Pourquoi la délégation congolaise traîne encore à Kampala ? Kinshasa va-t-elle encore donner un énième alibi à Kigali en signant un accord avec Makenga qui commande les troupes rwandaises?
Par Antoine Roger Lokongo, le Soldat du Peuple engagé dans la bataille des idées pour un Congo meilleur et parténaire clé de la Chine, un pays sous-developé, qui, en un lapse de temps, a changé son destin en comptant sur ses propres efforts et devenu une puissance.
Pourquoi la délégation congolaise traîne encore à Kampala ? Kinshasa va-t-elle encore donner un énième alibi à Kigali en signant un accord avec Makenga qui commande les troupes rwandaises?
Alors que sur les champs de bataille, les deux groupes rivaux, déploient tout leur arsenal pour faire plier l’adversaire, dans les deux camps, la peur et la terreur
prend de l’ampleur. A Kibumba, désormais quartier général du président Jean Marie Runiga, déchu par Sultani Makenga, 26 militaires rebelles ont été froidement abattus par le Général Ntaganda.
Leur seul péché, vouloir fuir le rang de cette rébellion.
Que s’est-t-il passé ?
Lundi aux petites heures du matin, dans l’un des campements des rebelles Ntagandistes à Kibumba, un petit groupe de militaires se concertent en catimini. Ses jeunes rebelles, décident de prendre
le large et d’abandonner la guerre sous commandement de Bosco Ntaganda, un officier recherché par la Cour Pénale Internationale. Malheur à eux, car quelques instants après, l’affaire s’ébruite.
Mis au parfum, Bosco descend illico, ‘’Kalachnikov à la main, il rafale de sang froid et massacre mes collègues ‘’, a déclaré sous anonymat un soldat. Les corps des 26 victimes tombés sur
le champ traînent d’abord par terre, pour servir d’exemple, affirme la même source. Avant d’être mis en terre dans la soirée, dans une fosse commune, sur ordre du Général Ntaganda, très
visible dans la zone.
Des sources administratives à Munigi, territoire de Nyiragongo, à une dizaine de kilomètres de Kibumba, rapportent qu’un ‘’ vent de terreur s’est bel et bien installé dans la cité de Kibumba et
ses environs ‘’. Des commerçants qui font des navettes sur cet axe Goma-Butembo en passant par Kibumba, rapportent que ‘’ la population agricole de Kibumba reconnue pour sa chaleur lors de
la vente de ses produits vivriers aux passants, ne réserve plus la même ambiance d’accueil aux visiteurs de passage ‘’, preuve d’une peur bleue qui gagne cette population depuis l’arrivée, dans
ce coin, de Bosco Ntaganda.
Des officiers rwandais toujours présents à Kibumba
Des soldats encore fidèles à Ntaganda attestent fièrement que « des officiers rwandais causent régulièrement avec Ntaganda au téléphone ». ‘’ Presque chaque jour, des officiers rwandais viennent
discuter avec nos chefs, mais nous ne savons pas de quoi ils parlent ‘’, explique un officier rebelle originaire du terriotoire de Rutshuru. Et un autre soldat d’ajouter sous anonymat ‘’ il
arrive que des officiers RDF (Rwanda Defense Forces) partagent à manger et à boire avec Ntaganda, sans gêne ‘’. Bosco Ntaganda bénéficierait toujours du soutien du général James Kabarebe,
ministre rwandais de la Défense au moment où Paul Kagame, président rwandais aurait déjà souscrit à l’Accord-cadre d’Addis-Abeba qui interdit aux Etats de la région, toute tentative de
déstabilisation des voisins. C’est au nom de ce principe, a-t-on appris des autorités gouvernementales de la RDC, que l’armée congolaise qui venait d’investir certaines localités abandonnées par
le M23 (Rutshuru, Kiwanja, Rubare,...), les a, par la suite abandonnées, après y avoir chassé les forces négatives (Fdlr et miliciens autochtones Mai Mai).
Ce massacre du 04 mars 2013 intervient au moment où, l’aile de Makenga qui a destitué Runiga, principal chef politique du M23 occasionnant des affrontements violents à Tchanzu entre les deux
factions dissidentes, s’active à honorer les engagements des pays membres de la Cirgl à Addis-Abeba où un accord-cadre a été signé le 24 février 2013. Dans un communiqué officiel, Makenga a
déclaré son intention de vouloir traquer Ntaganda, l’arrêter et le déférer devant la CPI qui le recherche pour des crimes commis notamment en Ituri et au Nord-Kivu. Le 04 septembre 2012, la CPI
avait demandé à la République Démocratique du Congo d’arrêter Ntaganda et de le remettre à la cour. Cette juridiction demandait à cet effet à la RDC d’assurer la sécurité de l’incriminé jusqu’à
sa livraison au greffe de la CPI. Le fugitif Bosco Ntaganda aurait pris l’option de se battre jusqu’à la dernière goutte de son sang, pour échapper à la justice internationale.
