les chasser de notre mémoire. Nous avons connu le travail harassant, exigé en échange de salaires qui ne nous permettaient ni de manger à notre faim, ni de nous vêtir ou nous loger décemment, ni d’élever nos enfants comme des êtres chers.

 

Nous avons connu les ironies, les insultes, les coups que nous devions subir matin, midi et soir, parce que nous étions des nègres. Qui oubliera qu’à un noir on disait « tu », non certes comme à un ami, mais parce que le « vous » honorable était réservé aux seuls blancs? Nous avons connu que nos terres furent spoliées au nom de textes prétendument légaux qui ne faisaient que reconnaître le droit du plus fort.

 

Nous avons connu que la loi n’était jamais la même selon qu’il s’agissait d’un blanc ou d’un noir: accommodante pour les uns, cruelle et inhumaine pour les autres. Nous avons connu les souffrances atroces des relégués pour opinions politiques ou croyances religieuses; exilés dans leur propre patrie, leur sort était vraiment pire que la mort elle-même. Nous avons connu qu’il y avait dans les villes des maisons magnifiques pour les blancs et des paillotes croulantes pour les noirs, qu’un noir n’était admis ni dans les cinémas, ni dans les restaurants, ni dans les magasins dit européens; qu’un noir voyageait à même la coque des péniches, aux pieds du blanc dans sa cabine de luxe.

Qui oubliera enfin les fusillades où périrent tant de nos frères, les cachots où furent brutalement jetés ceux qui ne voulaient plus se soumettre au régime d’une justice d’oppression et d’exploitation (applaudissements) (1).

 

Tout cela, mes frères, nous en avons profondément souffert. Mais tout cela aussi, nous que le vote de vos représentants élus a agréés pour diriger notre cher pays, nous qui avons souffert dans notre corps et dans notre cœur de l’oppression colonialiste, nous vous le disons tout haut, tout cela est désormais fini. La République du Congo a été proclamée et notre pays est maintenant entre les mains de ses propres enfants. Ensemble, mes frères, mes sœurs, nous allons commencer une nouvelle lutte, une lutte sublime qui va mener notre pays à la paix, à la prospérité et à la grandeur. Nous allons établir ensemble la justice sociale et assurer que chacun reçoive la juste rémunération de son travail (applaudissements).

 

Nous allons montrer au monde ce que peut faire l’homme noir quand il travaille dans la liberté et nous allons faire du Congo le centre de rayonnement de l’Afrique tout entière. Nous allons veiller à ce que les terres de notre patrie profitent véritablement à ses enfants. Nous allons revoir toutes les lois d’autrefois et en faire de nouvelles qui seront justes et nobles. Nous allons mettre fin à l’oppression de la pensée libre et faire en sorte que tous les citoyens jouissent pleinement des libertés fondamentales prévues dans la déclaration des Droits de l’Homme (applaudissements).

 

Nous allons supprimer efficacement toute discrimination quelle qu’elle soit et donner à chacun la juste place que lui vaudra sa dignité humaine, son travail et son dévouement au pays. Nous allons faire régner non pas la paix des fusils et des baïonnettes, mais la paix des cœurs et des bonnes volontés (applaudissements).

 

Et pour tout cela, chers compatriotes, soyez sûrs que nous pourrons compter non seulement sur nos forces énormes et nos richesses immenses, mais sur l’assistance de nombreux pays étrangers dont nous accepterons la collaboration chaque fois qu’elle sera loyale et ne cherchera pas à nous imposer une politique quelle qu’elle soit (applaudissements).

 

Dans ce domaine, la Belgique qui, comprenant enfin le sens de l’histoire, n’a pas essayé de s’opposer à notre indépendance, est prête à nous accorder son aide et son amitié, et un traité vient d’être signé dans ce sens entre nos deux pays égaux et indépendants. Cette coopération, j’en suis sûr, sera profitable aux deux pays.

 

De notre côté, tout en restant vigilants, nous saurons respecter les engagements librement consentis. Ainsi, tant à l’intérieur qu’à l’extérieur, le Congo nouveau, notre chère République que mon gouvernement va créer, sera un pays riche, libre et prospère. Mais pour que nous arrivions sans retard à ce but, vous tous, législateurs et citoyens congolais, je vous demande de m’aider de toutes vos forces.