James Kabarebe protecteur de Ntaganda ?
Surnommé «Terminator», Ntaganda est visé depuis 2006 par un mandat d’arrêt de la CPI pour enrôlement d’enfants quand il était dans une milice au début des années 2000. Les membres de l’ancienne
rébellion du Congrès national pour la défense du peuple (CNDP), dont l’ex-général Ntaganda était le chef d’état-major, avaient été intégrés dans l’armée en 2009 après un accord de paix avec
Kinshasa. Mais ce haut-gradé, commanditaire du M23 « continue d’être impliqué dans des violations graves des droits humains, notamment des meurtres, des violences sexuelles, des actes de torture
et toujours le recrutement d’enfants soldats «, estiment les organisations internationales, dont la FIDH, Human Rights Watch et Amnesty International. En 2012, plus de 140 organisations
congolaises et internationales ont appelé les Etats-Unis à soutenir la RDC pour arrêter Bosco Ntaganda accusé de soutenir une mutinerie dans l’est congolais.
Le groupe d’experts de l’ONU sur la RDC a, à son tour, affirmé disposer de preuves du soutien de trois des plus hauts responsables rwandais de la Défense à la mutinerie congolaise du M23, qui
opère dans le Nord-Kivu, province frontalière du Rwanda. Les noms du ministre de la Défense, James Kabarebe, de son directeur de cabinet, Charles Kayonga et du conseiller militaire du président
Paul Kagamé, Jacques Nziza, ont été cités. James Kabarebe est « en contact permanent avec le M23 », avaient affirmé les experts, qui accusent l’armée rwandaise d’avoir pénétré en territoire
congolais pour renforcer les positions des rebelles, d’avoir apporté un soutien logistique à ces derniers et d’avoir assuré à leur leader présumé, Bosco Ntaganda, un passage sûr au Rwanda. Le
Rwanda a déjà été accusé par la Monusco et l’ONG Human Rights Watch de soutenir la mutinerie du M23, mais l’a démenti à plusieurs reprises. La mutinerie avait débuté avec les velléités
d’arrestation par Kinshasa de Bosco Ntanganda, jusque-là général de l’armée congolaise, ancien membre de l’armée rwandaise, ancien leader de l’ex-rébellion du CNDP, et faisant l’objet d’un mandat
de la CPI.
Les faucons du M23 épinglés par les experts des Nations Unies
Il s’agit de Sultani Makenga. En outre, le recrutement et l’utilisation d’enfants, des violations attribuées à Makenga comprennent son implication dans le massacre de Kiwanja du 4 au 5 novembre
2008, lorsque les troupes du CNDP avaient exécuté au moins 67 civils - principalement des jeunes garçons de Kiwanja, au Nord-Kivu, et le massacre de Muramba /Nord-Kivu de mars 2007 où les troupes
des FARDC (ex-Brigade Bravo) avaient exécuté au moins 14 civils Hutu et Nande. Le colonel Baudouin Ngaruye est lui aussi impliqué dans les exactions et les exécutions perpétrées contre les
civils. En outre, mis à part le recrutement et l’utilisation des enfants, il est accusé de violation des droits humains dont le massacre de Shalio/Nord-Kivu du 27 au 30 avril 2009, lorsque les
FARDC ( dominés fortement par des militaires ex-CNDP) avaient massacré au moins 139 réfugiés hutus, FDLR et leurs dépendants. Parmi les victimes, il y avait au moins 40 femmes, dont la plupart
avaient été violées et mutilées.
Le colonel Innocent Zimurinda est accusé de commanditer les massacres de Kiwanja et de Shalio. Sur son dos, le recrutement et utilisation des enfants. Pour ces raisons, le 1 cécembre 2010, son
nom a été inclus dans la liste des personnes interdites de voyager et dont les avoirs sont gelés par le Comité des sanctions du Conseil de Sécurité de l’ONU sur la République Démocratique du
Congo. A son tour, le col Innocent Kaina est quant à lui accusé d’avoir été impliqué dans une série de violations des droits de l’homme y compris les crimes commis en Ituri, province Orientale,
en 2004 quand il était - avec Bosco Ntaganda - membre de l’Union des patriotes congolais de Thomas Lubanga Dyilo (UPC) / Forces patriotiques pour la libération du Congo (FPLC). Arrêté par les
autorités de la RDC en juin 2006, il a été libéré en janvier 2009, sans procès.
Bosco Ntaganda est depuis août 2006 inculpé par la Cour pénale internationale pour crimes de guerre, à savoir le recrutement et l’utilisation d’enfants de moins de 15 ans - commis en Ituri,
Province Orientale, en 2002-2003, quand il était le chef d’ état-major général adjoint de l’UPC / FPLC. Le FPLC a été le bras armé de l’UPC créée en septembre 2001 par Thomas Lubanga Dyilo, qui
est récemment devenu la première personne à être condamnée par la CPI (30 ans de prison). Cet officier, est en outre cité dans le rapport final du Groupe d’experts sur la RDC (S/2009/603) en tant
que chef d’état-major du CNDP, dans le massacre de Kiwanja du 4 au 5 novembre 2008, ainsi que dans le recrutement et l’utilisation des enfants soldats. Il figure également sur la liste des
personnes interdites de voyager et dont les avoirs sont frappés de gel par le Comité des sanctions du Conseil de sécurité de l’ONU sur la RDC.
Sam Mambo
"Heureux les pauvres"! Est-ce que le nouveau pape va-t-il suprimer les dons - MABONZA - issus des pauvres pendant les cultes?
L'ironie c'est qu'aucun culte d'une église ou une mosquée se termine sans l'évêque, le pasteur, le révérend, l'imam, etc demandent des dons.
Attention! Le nouveau pape veut prêcher la pauvrété, la privation et l'austérité à l'Afrique! Pendant ce temps les multinationales sont en train d'exploiter tous les types de richesses de l'Afrique à travers des geurres de rapines (Est de la RDC)!
A Must-Read: "Christianity, Civilization and Deculturation of Africa" by By Syrulwa Somah, PhD.
http://www.uniboa.org/christianity.html
Les médias sont complices du génocide au Congo: Ntaganda n'est pas Congolais. Ce sont les médias, y compris les médias Congolais,qui le présentent comme tel. Ce s'applique aussi à Makenga, Nkunda, Mutebusi, Runiga, Ngaruye, Mirindi...
Alors que sur les champs de bataille, les deux groupes rivaux, déploient tout leur arsenal pour faire plier l’adversaire, dans les deux camps, la peur et la terreur
prend de l’ampleur. A Kibumba, désormais quartier général du président Jean Marie Runiga, déchu par Sultani Makenga, 26 militaires rebelles ont été froidement abattus par le Général Ntaganda.
Leur seul péché, vouloir fuir le rang de cette rébellion.
Que s’est-t-il passé ?
Lundi aux petites heures du matin, dans l’un des campements des rebelles Ntagandistes à Kibumba, un petit groupe de militaires se concertent en catimini. Ses jeunes rebelles, décident de prendre
le large et d’abandonner la guerre sous commandement de Bosco Ntaganda, un officier recherché par la Cour Pénale Internationale. Malheur à eux, car quelques instants après, l’affaire s’ébruite.
Mis au parfum, Bosco descend illico, ‘’Kalachnikov à la main, il rafale de sang froid et massacre mes collègues ‘’, a déclaré sous anonymat un soldat. Les corps des 26 victimes tombés sur
le champ traînent d’abord par terre, pour servir d’exemple, affirme la même source. Avant d’être mis en terre dans la soirée, dans une fosse commune, sur ordre du Général Ntaganda, très
visible dans la zone.
Des sources administratives à Munigi, territoire de Nyiragongo, à une dizaine de kilomètres de Kibumba, rapportent qu’un ‘’ vent de terreur s’est bel et bien installé dans la cité de Kibumba et
ses environs ‘’. Des commerçants qui font des navettes sur cet axe Goma-Butembo en passant par Kibumba, rapportent que ‘’ la population agricole de Kibumba reconnue pour sa chaleur lors de
la vente de ses produits vivriers aux passants, ne réserve plus la même ambiance d’accueil aux visiteurs de passage ‘’, preuve d’une peur bleue qui gagne cette population depuis l’arrivée, dans
ce coin, de Bosco Ntaganda.