 

Je vous demande à tous d’oublier les querelles tribales qui nous épuisent et risquent de nous faire mépriser à l’étranger. Je demande à la minorité parlementaire d’aider mon gouvernement par une opposition constructive et de rester strictement dans les voies légales et démocratiques.

 

Je vous demande à tous de ne reculer devant aucun sacrifice pour assurer la réussite de notre grandiose entreprise. Je vous demande enfin de respecter inconditionnellement la vie et les biens de vos concitoyens et des étrangers établis dans notre pays. Si la conduite de ces étrangers laisse à désirer, notre justice sera prompte à les expulser du territoire de la République; si par contre leur conduite est bonne, il faut les laisser en paix, car eux aussi travaillent à la prospérité de notre pays. L’indépendance du Congo marque un pas décisif vers la libération de tout le continent africain (applaudissements).

 

Voilà, Sire, Excellences, Mesdames, Messieurs, mes chers compatriotes, mes frères de race, mes frères de lutte, ce que j’ai voulu vous dire au nom du gouvernement en ce jour magnifique de notre indépendance complète et souveraine (applaudissements).

 

Notre gouvernement fort, national, populaire, sera le salut de ce pays. J’invite tous les citoyens congolais, hommes, femmes et enfants, à se mettre résolument au travail en vue de créer une économie nationale prospère qui consacrera notre indépendance économique.

 

Hommage aux combattants de la liberté nationale !

Vive l’indépendance de l’Unité africaine!

Vive le Congo indépendant et souverain! (Applaudissements prolongés).

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5 janvier 2013 6 05 /01 /janvier /2013 04:48

Nicolas Sarkozy 'took £40m from Colonel Gaddafi to fund 2007 election campaign'

 

Nicolas Sarkozy 'took £40m from Colonel Gaddafi to fund 2007 election campaign'
  • Arms dealer claims that the majority of the money was paid before Sarkozy came to power
  • Ziad Takieddine told a French judge that he can supply paperwork proof

By Peter Allen

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A massively wealthy arms dealer with close links to Britain claims that he can provide proof that Nicolas Sarkozy received millions in illegal cash from Colonel Gaddafi, it emerged today.

Ziad Takieddine, 62, insists that the former Libyan dictator funded the former French president’s election campaign in 2007.

Takieddine was interviewed by Paris judge Renaud Van Ruymbeke on December 19 and said the majority of the money was paid between ‘December 2006 and January 2007’, five months before Sarkozy came to power.

 
Former Libyan leader Muammar Gaddafi, right, being welcomed by then French President Nicolas Sarkozy, left, at Elysee Palace in Paris, France. It has been claimed that Sarkozy received millions in illegal cash from Gaddafi

Greeting: Former Libyan leader Muammar Gaddafi, right, being welcomed by then French President Nicolas Sarkozy, left, at Elysee Palace in Paris, France. It has been claimed that Sarkozy received millions in illegal cash from Gaddafi

Promising that ‘I can supply you’ with the paperwork, Takieddine said he wanted a ‘new enquiry’ into the scandal.

Takieddine’s explosive testament follows similar claims from other witnesses, all of whom insist that Sarkozy was a corrupt head of state.

French law bans candidates from receiving cash payments above £6,300, but it is claimed that Gaddafi’s donations were laundered through bank accounts in Panama and Switzerland.

 

 

An Arabic language document made public last year refers to Gaddafi approving an 'agreement in principle to support the campaign for the candidate for the presidential elections, Nicolas Sarkozy, for a sum equivalent to 50 million euros (£40 million)'.

A bundle of incriminating evidence was leaked by senior members of the National Transitional Council, the organisation which governed Libya after the Arab Spring revolution.

The money was then allegedly distributed through Takieddine, who was acting as a middle man between Arab despots and French politicians. Gaddafi's son, Saif-Al Islam Gaddafi, also insists that Libya financed Sarkozy's election.