Des officiers rwandais toujours présents à Kibumba
Des soldats encore fidèles à Ntaganda attestent fièrement que « des officiers rwandais causent régulièrement avec Ntaganda au téléphone ». ‘’ Presque chaque jour, des officiers rwandais viennent
discuter avec nos chefs, mais nous ne savons pas de quoi ils parlent ‘’, explique un officier rebelle originaire du terriotoire de Rutshuru. Et un autre soldat d’ajouter sous anonymat ‘’ il
arrive que des officiers RDF (Rwanda Defense Forces) partagent à manger et à boire avec Ntaganda, sans gêne ‘’. Bosco Ntaganda bénéficierait toujours du soutien du général James Kabarebe,
ministre rwandais de la Défense au moment où Paul Kagame, président rwandais aurait déjà souscrit à l’Accord-cadre d’Addis-Abeba qui interdit aux Etats de la région, toute tentative de
déstabilisation des voisins. C’est au nom de ce principe, a-t-on appris des autorités gouvernementales de la RDC, que l’armée congolaise qui venait d’investir certaines localités abandonnées par
le M23 (Rutshuru, Kiwanja, Rubare,...), les a, par la suite abandonnées, après y avoir chassé les forces négatives (Fdlr et miliciens autochtones Mai Mai).
Ce massacre du 04 mars 2013 intervient au moment où, l’aile de Makenga qui a destitué Runiga, principal chef politique du M23 occasionnant des affrontements violents à Tchanzu entre les deux
factions dissidentes, s’active à honorer les engagements des pays membres de la Cirgl à Addis-Abeba où un accord-cadre a été signé le 24 février 2013. Dans un communiqué officiel, Makenga a
déclaré son intention de vouloir traquer Ntaganda, l’arrêter et le déférer devant la CPI qui le recherche pour des crimes commis notamment en Ituri et au Nord-Kivu. Le 04 septembre 2012, la CPI
avait demandé à la République Démocratique du Congo d’arrêter Ntaganda et de le remettre à la cour. Cette juridiction demandait à cet effet à la RDC d’assurer la sécurité de l’incriminé jusqu’à
sa livraison au greffe de la CPI. Le fugitif Bosco Ntaganda aurait pris l’option de se battre jusqu’à la dernière goutte de son sang, pour échapper à la justice internationale.
James Kabarebe protecteur de Ntaganda ?
Surnommé «Terminator», Ntaganda est visé depuis 2006 par un mandat d’arrêt de la CPI pour enrôlement d’enfants quand il était dans une milice au début des années 2000. Les membres de l’ancienne
rébellion du Congrès national pour la défense du peuple (CNDP), dont l’ex-général Ntaganda était le chef d’état-major, avaient été intégrés dans l’armée en 2009 après un accord de paix avec
Kinshasa. Mais ce haut-gradé, commanditaire du M23 « continue d’être impliqué dans des violations graves des droits humains, notamment des meurtres, des violences sexuelles, des actes de torture
et toujours le recrutement d’enfants soldats «, estiment les organisations internationales, dont la FIDH, Human Rights Watch et Amnesty International. En 2012, plus de 140 organisations
congolaises et internationales ont appelé les Etats-Unis à soutenir la RDC pour arrêter Bosco Ntaganda accusé de soutenir une mutinerie dans l’est congolais.
Le groupe d’experts de l’ONU sur la RDC a, à son tour, affirmé disposer de preuves du soutien de trois des plus hauts responsables rwandais de la Défense à la mutinerie congolaise du M23, qui
opère dans le Nord-Kivu, province frontalière du Rwanda. Les noms du ministre de la Défense, James Kabarebe, de son directeur de cabinet, Charles Kayonga et du conseiller militaire du président
Paul Kagamé, Jacques Nziza, ont été cités. James Kabarebe est « en contact permanent avec le M23 », avaient affirmé les experts, qui accusent l’armée rwandaise d’avoir pénétré en territoire
congolais pour renforcer les positions des rebelles, d’avoir apporté un soutien logistique à ces derniers et d’avoir assuré à leur leader présumé, Bosco Ntaganda, un passage sûr au Rwanda. Le
Rwanda a déjà été accusé par la Monusco et l’ONG Human Rights Watch de soutenir la mutinerie du M23, mais l’a démenti à plusieurs reprises. La mutinerie avait débuté avec les velléités
d’arrestation par Kinshasa de Bosco Ntanganda, jusque-là général de l’armée congolaise, ancien membre de l’armée rwandaise, ancien leader de l’ex-rébellion du CNDP, et faisant l’objet d’un mandat
de la CPI.
Les faucons du M23 épinglés par les experts des Nations Unies
Il s’agit de Sultani Makenga. En outre, le recrutement et l’utilisation d’enfants, des violations attribuées à Makenga comprennent son implication dans le massacre de Kiwanja du 4 au 5 novembre
2008, lorsque les troupes du CNDP avaient exécuté au moins 67 civils - principalement des jeunes garçons de Kiwanja, au Nord-Kivu, et le massacre de Muramba /Nord-Kivu de mars 2007 où les troupes
des FARDC (ex-Brigade Bravo) avaient exécuté au moins 14 civils Hutu et Nande. Le colonel Baudouin Ngaruye est lui aussi impliqué dans les exactions et les exécutions perpétrées contre les
civils. En outre, mis à part le recrutement et l’utilisation des enfants, il est accusé de violation des droits humains dont le massacre de Shalio/Nord-Kivu du 27 au 30 avril 2009, lorsque les
FARDC ( dominés fortement par des militaires ex-CNDP) avaient massacré au moins 139 réfugiés hutus, FDLR et leurs dépendants. Parmi les victimes, il y avait au moins 40 femmes, dont la plupart
avaient été violées et mutilées.
Le colonel Innocent Zimurinda est accusé de commanditer les massacres de Kiwanja et de Shalio. Sur son dos, le recrutement et utilisation des enfants. Pour ces raisons, le 1 cécembre 2010, son
nom a été inclus dans la liste des personnes interdites de voyager et dont les avoirs sont gelés par le Comité des sanctions du Conseil de Sécurité de l’ONU sur la République Démocratique du
Congo. A son tour, le col Innocent Kaina est quant à lui accusé d’avoir été impliqué dans une série de violations des droits de l’homme y compris les crimes commis en Ituri, province Orientale,
en 2004 quand il était - avec Bosco Ntaganda - membre de l’Union des patriotes congolais de Thomas Lubanga Dyilo (UPC) / Forces patriotiques pour la libération du Congo (FPLC). Arrêté par les
autorités de la RDC en juin 2006, il a été libéré en janvier 2009, sans procès.
Bosco Ntaganda est depuis août 2006 inculpé par la Cour pénale internationale pour crimes de guerre, à savoir le recrutement et l’utilisation d’enfants de moins de 15 ans - commis en Ituri,
Province Orientale, en 2002-2003, quand il était le chef d’ état-major général adjoint de l’UPC / FPLC. Le FPLC a été le bras armé de l’UPC créée en septembre 2001 par Thomas Lubanga Dyilo, qui
est récemment devenu la première personne à être condamnée par la CPI (30 ans de prison). Cet officier, est en outre cité dans le rapport final du Groupe d’experts sur la RDC (S/2009/603) en tant
que chef d’état-major du CNDP, dans le massacre de Kiwanja du 4 au 5 novembre 2008, ainsi que dans le recrutement et l’utilisation des enfants soldats. Il figure également sur la liste des
personnes interdites de voyager et dont les avoirs sont frappés de gel par le Comité des sanctions du Conseil de sécurité de l’ONU sur la RDC.
Sam Mambo
Les masques tombent: C.Braeckman:"Kigali dément la présence de B. Ntaganda sur son territoire".
http://blog.lesoir.be/colette-braeckman/2013/03/17/kigali-dement-la-presence-de-bosco-ntaganda-sur-son-territoire/
Jeune Afrique : Recherché par la CPI, le général B. Ntaganda "s'est rendu à l'ambassade des des Etats-Unis.
http://www.jeuneafrique.com/Article/ARTJAWEB20130318170436/
Tous les auteurs du génocide Congolais pris dans leur piège. Mainternant, incluper Bosco Ntaganda et laisser Satani Makenga, Nkunda, Mutebusi, Runiga, Ngaruye, Mirindi...libres de leur mouvement constituent une injustice flagrante envers le peuple Congolais par ceux là mêmes qui prêchent la démocracie, la transparence, les droits de l'homme...
Le Congo de Lumumba vaincra!
UK to channel £9m in aid through Rwanda government programme
http://www.guardian.co.uk/global-development/2013/mar/13/uk-aid-rwandan-government-programme
M23 et dernier tournure des évenéments: Curieusement, la BBC n'en parle pas (mais aussi Radio Okapi, CCTV Africa), contrairement aux élucubrations pro-rwandaises de la BBC dont nous sommes habituées!