 
Libya's deceased former leader Muammar Gaddafi at a meeting with Italian President Giorgio Napolitano at the Quirinale Palace on June 10, 2009 in Rome, Italy
Former French President Nicolas Sarkozy

Friends: Colonel Gaddafi, left, was referred to as brother leader by then French President Nicolas Sarkozy, right, when the pair met in 2007

Saif-Al Islam, who is now awaiting trial, said: 'Sarkozy must first give back the money he took from Libya to finance his electoral campaign. We funded it.’

Eyebrows were first raised when Gaddafi was honoured with a state visit to Paris in late 2007.

He was referred to as the 'Brother Leader' by the French president, and allowed to pitch his tent next to the Elysee Palace.

Sarkozy is also accused of accepting millions in illegal cash from L'Oreal cosmetics heiress Liliane Bettencourt

Scandal: Sarkozy is also accused of accepting millions in illegal cash from L'Oreal cosmetics heiress Liliane Bettencourt

The apparently incriminating evidence emerged through an investigation into Takieddine's involvement in the so-called ‘Karachi Affair’.

This involved illegal kickbacks to France on a on a 1994 arms sale to Pakistan, in which Sarkozy is also implicated.

As head of state, Sarkozy could not be prosecuted while in office, but within weeks of him losing the election to Francois Hollande in May his Paris home was raided by police.

He and his third wife, Carla Bruni, were abroad in to Canada at the time, but Sarkozy has since been made an ‘assisted witness’ in the so called ‘Bettencourt Affair’.

This is yet another corruption scandal, in which Sarkozy is accused of accepting millions in illegal cash from Liliane Bettencourt, the l’Oreal heiress and France’s richest woman.

Sarkozy turned on his friend Gaddafi at the beginning of the Arab Spring, French jets were the first to attack Gaddafi's tanks in a brutal military campaign which ended with the Libyan leader being murdered.

Sarkozy was unable for comment on today’s revelations, but has previously claimed that the Gaddafi accusations are 'grotesque'.

Takieddine, who is worth upwards of £100 million, was last year involved in a bitter divorce from his estranged British wife, Nicola Johnson, 50.

The couple enjoyed living in a number of homes across the world, including Warwick House, in Holland Park, west London, which was estimated to be worth upwards of £17 million.

Takieddene is under investigation for the role he played in the Karachi affair, but denies any wrong doing.

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4 janvier 2013 5 04 /01 /janvier /2013 07:07

Budget: Comment expliquer que la part allouée à la défense n’est pas conséquente alors que "les élus du peuple ou du ventre?" ont voté à l'unanimité pour l'augmentation de leurs émoluments?!

 

RDC : le président Kabila renvoie le projet de budget 2013 au Parlement

 

http://radiookapi.net/actualite/2013/01/03/rdc-le-president-kabila-renvoie-le-projet-de-budget-2013-au-parlement/

 

 

D'autre part, il faut mettre fin au commercialisme militaire. Beaucoup de généraux se sont enrichis avec les soldes détournés et les ventes illégales d'armes de guerre!

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  • : Congo Panorama. Le blog du soldat du peuple: Par Antoine Roger Lokongo, le Soldat du Peuple engagé dans la bataille des idées pour un Congo meilleur. Un Congo qui s'assume et devient un parténaire clé de la Chine, hier un pays sous-développé, qui, en un lapse de temps, a changé son destin en comptant sur ses propres efforts et devenu une puissance.
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Hymne des Opprimés

  Ces CPP-ci sont la lumière des ouvriers
et des paysans,
ainsi que de tout opprimé.

Il n’y a point de doute d’abattre l’exploitation et de créer une juste société.

Notre serment est de ne jamais échouer,
enjoignons toutes nos forces en un faisceau,
tenons bien nos armes dans nos mains,
car ces CPP sont la force du peuple.


Dans sa noble cause,
jamais de spoliation.

Notre lutte revendique nos droits,
quoiqu’il en coûte,
jamais de servitude.


Pour les opprimés,
la Révolution est un rempart,
son ultime but est que le peuple gouverne.

Laurent Désiré Kabila,
lâchement assassiné le 16 janvier 2001.

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